Radioactif 633
Radioactif 633
30 Avril 2014
La suite
Le temps de brailler parce qu’on a perdu nos élections est terminé. On ne peut pas perdre notre temps en revenant sans cesse sur le passé.
Que faut-il faire maintenant pour s’en sortir? D’abord, cesser d’utiliser le mot souveraineté et parler d’indépendance nationale. Ça veut dire cesser d’avoir peur de parler de ce que l’on croit. Si l’indépendance ne plait pas aux jeunes, c’est qu’ils n’en ont jamais entendu parler. On ne peut pas dire que le peuple est peureux quand on l’est encore plus que lui.
L’indépendance doit devenir un mouvement citoyen à partir du Conseil de la souveraineté. Jamais l’indépendance ne se fera si on la laisse entre les mains des partis politiques. Leur petit désir du pouvoir les empêche de voir leur raison d’être, soit de créer un pays.
Par contre, les partis qui se prétendent indépendantistes doivent faire rejaillir dans l’information toutes les contradictions inhérentes au fédéralisme et nettement montrer le coût de notre appartenance à ce système. Ce doit être la première mission de l’équipe parlementaire et non de jouer à une opposition provinciale. Un parti indépendantiste qui critique un autre parti indépendantiste et qui ainsi divise les forces doit être vu comme un parti à la solde des fédérastes.
Tous les indépendantistes devraient, quelle que soit leur allégeance politique, se mobiliser dans ce pouvoir citoyen. Il appartient au Conseil de la souveraineté, appuyé par le Bloc, de tenir les rencontres sur le fameux livre blanc de l’indépendance. Toute cette étape d’éducation populaire doit être l’affaire de tous les indépendantistes et il faut éliminer les barrières de partis politiques. Si on n’y arrive pas, on a qu’à oublier ce projet, car ça ne fonctionnera jamais.
La prochaine étape doit être de définir ce que nous apporterait l’indépendance. Ce travail fait, on doit passer à rédiger une constitution et dans ce sens de tenir une constituante.
Les partis politiques doivent se positionner de manière à pouvoir vraiment aider le Conseil de la souveraineté à tenir ses rencontres. Il doit pouvoir aider à réaliser ses recherches et la diffusion de l’idée de l’indépendance. Donc, participer directement à l’éducation indépendantiste. On doit comme indépendantiste garantir que le mouvement citoyen touche tout le monde et ait les moyens financiers pour le faire.
D’autre part, il faut forcer les médias à revoir le travail d’information et que l’on revienne à la nouvelle au lieu des commentaires et des pseudos analyses. Québecor doit s’investir davantage dans le combat de l’indépendance comme le font plus hypocritement les Desmarais. On doit aussi revoir le rôle des sondages qui servent présentement à manipuler plutôt que de comprendre ce que la population veut.
Il faut regarder tous les moyens de faire l’indépendance sans nécessairement commencer par un référendum.
Le pontife Gérard Bouchard.
Le pontife Gérard Bouchard se prend vraiment pour un autre en exigeant la démission de M. Drainville. Il serait temps que ce Monsieur apprenne que l’on a le droit de ne pas penser comme lui et que le Québec dont il semble rêver ne nous intéresse pas.
Un Québec fédéraste, inclusif, juste dans le sens de faire partie du Canada et de ses valeurs (on peut voter le visage découvert), c’est le meilleur moyen de nous faire assimiler.
D’ailleurs, la religion devient maintenant un autre cadenas pour clouer le cercueil de la nation québécoise suicidaire.
07 Mai 2014
Pavane 10 (début)
Louis étant à la retraite, il était inutile de jouer le gars bien occupé pour laisser le désir monté en Michel. Il décida donc de lui indiquer immédiatement le plaisir qu’il aurait à le revoir.
Michel par contre demeura quelques jours silencieux, rendant ainsi Louis de plus en plus vexé.
Comme la vie est ainsi faite, quand Michel indiqua où et quand le rendez-vous, il était trop tard, Louis avait reçu le message d’un certain Réal qui l’invitait justement le même soir à passer chez lui.
