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Radioactif 626

janvier 26, 2023

Radioactif 627
Textes de 2013, p. 1623/1708

01 Décembre 2013


Les religions conduisent à l’intolérance.

Les religions conduisent nécessairement à l’intolérance, car elles reposent surtout sur la pudeur, une manière de rejeter, de haïr ou avoir honte de son corps.

Malheureusement, elles oublient qu’elles devraient exister pour promouvoir l’amour en quantité et qualité; mais avec la notion de péché ou de mal, les religions créent deux classes d’individus ceux qui croient et les impies comme le dit l’Islam.         

Les religions, même si certaines appellent à la violence, au meurtre des homosexuels, à l’infériorisation systématique de la femme, sont protégées par le système judiciaire.       

Ainsi, nous avons une société qui privilégie la violence et condamne systématiquement la sexualité.

De ce cette manière, tout individu ayant honte de sa sexualité est prisonnier de la morale de la majorité reposant sur l’ignorance de la beauté du corps au détriment de l’esprit.   

W. Reich explique pourquoi dans notre société il est aussi important de garder les individus dans une forme de culpabilité ou de paranoïa afin d’avoir des travailleurs serviles.            

Cette réalité nous indique que finalement le système judiciaire, le bras armé de ceux qui se croient supérieurs maintiennent une institution criminelle au pouvoir. Non seulement les religions maintiennent leurs membres dans l’ignorance la plus totale, souvent dans une paranoïa qui ressemble à une fixation au passé; mais elles tentent de nous garder dans leur enseignement contre nature, car l’homme est autant un corps qu’une âme.       

Les religions sont créées par les hommes et cherchent à dominer par la morale la sensibilité et l’émotivité des individus.           

Pendant que l’on pense à la sexualité, on oublie de voir comment les humains sont esclaves d’une poignée de riches, lesquels détiennent le seul pouvoir réel.          

11 Décembre 2013

Dans l’ombre de mes rêves



Drôle de période ! Je dois vivre ce que mes psys appelaient « ma névrose » quand j’avais une vingtaine d’années. J’aurais eu un sérieux manque d’ordre, un fouillis général dans mon petit cerveau.

En réalité, j’en étais à me définir et j’envoyais promener la société que je voulais pourtant aimer jusqu’à la sainteté. Je sautais à grande vitesse dans les culpabilités à cause de mes goûts sexuels bien évidemment.

Je vivais de plaisir et je me culpabilisais de le faire, car dans les religions plus tu souffres plus tu es saint. Une connerie née des frustrations de ceux qui nous dirigent moralement et qui se refusent le plaisir. Des masochistes aveugles.

Je viens de terminer mon troisième CD, CENSURÉ. Il s’agit de tous les textes littéraires : romans, nouvelles littéraires, théâtre et même une tentative de scénario pour un film. Pourtant, je ne sais pas ce que je devrais faire de ma vie. Est-ce qu’il me reste une vie? Celle de l’oublié probablement.         

Ça ne donne rien d’écrire. Même L’Arc-en-ciel littéraire au début ne voulait rien savoir de moi. On disait même que je nuisais à la maison d’édition juste à me rendre au lancement. Ça permettait à ma blonde de dire que même les gais ne veulent pas de moi.    

Pourtant, La liberté en péril a été publiée à la suite de Sophie voudrait savoir. Dans le cas de Sophie, j’ai participé au concours, mais mon texte n’a pas été retenu. J’ai payé et j’ai participé; mais j’avais été invité par Réjean Roy. Pour lui, c’était déjà de la bravoure que de me publier.   

Dans le cas de La Liberté en péril, on m’a dit que ce livre a vu le jour parce que Marcel Raymond l’aurait demandé avant sa mort. Ce serait un cadeau qu’il m’a fait. Sans le savoir, Marcel m’en a fait un bien meilleur quand il m’a dit un jour qu’on lui a confirmé que je fus un très bon professeur. C’est la chose dont je suis le plus fier.     

Actuellement, ma névrose est que j’ai tellement de choses à faire que je ne sais plus lesquelles choisir. Vivre, écrire ou publier? Une chose est certaine je n’en ai pas pour bien des décennies.       

