Radioactif 632
Radioactif 632
03 Avril 2014
L’indépendance
L’indépendance, c’est comme la femme vis-à-vis son mari. Elle veut porter son propre nom, parler en son nom, pouvoir prendre soin d’elle et de ses enfants, pouvoir prendre les décisions que son rôle lui accorde dans la famille.
L’indépendance, c’est comme la liberté ça se vit et ne se commande pas.
03 Avril 2014
Pavane internationale 2
Cette vision négative de la vie lui était venue à la suite du suicide de son fils unique. Ce dernier n’avait pas accepté une séparation avec sa petite amie et encore moins la peur de ne pas pouvoir connaître l’enfant qu’ils avaient conçu trois mois plus tôt. Puis, ce fut la longue agonie souffrante de son épouse. Le cancer est le pire des drames, car tu sais que tu mourras, mais tu ne peux rien pour l’empêcher vraiment. Il n’avait pu que faire de son mieux pour lui épargner les souffrances. Ce fut pour lui un enfer que de voir la personne qu’il avait adoré mourir dans de si affreuses conditions. Louis croyait que le ciel s’acharnait contre lui.
Il avait songé au suicide pour se débarrasser de ces malheurs, mais cette solution prenait en lui l’allure d’une trahison envers sa destinée. Louis croyait qu’il n’arrive jamais rien à un individu sans avoir les ressources nécessaires pour les supporter. Cependant, il mettait souvent cette intuition en doute. Qui demande de souffrir sans être masochiste au point de devenir suicidaire? Nous sommes tous nés pour être heureux reprenait la première place dans ses pensées.
06 Avril 2014
Votez !
Votez ! Votez ! Votez ! Q
07 Avril 2014
Speak white !
Nous assistons ce soir au génocide du peuple québécois. Génocide ou suicide ?
08 Avril 2014
Disparaître au plus vite.
Je n’ai jamais eu aussi honte d’être québécois qu’en ce 7 avril 2014. Peuple judéo-chrétien, donc, profondément masochiste, nous avons collectivement décidé de disparaître comme société distincte avant de nous angliciser et disparaître dans l’Amérique anglais.
Les fédérastes ont gagné sur toute la ligne. Adieu le français !
09 Avril 2014
La police politique reprend du galon.
Pour qu’un système subsiste, il faut que la police soit dans le coup. Ce n’est pas par hasard que Philippe Couillard envisage déjà un changement à la direction de la police du Québec. Mon ami Faucher, un ex-SQ, me disait toujours que la police québécoise est d’abord politique. N’ayant plus rien à craindre, la pègre peut se restructurer. La police a déjà les yeux vitreux.
Le seul changement, l’électrification remplacera la construction. Dans la santé, ce sera le party. Les libéraux sont au nirvana. Les vieux seront épluchés comme des bananes. J’aime ma banane, je veux ma banane comme le dit une certaine chanson qui nous montre à quel degré d’imbécillité est rendu le peuple, comme on dit à gauche.
Les plus perdantes dans cette élection sont les femmes. On continuera à leur faire croire que la pédophilie est le plus grand danger alors que toute personne intelligente sait que les religions se servent de la sexualité pour obtenir un degré maximal d’aliénation qui, elle, porte aussi bien à gauche qu’à droite.
10 Avril 2014
La santé, une industrie privée ?
La santé deviendra-t-elle une industrie privée ? Plus t’es riche, plus tu peux te payer de services. Malheureusement, c’est ce qui risque d’arriver. L’avenir nous les dira. La santé sera-t-elle américanisée comme l’est notre culture ?
11 Avril 2014
Réflexions
La peur du référendum est comme la peur de la pédophilie. Irrationnelle. Carrément paranoïaque. Une peur entretenue par la presse.
Les fédérastes comme les religieux se servent de modes d’aliénation pour diriger le peuple inconscient.
Poutine est notre Hitler moderne.
11 Avril 2014
Le vote libéral : une stupidité.
Le vote du 7 avril est le geste le plus stupide que j’ai connu. Cependant, il y a plusieurs raisons qui expliquent comment les gens ont été bernés par les fédérastes.
On a d’abord créé une fausse élection référendaire. Il s’agissait de se choisir un bon gouvernement et non de voter pour ou contre que le Québec devienne un pays. Bien évidemment si le PQ avait été majoritaire, plusieurs, dont moi le premier, se seraient excités pour enfin réussir le rêve le plus noble de notre vie : faire du Québec une république libre. Couillard ne disait-il pas qu’il signerait la constitution? Ce serait nous emprisonner à jamais.