Louis ne savait pas si le désir de revoir Michel était plus important que la curiosité de rencontrer un nouvel homme qui semblait d’une grande beauté, car il lui avait fait parvenir une photo. Incapable de prendre une décision finale, Louis remit le rendez-vous de Michel au lendemain et se rendit chez Réal.
10 Mai 2014
Présentation.
Ce texte présentera mon dernier Cd qui contient tout ce que j’ai écrit et qui devrait être lancé au mois de juin
J’ai passé la majorité de ma vie à contester. Devenu sage, je constate que ça n’a pas donné grand-chose. Je suis interdit dans les bibliothèques de Magog (où je suis né) et de Coaticook (donc de Barnston où je fus élevé comme on dit). Et, il ne faut pas oublier l’UNEQ qui m’a banni de ses rangs. Cependant, la censure n’existe pas au Québec.
La censure c’est le début de la débilité, le pire ennemi de la démocratie et de la transparence. La censure c’est empêcher les individus d’avoir une perception différente de la vie et des valeurs.
La Commission des droits est aussi devenue trop légaliste pour protéger les individus contre les «lois préjugées» comme l’exige pourtant la raison pour laquelle elle a été fondée. Elle protège les religions qui sont à cause de violences et d’abus de toutes sortes plutôt que le droit individuel et la vie privée.
Je suis comme le mot « référendum ». Il suffit de me nommer pour que l’on imagine tous les complots du monde simplement parce que je suis amourajeux. J’ai adoré des garçons et j’ai vécu avec deux femmes et autant d’hommes. Je considère que la perversité est opposée à l’amour. J’ai adopté deux enfants. Et, j’ai surtout été perçu comme un méchant révolutionnaire. Je manifestais souvent seul pour ne pas mettre les autres en danger.
Sur le plan sexuel, je reconnais ne pas être comme les autres et même un peu déséquilibré, mais je suis encore moins fou que la peur viscérale que l’on a du sexe au Québec. La chasteté est un mépris du corps. Voir la sexualité en soi ainsi que la nudité comme des perversions, c’est de la maladie mentale.
Par ignorance à cause des religions, on ne sait pas que la sexualité existe chez tous les individus dès leur naissance. On ignore que le sexe est noble s’il est vécu sans violence, dans un consentement mutuel et le plaisir, comme dans la Grèce antique.
Les morales sexuelles religieuses conduisent à des déséquilibres émotifs et souvent à la folie dont les femmes sont les principales victimes. Elles sont la source d’aliénation.
Diriger la sexualité des gens permet d’en faire des esclaves. On combat le sexe tout en déifiant la violence. On est traumatisé si on voit un corps nu, mais on peut voir gicler le sang dans l’indifférence.
Quoi qu’on dise, j’ai essayé de créer une vision morale de la sexualité qui soit plus fidèle à la réalité humaine, une sexualité qui respecte autant les jeunes que les adultes. La sexualité est un plaisir et non un mal comme le veulent nos institutions judiciaires qui ne font pas la nuance entre un crime avec ou sans violence, avec ou sans consentement mutuel. L’âge n’est qu’un moyen hypocrite de décrier la sexualité, particulièrement, l’homosexualité.
Sur le plan politique, je rêve toujours d’un Québec indépendant, car ce serait ce qui peut nous arriver de mieux. Je n’ai aucun instinct social suicidaire, donc, je ne peux pas être fédéraste.
Ce petit CD comprend tout ce que j’ai écrit à date. On peut y puiser ce que l’on veut et oublier le reste.
Je dois avouer qu’écrire est la plus grande et la plus fascinante masturbation intellectuelle. C’est une drogue comme la politique, du moins, dans mon cas.
12 Mai 2014
La prostitution est un droit individuel.
Tant qu’il n’y a pas de violence et consentement, la prostitution est un droit individuel qui ne regarde ni la police, ni l’État, ni les religions. Ce n’est pas pire de faire de l’argent en jouant aux fesses qu’en s’épuisant à un travail qui fait appel à nos bras ou à notre cerveau.