12 Décembre 2013

La tête enflée.

Dans le fond, Doriane Laperle a raison : je suis une tête enflée.   

Je suis dévoré par la curiosité et la recherche perpétuelle d’un nouveau plaisir. Je voudrais être un écrivain reconnu, mais je ne suis pas lu. Je le disais d’ailleurs dans REJEAN, dès le début de ma carrière d’écrivain. Donc, je l’ai toujours su, même si je fais semblant de l’ignorer.        

J’aurais bien aimé vivre le feeling d’être « quelqu’un, un petit peu plus grand que nature », genre un héros national, un révolutionnaire qui a réussi son coup. Ça doit te chatouiller les tripes quand une foule te crie bravo.

C’est quand même mieux que devoir s’auto adorer. Par contre, je me suffis nettement de ma petite popularité actuelle. Je suis très fier de ce que j’ai fait de ma vie et du refus de compromis qui m’a toujours animé. Je sais reconnaître ma folie.  

J’ai réussi à me faire censurer partout dans un pays qui prétend à la liberté d’expression. Selon la Commission des droits, je devais m’y attendre avec mes positions sur la sexualité. La Commission s’est prostituée jusqu’à modifier l’esprit de la Charte des droits de la personne, tel qu’on l’avait pensé. On ne respecte plus l’intégrité physique et morale des jeunes. Au Québec, il faut penser comme tout le monde.            

Je fais une différence entre la pédophilie et la pédérastie, entre ce qui est violent et ce qui est plaisir, ce qui ne plait pas aux féminounes qui dirigent maintenant notre façon de penser la sexualité avec la même approche et les mêmes stupidités que les curés nous ont enseigné. On vit comme si la science n’existait pas.

Je trouve la société débile. Je crois toujours que les malades mentaux sont ceux qui voient du mal dans le sexe, à moins qu’il y ait violence ou domination. Les gens sont si aliénés qu’ils ne se rendent même pas compte que c’est ce que nous offrent les religions depuis des siècles. La peur du sexe permet aux dirigeants d’investir des fortunes dans les détournements de fonds.        

Avec le temps, je dois me rendre compte que personne n’est intéressé par ce que j’écris. Je suis le seul à me croire intelligent. Je ne sais même pas si une seule personne lit mes textes sur radioactif.tv et le pire, ça n’a pas d’importance.

C’est très frustrant; mais en même temps, c’est un grand avantage.          

J’ai passé ma vie à écrire en croyant que mes divines paroles avaient une importance exceptionnelle pour en arriver à la création de la République démocratique du Québec.

Pire, j’ai à plus d’une reprise manifesté mon opinion alors que je croyais que je pourrais être tué. Je pensais vraiment influencer le cours des choses.     

Croire dans le besoin d’un pays à ce point, c’est semble-t-il un peu fou; mais je demeure très profondément convaincu que seule l’indépendance du Québec nous permettra d’échapper à la mafia mondiale qui, elle, ne s’occupe pas de pédophilie pour assommer les plus naïfs, mais une mafia qui crée des guerres locales pour améliorer ses performances économiques. Une mafia qui ne rêve que de profits comme dans la Commission Charbonneau, mais à l’échelle planétaire.

Bizarre que l’on n’ait pas l’argent pour continuer un service postal individuel au Canada alors qu’on trouve des milliards pour acheter des armes dont on a pas besoin ou construire des stades qui resteront plutôt vides.

Nos dirigeants sont partie prenante de la grande mafia économique.      

Je suis malade, mais tellement moins que notre système.

16 Décembre 2013

Mémoire sur la laïcité – Loi 60

Par Jean Simoneau          

Pour un débat rationnel et non purement émotif, la charte ou loi 60 doit absolument déborder le cadre du port des signes religieux dans la fonction publique.

On doit par exemple éliminer tous les cours sur les religions avant le CÉGEP, c’est-à-dire s’assurer que les jeunes ont l’âge de décider par eux-mêmes de ce qu’ils doivent penser. L’éducation doit avoir comme premier but de nous conduire à l’autonomie personnelle et à une conscience individuelle. Puisque le Québec a décidé d’avoir des écoles linguistiques, aucune institution qui enseigne la religion ne devrait être subventionnée.          

