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Radioactif 627

janvier 27, 2023

Radioactif  627    
Textes de 2013, p. 1631/1708

20 Décembre 2013

Bravo à la Cour suprême.

Bravo à la Cour suprême pour son jugement sur la prostitution. Est-ce qu’enfin on apprendra aux scrupuleux-ses de vivre leur vie et de laisser les autres vivre la leur en paix?

Cependant, ce jugement apporte aussi son lot de problèmes, on doit créer le plus tôt possible des balises qui permettront à individualiser son choix sexuel et avoir des lois basées sur le consentement mutuel et la non-violence. Comment peut-on admettre le proxénétisme?

La liberté sexuelle est une étape, mais habituellement le sexe est affaire de pègre, alors comment repenser cet aspect de la vie pour que ce soit le meilleur possible pour chaque individu et éviter que la pègre en profite. Il faudrait que le proxénétisme devienne le crime des crimes, après le meurtre.

Au moins, la morale ne sera plus la norme, mais dorénavant ce sera la sécurité et le bien-être des individus.


 23 Décembre 2013

La liberté sexuelle doit exister.


Ceux et celles qui veulent absolument interdire la prostitution se trompent de cible et voient la sexualité avec un esprit tordu.          

La prostitution est un droit individuel.           

Ce n’est pas pire de vendre la force de ses bras pour un salaire que de jouer aux fesses pour un salaire encore plus élevé. Ce qui est anormal, c’est la domination des proxénètes, domination qui se perpétuera tant et aussi longtemps que la prostitution sera illégale.      

La sexualité ne peut pas se vivre dans le plaisir et la joie si elle n’est pas un geste de liberté, un choix personnel.  Qui sommes-nous pour juger les prostitués (es)?   Comment peut-on parler en connaissance de cause, si on ne l’a pas expérimenté?       

Les chastes sont des ignares qui se croient investis de la vérité et qui décident que les prostituées (es) sont des êtres méprisables et inférieurs, une vision entretenue par les religions. Où est la différence entre la soumission et l’amour? Les féminounes et les religieux sont les seuls à interdire la prostitution. Pourtant dans les Évangiles, Marie-Madeleine est pardonnée parce qu’elle a su aimer.            

Chacun étant maître de son corps et de son esprit, il faut interdire toute forme de proxénétisme et cesser de voir la sexualité à travers les yeux pervertis des religions ou du discours des féminounes qui consciemment ou non nous replongent dans la morale sexuelle dépravée des religions.      

Tous les humains naissent sexués et mourront sexués. Personne ne choisit la force de sa libido laquelle donnera d’ailleurs naissance à sa personnalité. Il est temps que la science l’emporte contre la perception débile de la sexualité par les religions.     

En fait, il faut  s’assurer que les relations sexuelles soient libres et plaisantes d’où la nécessité d’un plein consentement.

26 Décembre 2013

La peur du sexe au Québec.

Depuis que je suis tout petit, je me demande pourquoi on devient aussi fou au Québec dès qu’il est question de sexe. Quel mal peut bien naître d’un petit jeu de fesse ou de docteur ?    

Une chose est certaine ce n’est pas violent et c’est loin de faire mal, bien au contraire. Pourquoi quelque chose d’aussi le fun peut-il être aussi dangereux que le prétendent les adultes ?       

Je croyais qu’il y avait un grand secret que je n’arrivais pas à comprendre. J’ai donc durant les 60 années de ma vie employé tous les moyens pour comprendre.

Le plus important pour saisir une telle folie, c’est de savoir d’où elle vient. Je crois que tout naît de l’ignorance et des religions qui ont combiné leur manière dépravée de voir le sexe aux peurs de la bourgeoisie. C’est du moins ce que m’enseignaient tous les écrits sur lesquels je suis tombé.         

Si leur manière de voir tient de l’ignorance que les hommes avaient de la sexualité pourquoi aujourd’hui avec la science continue-t-on à propager toutes ces bêtises qui rendent les gens complètement dépendants des enseignements religieux sur le sexe?