Le PQ a fait des erreurs monumentales en continuant de répondre sur la date probable d’un référendum aux journalistes qui sont là pour informer la population et qui maintenant cherchent plutôt à dominer la population. Les journalistes s’imaginent très intelligents, mais prouvent qu’ils ne savent plus faire leur métier. Les journalistes n’informent plus, ils nous disent ce qu’il faut penser et on doit penser comme eux pour ne pas être taxés de retard.
Dans un point de presse, sur 15 questions 14 furent identiques avec variations de mots : quand le référendum? Lorsqu’on répond « quand le peuple sera prêt » pour moi, cela signifie très clairement qu’au moment où l’on se parle le peuple ne l’est pas, donc, qu’il n’y aura pas de référendum. Mais, pour les journalistes, ce ne l’était pas, car leurs patrons voulaient entendre autre chose. Qui sont-ils pour interpréter les réponses et nous amener à penser comme eux?
Le PQ aurait dû voir venir le coup. Il aurait dû expliquer la noblesse du mot référendum et faire voir aux gens que c’est un investissement puisque l’indépendance nous serait économiquement très profitable. Mais on préfère avoir honte d’être indépendantiste et ne pas faire valoir notre point de vue.
D’autre part, je n’ai jamais vu une campagne aussi sale. Politisé au bout, j’étais vraiment écœuré de la tournure des événements. Il ne nous reste plus que recommencer et mieux informer. Espérons qu’un jour la politique sera une recherche du bien commun et de la vérité et non une chicane de bas étage.
Il faut enterrer la déception et redevenir positif. Même dans l’opposition on peut faire comprendre que le Québec sera plus riche indépendant.
12 Avril 2014
La mafia
La mafia est internationale, mondiale, on appelle ça la mondialisation.
Les riches qui s’abreuvent à en être malades du sang (travail) de la majorité humaine. La mafia, c’est un vaste vase communicant qui siphonne les travailleurs pour grossir le portefeuille des institutions qui dirigent. D’où prétend-on que de faire de la politique, c’est servir.
La mafia est comme le corps humain. Les organes sont simplement des institutions, chacune ayant son propre rôle à jouer. Certains organes sont là pour défendre l’institution mafia (le corps) dont le sang est le profit. C’est comme le corps mystique.
Les religions servent à indiquer à chaque cellule son rôle et sa raison d’être. L’arme employée pour que tout soit conforme au plan global est la sexualité. Faire d’un plaisir une raison de peur et de haine a été la plus grande réalisation des religions. Elles nourrissent l’aliénation individuelle : hors du troupeau pas de salut. Elles cultivent la haine de ceux qui sont différents et surtout si ces différents ne servent pas l’intérêt de la grande mafia.
La mafia parcourt comme le sang un double cycle. Pour pomper l’argent des travailleurs dans des institutions (gouvernements, religions, idéologies). Deux voies sont empruntées : la légale et l’illégale- la police et la pègre- mais les deux ramènent les profits à la tête après le cœur. Convertir le sang illégal en sang légal, le blanchiment d’argent, les paradis fiscaux.
La meilleure preuve est le changement de direction de la police immédiatement après les élections. Notre police est politique et la GRC est le grand patron.
Nos institutions doivent drainer leurs avoirs à celui qui mène et ici ce sont les fédérastes. Diviser pour régner, le quatrième pouvoir de la presse aux mains des fédérastes de Desmarais (d’où a-t-on aussi peur de Péladeau). Si ses médias suivaient le patron, l’indépendance est acquise dans peu de temps, le temps de commencer à voir clair.
14 Avril 2014
L’état de grâce
J’ai décidé de reproduire tous les romans que j’ai écrits depuis des années. Je commence avec l’État de Grâce parce que c’est non seulement le plus osé, mais aussi le plus court. En reproduisant les textes à l’unité, ce sera une nouvelle possibilité pour les gens d’avoir seulement ceux qu’ils voudront. Je ne sais pas encore si je les publierai sur papier, car je ne suis pas riche et en plus je suis censuré.
15 Avril 2014
Pavane internationale.
Louis avait passé sa vie à travailler comme un fou à nourrir sa petite famille. Il était maintenant à la retraite et avait tout le temps voulu pour s’amuser sur internet, ce diable de la communication.