La loi 60 doit être le début d’une profonde réflexion philosophique sur les valeurs qui doivent orienter ce que nous voulons que le Québec de demain soit. Par exemple, être libre, démocrate, pacifique, tolérant, honnête, généreux et respectueux de la nature. Ces vertus pourraient être à la base de nos actions comme société. Un sujet qui pourrait éventuellement être débattu en vue de la création d’une constitution de la République démocratique du Québec et la définition de la citoyenneté québécoise. Qui sommes-nous? Quel genre de pays voulons-nous?

Nous prendrions probablement conscience à travers ce débat que les valeurs canadiennes sont loin d’être les mêmes que celles du Québec.          

Évidemment, les signes religieux occupent toute la place parce que des pays souffrent encore de l’intolérance des religions qui donnent naissance à toutes sortes de discriminations et conduisent souvent à des guerres locales.   

La charia est une loi criminelle qui non seulement place les femmes dans une classe sociale totalement inférieure, mais va même jusqu’à inciter aux meurtres des homosexuels. Les castes religieuses en Asie sont de même nature. Les femmes sont des membres inférieurs.  

On pourrait dire que ce problème ne concerne pas le Québec, mais le passé nous apprend comment les pays européens se sont placés dans une situation intenable, car on n’avait pas compris le fonctionnement de l’invasion religieuse qui se doit d’abord d’être très discrète si on ne veut pas la faire échouer. Il est intéressant de voir comment la natalité et l’immigration furent importantes dans la mise en place de ce problème.       

Je rappellerai que des centaines de personnes en Afrique et en Asie sont tuées toutes les semaines pour des motifs religieux qui ne le sont pas, car être musulman est une chose, être un fidèle de l’Islam dans ses divisions en est une autre.

Il serait intéressant que les Québécois soient informés sur ce qui se passe dans le monde quant aux religions. On se rendrait vite compte que les religions ne sont pas que des institutions spirituelles, mais des multinationales affreusement riches grâce à la domination de leur morale. L’Islam n’est pas une religion, mais un pouvoir politique qui kidnappe la religion musulmane. L’Islam désire grâce à la charia dominer un jour le monde. Ce n’est pas un fait unique dans l’histoire des religions. Les protestants existent parce que la Rome chrétienne abusait des reliques pour étendre son pouvoir et nourrir son portefeuille. Les dieux romains ont avalé les dieux grecs parce qu’ils étaient ceux des conquérants. Chaque fois ces guerres religieuses ont été très sanglantes. Heureusement, c’est le passé; mais est-il si lointain? Bizarre que l’on défende autant les religions quand on a lu leur histoire.      

Quand je fus reçu chez les musulmans parce que, pour comprendre mes enfants, j’avais lu deux fois le Coran et je pouvais en toute conscience répondre oui aux questions d’initiation; on m’a aussi offert de parfaire ma connaissance au Pakistan, car on croyait que la France serait musulmane en 20 ans et l’Europe en 30. Ce qui se déroule en Europe se passe aussi dans d’autres pays d’Afrique et d’Asie. Pourquoi serions-nous différents des autres continents? L’Islam tient son pouvoir au nombre et doit démontrer sa force par l’apparence du corps.  

Presque tous les mouvements d’islamisation sont appuyés par la très riche Arabie Saoudite. Est-ce que M. Couillard, qui en revient, défend davantage le Québec que l’Arabie Saoudite quand il dit qu’on devra lui passer sur le corps avant d’accepter la charte? Oui, je suis islamophobe parce que je respecte la religion musulmane.         

Il est à souhaiter qu’après l’adoption de cette loi on examine les valeurs qui devraient marquer l’aménagement d’une constitution québécoise et la possibilité de créer une Cour suprême du Québec afin d’être les uniques responsables de notre manière de vivre. On n’a pas à être l’esclave d’une Cour suprême étrangère.

L’Assemblée nationale doit être le maître suprême sur notre territoire, car il lui appartient de créer les lois. La Cour suprême doit selon son rôle déterminer si une loi est opposée à d’autres lois et ainsi être réaménagée de manière à respecter la logique de nos règles. Étant donné nos différences profondes avec le Canada il faut d’urgence, si on se respecte, devenir un pays indépendant.     