           2014

03 Janvier 2014

La marijuana

C’est fou comme les temps changent certaines façons de voir. En 1972, comme Rhinocéros, j’avais promis de légaliser la marijuana et de faire des Cantons de l’Est le grenier de la culture du pot, manière de résoudre nos problèmes économiques.

Aujourd’hui, c’est le Colorado qui empoche, car on a été assez intelligent pour comprendre.

La marijuana n’est pas dangereuse si on la contrôle, car elle serait moins forte si on la vendait en pharmacie. Elle permettrait aussi de soigner en diminuant la souffrance pour certains cancers.      

Le problème est que la mari est le territoire de la pègre, son appartenance. Les pushers n’aimeraient pas tellement ça, la légalisation.  Et, notre société repose sur un compromis avec la pègre– tu ne touches pas à notre territoire et nous ne te ferons pas de problèmes –.       

Le système est complètement basé sur ce compromis. Mieux vaut éviter un débordement de la pègre dans le civil.

05 Janvier 2014

Le faux débat


La prétendue perte d’emploi des musulmanes parce qu’on ne veut pas se conformer à la loi 60 est un faux débat. C’est plutôt le choix d‘une personne devenue si fanatique qu’elle confond religion et rites. La religion est à la base ce que l’on doit croire, c’est spirituel.

Les règles qui découlent des interprétations viennent d’humains qui sont souvent bornés dans leur manière de voir la sexualité, car, qu’on le veuille ou non, le voile est un signe sexuel bien plus qu’un signe religieux. Il faut en connaître l’histoire avant de sauter au plafond et traiter tout le monde de racistes.        

D’abord, le Coran n’exige pas le port du voile. Est-ce qu’une femme qui se conforme à la loi 60 serait renvoyée de sa religion? Absolument pas, plusieurs femmes musulmanes ne portent pas le voile. C’est comme notre religion. Il y a les principes, les Évangiles et des rites. Avant manger de la viande le vendredi, c’était péché mortel, aujourd’hui, presque tout le monde en mange. Serons- nous damnés ou exclus de la religion pour autant?          

La vérité est que la loi 60 remet en question l’immigration et l’intégration. Le Canada a créé le multiculturalisme pour nous noyer et ainsi tuer à jamais l’idée d’indépendance. Ce n’est pas étonnant que tous les fédérastes et toutes les féminounes se lèvent pour combattre ce qui empêcherait une assimilation pure et simple du Québec par asphyxie culturelle.   

Il est étonnant que des professeurs d’université aient l’impudeur de prétendre qu’un texte n’appartient plus à son auteur quand il est public. Quelle idiotie ! L’auteur sait mieux ce qu’il veut dire que celui qui l’interprète. La vérité a ses droits.

L’université ne semble pas nécessairement rendre plus intelligent.         

07 Janvier 2014

La sexualité dans le bas âge.

La sexualité quand tu es très jeune n’a, selon mon expérience, aucune forme d’importance. Je ne me rappelle pas avoir été obsédé par le sexe quand j’étais plus jeune, même si j’ai voulu explorer le sexe des autres garçons pour comparer.       

Quant au plaisir, ça n’existe pas tellement dans l’enfance. Tu peux te demander ce qui t’arrive quand tu bandes, mais jouer avec ton sexe ne te procure pas encore un plaisir marquant, ce qui changera totalement vers 10 ans et plus, selon chacun, soit au moment où tu commences à éjaculer.

Le problème avec le sexe quand tu es jeune, ce sont les adultes.       

Dès qu’il y a un nu, qu’on s’imagine la possibilité d’un jeu sexuel entre petits, les adultes deviennent littéralement fous. Cette folie est si vive qu’elle touche même le langage parce qu’on inculque la honte de certaines parties de ton corps.           