C’est temps en fait de se rendre compte que l’approche religieuse est basée sur l’ignorance pour ne pas parler carrément de stupidité. Le sexe est une forme de jouissance et ce n’est pas parce qu’on le pratique que l’on est pervers. La perversité c’est de voir du mal dans la sexualité, car la sexualité est ce que la vie a créé de plus beau et de mieux. C’est miraculeux de penser qu’un petit ovaire et un spermatozoïde donneront naissance à un enfant. Que voulez-vous de plus beau!
La sexualité est une liberté que l’on ne retrouve pas chez les autres animaux et qui manifeste tout autant que le langage le développement intellectuel de l’homme. L’animal en rut n’aime pas. Il obéit à ses instincts. On dirait que les religions ont oublié cet aspect fondamental spécifique aux humains capables d’émotions et ayant une vie affective.
Par ailleurs, avec la nouvelle approche de la police de Montréal tant que ce ne soit pas une nouvelle façon hypocrite de combattre la sexualité est fort louable.
Enfin, les prostituées (és) seront protégées (ées), mais on a besoin de protection quand il est question de violence. En ce sens, la lutte aux proxénètes est un très bon pas dans la bonne direction.
Cependant, si on ne veut pas remettre la sexualité dans la paranoïa collective québécoise due à son enracinement religieux, il faudrait cesser de voir des victimes chez toutes les prostituées. On peut très bien choisir la prostitution comme mode de vie ou occupation principale.
16 Mai 2014
Pavane 10 (suite)
Louis étant à la retraite, il était inutile de jouer le gars bien occupé pour laisser le désir monté en Michel. Il décida donc de lui indiquer immédiatement le plaisir qu’il aurait à le revoir.
Michel par contre demeura quelques jours silencieux, rendant ainsi Louis de plus en plus vexé.
Comme la vie est ainsi faite, quand Michel indiqua où et quand le rendez-vous, il était trop tard, Louis avait reçu le message d’un certain Réal qui l’invitait justement le même soir à passer chez lui.
Louis ne savait pas si le désir de revoir Michel était plus important que la curiosité de rencontrer un nouvel homme qui semblait d’une grande beauté, car il lui avait fait parvenir une photo. Incapable de prendre une décision finale, Louis remit le rendez-vous de Michel au lendemain et se rendit chez Réal.
Réal n’était pas tout à fait le même gars que la photographie envoyée. Sur la photo, Réal devait avoir dans la quarantaine alors qu’en réalité il n’avait certainement pas moins de 78 ans.
Par contre, Réal avait une connaissance de la vie exceptionnelle. Il avait été militaire et par la suite il était devenu riche en vendant des assurances. Réal avait fait le tour du monde et avait ainsi perdu tous les scrupules qui s’agitent habituellement dans les âmes qui n’ont pas beaucoup voyagé.
C’est donc avec plaisir que Louis se laissa masser et sucer.
Louis n’en revenait pas de voir avec qu’elle facilité il participait à ces rencontres gaies. On aurait dit que ces nouveautés nourrissaient un espace émotif dont il avait jusque-là ignoré l’existence,
20 Mai 2014
Bloc québécois
Résolution d’urgence pour le congrès.
Attendu la nouvelle situation politique au Québec.
Attendu que si nous ne parvenons pas à unir nos forces, les partis politiques souverainistes sont appelés à disparaître au cours des prochaines années.
Attendu que l’indépendance doit émerger d’un mouvement citoyen, appuyé par les partis politiques.
Attendu que la cause indépendantiste doit prendre naissance à la base et non à partir des dirigeants des partis politiques.
Attendu que la principale lacune est qu’on n’explique pas assez les intérêts de faire l’indépendance.
Attendu que l’existence du Bloc québécois est essentielle, mais que ce parti doit se redéfinir pour répondre à la nouvelle situation politique du Québec.
Attendu que le travail aux Communes est devenu une pure illusion, car étant minoritaire notre formation n’a plus même la chance de modifier les lois présentées (même avec plus de députés).
Attendu qu’il faut absolument recréer l’unité des forces pour l’indépendance et que c’est impossible à l’intérieur des partis politiques.