La solidarité d’une nation ne tient pas qu’à sa religion, mais à sa langue et sa culture. L’histoire nous démontre que les religions nous entraînent toutes vers des discriminations, parfois à des guerres, parce qu’elles définissent les classes sociales et le rôle des individus dans une société reposant sur la hiérarchie. C’est aussi pourquoi la loi 60 doit proclamer l’égalité entre tous les individus.       

Il suffit de se rappeler les Croisades et l’Inquisition. Plus près de nous, on a qu’à écouter les nouvelles internationales pour comprendre que ce problème est vécu sur tous les continents maintenant. Toute forme de fanatisme conduit à la violence.

À mon sens, sur le plan spirituel, toutes les religions sont bonnes; mais dès qu’on examine les actions qui naissent de leur morale, on s’aperçoit que les pieds ne suivent pas les babines, car les règles et les rites sont des inventions humaines basées principalement sur un phénomène de projection comme dirait Freud. Pourquoi ces rites seraient-ils inchangeables?           


Rites et religions.   


Nous sommes pris dans le débat de l’habillement parce que nous confondons rites et religions; religion et spiritualité. Toutes les religions ont leurs rites, leurs règles pour influencer notre manière de vivre, mais ces rites sont des inventions humaines et non la foi et les règles que Dieu nous invite à vivre si on croit dans les religions.     

Par exemple, on allait en enfer si on touchait l’hostie; aujourd’hui nous prenons tous l’hostie dans la main pour communier. Je n’aimerais pas m’appeler St-Pierre pour départager ceux qui iront au ciel de ceux qui vont en enfer. Selon les religions on se rend au ciel par un tout petit sentier, mais à l’enfer par autoroute. Pourquoi faut-il nécessairement souffrir pour aller au ciel?    

Le voile est un rite que seuls certains musulmans préconisent ici. Le voile n’est pas une obligation religieuse, car le Coran ne l’oblige pas. Ceux qui prétendent que c’est une obligation religieuse ne font qu’interpréter la parole du prophète Mahomet, car une bonne partie des musulmanes vivent sans respecter ce rite et pourtant elles ne sont pas chassées, elles peuvent se présenter voilées à la mosquée et participer à leur religion, dans une salle située à l’arrière de la salle des prières réservée aux mâles.            

Personnellement, je crois que les religions doivent se vivre en chacun de nous et dans le temple de notre choix. La religion est un choix absolument privé et individuel. L’imposer aux autres directement ou par des symboles c’est manquer de respect pour les autres individus qui ne sont pas obligés de croire la même chose.

En fait, le voile si on étudie son histoire est un symbole sexuel plutôt que religieux; car sa fonction est d’éliminer les cheveux qui représentent le pubis féminin. Une pudeur excessive est un dérèglement émotif promu par les religions.

Quoiqu’en pense la Commission des droits, ses interprétations voguent souvent à l’encontre de l’esprit qui a défini pourquoi la Charte des droits de la personne a été acceptée au Québec. Cette distorsion vient du fait que le fédéral nous en a imposé une autre. Ce colonialisme devient une véritable aliénation parce qu’on oublie les raisons de l’existence des règles.         

D’ailleurs, ce n’est pas parce qu’on ne vit pas selon toutes les règles d’une religion que l’on ne fait pas partie de cette religion. Combien sont catholiques et ne fréquentent plus l’église? Où est le droit fondamental de la liberté de conscience?

Le droit aux religions vient de la peur du communisme qui interdisait toutes les religions. Or le droit d’exister des religions devrait se limiter au droit de pratiquer la religion de son choix chez soi et dans le temple de son choix. Ce que permet la loi 60.

La loi 60 s’en prend au prosélytisme religieux et non au droit de vivre sa religion. Éliminer certains rites permettra une meilleure cohésion sociale. On n’aura pas ainsi à avoir peur d’appeler un sapin de Noël, un arbre de Noël et non un arbre de vie. Qu’arrivera-t-il quand on commencera à revendiquer que Jésus n’est pas Dieu, mais un prophète? Où cela s’arrêtera-t-il?   