Cette folie n’est pas dans notre nature comme la libido et la sexualité, mais c’est le fruit de l’éducation janséniste. On fait croire faussement que l’enfant n’a pas de sexualité. C’est à partir de cette fausseté que l’on interprétera la sexualité pour le reste de notre vie.

Les religions pervertissent les individus dès leur entrée dans ce monde. Le mal s’inscrit à travers la réaction des adultes qui nous entourent d’autant plus qu’enfant tu recherches l’amour et l’approbation des plus âgés. Les paires prendront de l’importance avec l’adolescence.            

Freud a non seulement établi qu’il y a des stades de développement dans la prime enfance et que la plupart sont vécus avant cinq ans. Ces stades coïncident avec le développement de la conscience de soi. La symbolisation est le dernier stade et survient vers les premières années de l’adolescence. Ces stades arrivent aussi avec le développement du cerveau. Très tôt on a déjà une connaissance de son corps et la sexualité devient ton identité. Réprimer la sexualité, c’est insérer en toi une forme de honte et de culpabilisation. Si tu es élevé dans cette atmosphère, tu es à jamais dans le camp des perdants et des soumis.

Le problème vient aussi du fait que l’éducation ne se fait pas seulement à partir seulement de la parole, mais quand tu es jeune, le langage non verbal est l’instrument privilégié pour acquérir des savoirs.

09 Janvier 2014

Paris

Je capote. Pour la première fois de ma vie, une radio à Paris a lu un de mes textes sur ses ondes. On a lu Amérique, un poème dans mon recueil  La liberté en péril.

11 Janvier 2014

Dieudonné


La république a remporté la victoire sur Dieudonné, mais la liberté d’expression en souffre affreusement.         

Je ne peux pas juger du contenu des textes de Dieudonné, humoriste, je ne le connais pas, mais je vois dans l’intervention de l’État un moyen d’imposer sa philosophie selon laquelle tout le monde doit penser comme les grands patrons.

Par contre, si je suis d’accord que l’on puisse tout dire tant que l’on ne s’en prend pas à un individu ou que l’on ne prêche pas pour la violence ;   il m’appartient d’écouter et de décider si je vais payer pour entendre les propos d’un spectacle. Ayant visité un site d’extermination des juifs, je crois vraiment déplacé de s’en prendre à eux. Pour cette simple raison, je ne serais pas du nombre des spectateurs.

Par ailleurs, cette situation démontre jusqu’à quel point la censure existe toujours. Il a suffi ici que Martineau me prête des intentions dans le Journal de Montréal pour que des gens ne veuillent plus me parler pour le reste de leur vie. Pourtant, tous mes écrits affirmaient le contraire des allégations de Martineau. Même si règle générale, j’aime bien lire ces textes, il a créé une forme d’ostracisme dans certains milieux quant à tout ce que j’écris.     

Ainsi, même si mon livre La liberté en péril est en vente partout, que j’aie assisté à deux ou trois salons du livre pour ce livre, certaines bibliothèques le refusent encore.  

Pire, la Commission des droits leur donne raison en me disant que je n’ai qu’à recourir au service d’un bon avocat. (La Commission des droits  a été créée pour prendre la défense de ceux qui n’ont pas l’argent nécessaire pour faire prévaloir leur droit). 

Le système est à ce point pourri que les injustices nourrissent le système judiciaire. On ajoutait qu’en diffusant mes propos je ne pouvais pas m’attendre à autre chose, ce qui est en partie juste, mais tu penses toujours que les gens sont assez évolués pour être capables de discuter,  même si le sujet est très controversé.     

Cet ostracisme tue carrément toute possibilité de publier.
Pire, l’imprimeur de mon éditeur refuse d’imprimer mes textes avec les éditions du Temps, sous prétexte que l’on n’est pas d’accord avec ce que je pense sur le plan sexuel. C’est incroyable qu’en 2014 l’on soit aussi borné.