Il est proposé par Jean Simoneau
appuyé par Laurent Sirois
Que le Bloc Québécois participe activement aux activités du Conseil de la souveraineté du Québec, en occupant une place prépondérante dans le rôle pédagogique et la promotion de l’indépendance du Québec auprès des citoyens.
22 mai 2014
La péréquation
Les mensonges économiques fédéralistes.
Les fédéralistes ont lancé une campagne économique de désinformation invraisemblable. Pour essayer de nous écraser mentalement, ils ne cessent de nous parler de leur fameuse péréquation comme si le Canada versait du bien-être social au Québec.
Or, la péréquation est justement le centre constitutif de la fédération canadienne (que l’on nomme faussement confédération) depuis sa création.
Le but de la péréquation est de permettre à chaque région du Canada de bénéficier des mêmes retombées économiques et du même degré de richesse. Ce fut la condition sine qua non pour que les provinces acceptent le projet nommé Canada.
Selon les fédéralistes actuels, nous sommes des quêteux; mais la réalité est toute autre. Si la situation économique est maintenant différente, c’est que l’on exploite à certains endroits du pétrole ce qui a fait en soi que le cœur économique canadien est dorénavant dans l’Ouest du pays, car c’est là surtout que l’on trouve du pétrole. Quant à Terre-Neuve, on a qu’à voir la position fédérale quant au gisement que l’on vient de découvrir et qui appartient surtout au Québec pour comprendre que l’on est encore à se faire passer un Labrador.
Le Québec n’est pas seul à être moins riche. C’est aussi le cas de l’Ontario, car l’industrie automobile va mal. Par contre, le fédéral a investi 10 fois plus dans le salut de l’automobile que dans celui d’un secteur prépondérant dans l’économe québécoise, la foresterie. La structure économique canadienne a toujours bénéficié davantage à l’Ontario qu’au Québec à cause du poids des investissements fédéraux faits pour structurer l’économie ontarienne, situation entretenue en partie avec nos taxes et impôts.
Le Québec est plus pauvre, car le fédéral investit dans l’économie ailleurs que chez nous. Ça ne nous empêche pas de payer notre quote-part pour des navires construits partout ailleurs qu’à Lévis. On continue de nourrir ces subventions fédérales avec nos taxes. Ce sont ces mêmes argents qui ont développé les sables bitumineux. Ainsi, on contribue à rendre ces régions plus prospères. Il est donc normal que l’on en bénéficie aussi. Un retour normal des choses.
Dans son livre, Un gouvernement de trop, VLB, Stéphane Gobeil démontre à partir des chiffres d’Ottawa que si le Québec était indépendant, non seulement il serait le seul maître de son économie, mais que le Québec réussirait à avoir un plus annuel (par rapport à être fédéraste) entre 2 à 7.5 milliards par année.
Bizarrement, son étude rejoint celles qui ont déjà été faites lors de la Commission Bélanger-Campeau. Malheureusement, les fédéralistes ne reconnaissent pas les chiffres qui sont pourtant tirés de leur propre livre. Est-ce de la mauvaise foi? Je le crois.
On appelle ça en marketing une campagne de propagande.
30 Mai 2014
Où sont les libéraux ?
J’arrive de voyage et à ma grande surprise personne ne dit avoir voté pour le parti libéral. Est-ce parce que l’on a honte d’avoir voté pour la mafia ? Je ne sais pas, mais on dirait que les gens ont honte maintenant de leur choix.
Pire, les fédérastes se montrent de plus en plus arrogants envers les indépendantistes. Si on n’est pas fédéraste au Canada, on n’a pas le droit de survivre. C’est pire qu’être pédéraste, mais moins que d`’être pédophile. Par contre, si tu es d’une autre culture, tu peux tuer au nom de ta religion. Quel monde de fous ! «
31 Mai 2014
Baveux, Alain bouchard
Baveux, Alain bouchard. (Il ne mérite pas la majuscule de respect)
Il faut avoir reçu l’aide du gouvernement du Québec pour cracher ainsi sur les contribuables qui lui ont permis de faire de l’argent. Quel ignorant également !