Il savait que tous les systèmes d’espionnage prétendent tout lire et tout voir; mais ayant été forcé par la mort de son épouse à réprimer ses penchants sexuels, il avait décidé de se présenter au tableau de hi5 en se disant gai.
Il espérait ainsi élargir sa connaissance de la vie. Après tout, on a qu’une vie à vivre. Pourquoi vouloir mourir innocent et ignorant ? Est-ce que l’homme doit nécessairement se marier, avoir des enfants et laisser un héritage pour avoir réussi sa vie ?
Louis se sentait de moins en moins heureux.
Pavane internationale 2
Cette vision négative de la vie lui était venue à la suite du suicide de son fils unique. Ce dernier n’avait pas accepté une séparation avec sa petite amie et encore moins la peur de ne pas pouvoir connaître l’enfant qu’ils avaient conçu trois mois plus tôt. Puis, ce fut la longue agonie souffrante de son épouse. Le cancer est le pire des drames, car tu sais que tu mourras, mais tu ne peux rien pour l’empêcher vraiment. Il n’avait pu que faire de son mieux pour lui épargner les souffrances. Ce fut pour lui un enfer que de voir la personne qu’il avait adoré mourir dans de si affreuses conditions. Louis croyait que le ciel s’acharnait contre lui.
Il avait songé au suicide pour se débarrasser de ces malheurs, mais cette solution prenait en lui l’allure d’une trahison envers sa destinée. Louis croyait qu’il n’arrive jamais rien à un individu sans avoir les ressources nécessaires pour les supporter. Cependant, il mettait souvent cette intuition en doute. Qui demande de souffrir sans être masochiste au point de devenir suicidaire? Nous sommes tous nés pour être heureux reprenait la première place dans ses pensées.
Pavane internationale 3
Est-ce que jouir est une parcelle de bonheur? Une chose est certaine, ça ne peut que contribuer à rendre la vie plus agréable pour ne pas dire soutenable.
Louis n’espérait tout de même pas trouver ainsi le grand amour, mais tout au plus quelques secondes qui lui feraient oublier le vide que créait en lui la mort des personnes aimées? Aussi, se présenta-t-il comme un gars à la recherche d’une aventure sexuelle et peut-être une amitié.
Il fut très surpris que sa photo incite un homme de Montréal à lui donner rendez-vous. Malgré ses 30ans, cet homme aimait les gars beaucoup plus âgés que lui. Il raconta comment il était tombé en amour avec son grand-père qui l’avait jadis initié. Depuis la disparition de celui-ci, il recherche son grand-père à travers la barbe de tous ceux qui se présentent à lui.
Louis accepta le rendez-vous, mais ne savait pas s’il y trouverait le moindre plaisir. Il n’avait jamais exploré l’aspect gai de sa personnalité et ne savait pas si la présence mâle saurait le contenter. Qui sait. Peut-être cela calmera-t-il la douleur intérieure qui le précipitait de plus en plus en plus vers le suicide.
17 Avril 2014
Mes livres interdits.
La censure. C’est incroyable, mon livre La liberté en péril, pourtant en vente partout, présenté à divers salons du livre, est interdit dans les bibliothèques des villes de Magog et Coaticook. Pourtant, je suis né à Magog et j’ai été élevé à Barnston, un petit village situé à cinq milles de Coaticook. D’ailleurs, Barnston fait maintenant partie de Coaticook.
La raison est simple : je suis à leur point de vue un pédophile, donc, il ne faut pas que j’existe dans le monde littéraire. On trouve certains des textes osés. Pourtant, dans nos bibliothèques, nous avons maintenant des sections adultes et jeunesses. Que j’aie joué aux fesses avec qui que ce soit ne regarde pas les dirigeants bornés de ces bibliothèques. Ce qui compte est la valeur littéraire de mes écrits.
Les Québécois sont devenus carrément paranoïaques dès qu’il est question de sexe. Même l’association des éditeurs songe à devoir censurer mes livres avant de les numériser de façon à pouvoir être lus sur les i Pad. C’est simplement écoeurant.
Dans la Charte des droits de la personne, il est dit que l’on doit protéger l’intégrité de tous les individus. Mais si tu es pédéraste, même la Commission oublie son devoir de défendre les individus contre la majorité.
J’ai le droit le plus strict de ne pas croire dans leur peur et leur folie morale en ce qui concerne le sexe, un outil religieux de domination humaine. Je n’ai pas tué comme les religions l’ont fait et ce sont pourtant elles qui sont protégées.
J’ai de plus en plus honte de l’intelligentsia québécoise.