Vouloir priver les autres de leurs croyances parce que celles-ci choquent la sienne, c’est une forme d’irrespect par fanatisme dans une société qui veut respecter toutes les religions.       

Le besoin de démontrer ta foi est une forme de prosélytisme en soi. Je ne suis pas plus catholique parce que je porte une croix et je ne suis pas une meilleure musulmane parce que je porte un voile. Je ne porte pas la barbe parce que Dieu (Allah) me trouve plus beau ainsi que le prétendent certains interprètes de Mahomet.


Forcer les autres à te voir exhiber ta foi est un choix qui ne respecte pas le choix des autres qui appellent à la neutralité religieuse dans la vie publique.     

La religion comme la sexualité sont strictement du domaine de la vie privée.     

Les rites religieux doivent être conformes aux lois civiles du pays. Ces dernières doivent avoir préséance sur les rites religieux.            

Quant à l’urgence d’agir, on a qu’à regarder l’espace que le présent débat occupe alors qu’il a été provoqué que par quelques demandes d’accommodements raisonnables pour voir ce qui en serait s’il était tenu dans 15 ans alors que l’immigration sera plus de 50% de la population. Ce sera le bordel total, car les « de souche » seront minoritaires et se feront imposer une manière de vie qui n’est pas la leur.            

On doit interdire le niqab sur notre territoire en tout temps pour des raisons de sécurité.

Quant à moi, le voile musulman ne me dérange absolument pas. Son interdit doit strictement se limiter à la fonction publique pour bien faire valoir la neutralité religieuse de l’état.         

Quant à la barbe, c’est aussi un rite religieux pour certains, mais on doit s’en remettre comme au voile à sa symbolique selon les circonstances. Pour certains la barbe, c’est une obligation religieuse, pour d’autres une marque de révolution et pour les plus jeunes c’est le Père Noël. Il faut donc apprendre la tolérance dans l’espace public pourvu qu’un rite respecte les autres. La seule limite dans la liberté doit être la violence.      

D’ailleurs, je remarque que l’on parle toujours de l’égalité homme femme alors qu’on devrait parler plutôt d’égalité homme femme et enfant; car les enfants ont aussi des droits reconnus. Leur protection ne doit-elle pas s’étendre autant à leur cerveau qu’à leur sexe? Même là le fédéral nous a imposé sa façon de voir en changeant l’âge du consentement de 14 à 16 ans.  

Personnellement, je trouve insultant que le fédéral et la Cour suprême se mêlent de ce qui ne les regarde pas. Ce débat sur la laïcité appartient aux Québécois et à eux seuls, si nous sommes vraiment une société distincte, une nation.          

Si la charte est acceptée, il faudrait à l’avenir que tous les immigrants et immigrantes avant de venir ici connaissent exactement là où l’on se situe dans nos valeurs au Québec. Personne ne doit avoir la mauvaise surprise de se retrouver dans une situation infernale parce qu’on n’a pas eu l’honnêteté de bien l’informer avant de venir ici. L’état ne choisit pas ton appartenance religieuse en interdisant un rite. Si tu fais le choix de privilégier ce rite, tu repousses toi-même l’ouverture d’esprit que certaines fonctions exigent; c’est un choix personnel que tu dois assumer.       

Pour ce qui est de l’application de la charte, il serait sage de définir la tolérance et s’assurer qu’une tolérance temporaire ne devienne pas permanente. Heureusement, en envisageant immédiatement la laïcité de l’état, on a encore le temps de pouvoir changer les choses.      

Je termine par une petite anecdote. Devant subir une intervention chirurgicale, je pensais plutôt à la charte, un moyen de ne pas penser au mal à venir. J’ai demandé à une infirmière ce qu’elle en pensait, car on m’avait dit qu’avec le voile le patient serait protégé pour qu’il ne tombe pas un cheveu sur sa blessure, ce qui me semble d’une logique absolu; mais cette infirmière m’a fait remarquer qu’en ayant ainsi le même vêtement partout, tout le temps, le voile devient une forme de transport en commun pour les virus et les bactéries. Cette image m’a bien fait rigoler.

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