Non la péréquation n’est pas le BS, mais la structure même de ce qui constitue le Canada. Si le Québec est plus pauvre que les autres provinces c’est que nos milliards payés en taxes et en impôts servent à constituer une vie économique dynamique partout au Canada, sauf au Québec, grâce à nos argents. Et oui !
Tous les bourgeois détestent les moins bien nantis. Des moins bien nantis parce que ces bourgeois qui nous crachent dessus payent des salaires de famine habituellement. On augmente les salaires de 0.25$ mais le coût de la vie ne cesse d’augmenter de manière vertigineuse nous forçant à être de plus en plus pauvres quand on est pauvre.
Bien oui ! Il faut avoir de l’argent pour faire de l’argent. Nous les Québécois on vient à peine de sortir des petites écoles et les professionnels qui veulent absolument vivre comme ailleurs étouffent ceux qui doivent avoir recours à leur service.
Pis, selon le journal Les Affaires, M. Bouchard gagnerait plus qu’il ne vaut. Il peut se péter les bretelles, mais selon un sondage, il est le 32/35 en efficacité, donc, un des moins productifs chez les patrons.
Facile de cracher sur le Québec quand il nous a mis au monde. Mais, c’est royalement dégueulasse. Des Bouchard de ce genre il y en trop au Québec. Je ne sais pas si c’est le nom qui les rend aussi tête enflée.
03 Juin 2014
Pavane 11
Louis était vraiment content d’avoir rencontré quelqu’un qui pouvait nourrir un peu son intellect. Si de bonnes relations sexuelles rendent temporairement la vie plus agréable, oublier que la vie est beaucoup plus vaste et plus fascinante que ce simple fait, c’est privilégier le vide. Aussi fut-il ravi de prendre rendez-vous pour une nouvelle visite avec Réal.
Évidemment, Louis n’avait pas oublié qu’il aurait dû peut-être donné préséance à Michel. Mais, ce dernier ne pourrait probablement pas lui offrir quelque chose d’aussi neuf que Réal. Une façon de voir la vie qui régénère et rende le quotidien un peu plus agréable. Quels plaisirs que se raconter des anecdotes de voyages, de vibrer aux mêmes fantaisies autour d’un bon verre de Masi.
Par contre, Michel n’en finissait plus d’écrire et d’exiger des explications à savoir pourquoi son rendez-vous devait être reporté.
Louis commençait à s’impatienter. Après tout, il ne lui devait rien et il n’était pas intéressé à devenir un jouet sexuel. Fort de cette conception, il décida de ne plus communiquer avec Michel dont le caractère violent explosait parfois dans les messages.
Peine perdue ! Michel modifia son registre et commença un véritable chantage émotif. Il prétendit que l’absence de Louis lui était affreusement pénible, que pour la première fois, il se sentait amoureux fou. Il arriva même à trouver le numéro de téléphone de Louis et à l’appeler très souvent pour lui montrer l’importance qu’il avait prise dans sa vie. Michel y alla même à prétendre qu’il se suiciderait s’il ne le revoyait pas bientôt.
Louis ne comprenait pas qu’un gars puisse du jour au lendemain tomber amoureux d’un autre, mais cela demeurait quand même possible. Les fameux coups de foudre.
Louis ne pouvait pas laisser un individu quel qu’il soit dans un tel désespoir. Il accepta donc de revoir Michel au même endroit.
Quand il arriva à l’hôtel, Michel l’attendait avec anxiété. Ils se dirigèrent immédiatement vers la chambre. À sa surprise, il n’était pas encore dévêtu que Michel le frappa sans retenue.
– Toi aussi, tu vas apprendre ce que c’est de souffrir pour l’autre, martelait Michel qui semblait avoir complètement perdu la tête.
Louis fut laissé gravement blessé. Heureusement Louis, en se sauvant, n’avait pas fermé la porte. Il put ainsi être rescapé.
Michel ne sait pas s’il devait ou non alerter la police. Par contre, comment expliquerait-il sa présence dans ce bordel pour hommes ? Aussi, laissa-t-il tomber cette possibilité.