Je me sers de mon expérience de vie pour comprendre un phénomène humain et essayer de trouver une façon de respecter tout le monde, même ceux qui comme moi ne vivent pas avec la même morale que la majorité.       


12 Janvier 2014

Penser pour l’autre.

Comme je l’écrivais auparavant, petit, je ne pensais pas à la sexualité. La mort était pour moi plus préoccupante, même si elle était pour moi, des vaches dont les carcasses puaient dans le dépotoir.            

Je n’avais donc aucune raison en soi d’avoir peur. J’étais candidement noyé dans la beauté de la religion, de l’amour du prochain et de la beauté des êtres humains, particulièrement, les petits de mon âge, qu’ils viennent de partout ou aient une couleur de peau différente. Au contraire, les différences attiraient davantage mes curiosités physiologiques.

Je n’avais pas encore été perverti par ce que l’on appelle le péché. Je connaissais et ne comprenais absolument rien quand on parlait de sexualité et pourtant par le comportement des adultes, je savais déjà que pour un adulte le sexe est le pire des crimes. On nous apprend avant même que l’on comprenne que l’on est mauvais, si l’on s’intéresse à ce sujet. La pudeur est probablement la folie qui justifie toutes les guerres qui très souvent prennent racine dans les religions. Et, les religions sont obsédées par le sexe.       

Cependant, quand je suis arrivé à l’école ce fut tout à fait différent. La mort est devenue la grande peur.  J’avais une professeure qui s’amusait à nous raconter des histoires dans lesquelles des gens ne mouraient pas parce qu’ils priaient la vierge ou mouraient en allant communier parce qu’ils avaient communié en état de péché mortel. La débilité adulte ne peut pas laisser les enfants indifférents parce qu’ils ne savent pas que ce qu’on leur raconte est carrément débile.       

Une très grande partie de notre savoir vient de l’environnement. Si les adultes passent leur temps à décrier les homosexuels, tu apprends à faire de même. Et, si par malheur, tu l’es, que tu ne peux rien pour changer ta vie, que tu te crois par le fait même un pourri, tu risques fort d’être dans la liste des jeunes suicidés. Le pire, c’est qu’étant jeune,  si on te dit qu’un libertaire sexuel ou un gai est un pervers, tu le crois et tu te méprises si tu penses être de cette catégorie, bien malgré toi.

En somme, notre éducation au Québec est un crime contre les droits de la personne, car elle ne respecte pas l’intégrité intellectuelle des enfants. On les pousse à cause de l’environnement créé dans une réflexion que l’on a normalement que bien plus tard.     

En ce sens, notre morale qui condamne de donner naissance à un enfant en dehors du mariage ou aujourd’hui, d’être pédéraste est le sommet de l’esprit tordu et de la perversité.  La vraie perversité peut exister seulement quand il est question de sexualité où il y a violence et domination.

Que les autres jugent tes sentiments et croient mieux savoir ce que tu ressens que toi-même,  c’est la folie que l’on retrouvait lors des Inquisitions. C’est le propre de toutes les chasses aux sorcières. C’est le propre des adultes qui se croient investies de devoir faire ton éducation morale.          

L’aliénation est directement liée à l’ostracisme. On est souvent prêt à tout accepter pour se sentir aimer. C’est pourquoi c’est si important de penser comme tout le monde, même si tout le monde est dans le champ.
On disait que c’était impossible d’avoir raison quand tout le monde pensait autrement que toi.         

La terre n’était pas ronde, selon la religion, et pourtant elle l’a toujours été. Si t’avais le malheur de penser autrement que les aliénés qui se pliaient à cette croyance, tu étais l’être tout désigné pour finir au bucher.   

(Coïncidence : Renaud-Bray m’annonce aujourd’hui que mon livre  Le temps des cauchemars ne sera même pas en consignation, donc, en vente en librairie. Les copies s’accumuleront dans une chambre à la maison, en attendant ma mort et  probablement être mis à la poubelle.)  

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