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Radioactif 621

janvier 21, 2023

Radioactif  621

16 Avril 2013

La censure au Québec.

Magog, 20 mars 2013        

Commission des droits de la personne
360, rue St-Jacques, deuxième étage,  
Montréal H2Y 1P5

Quand la protection devient de l’ostracisme           
La censure québécoise
 


Je porte plainte contre la bibliothèque du Memphrémagog qui refuse mon livre La liberté en péril alors que cette bibliothèque a, comme toutes les bibliothèques, une section adulte et une section enfant.            

Ce geste crée ainsi une forme de censure injustifiable, un geste contre la liberté d’expression au Québec. Tout le système de distribution des livres, les possibilités de marketing et d’octrois, même de crédits d’impôt devraient reposer sur le droit d’une distribution équitable et non sur une dictature idéologique religieuse capable de censurer tout ce qui s’écrit au Québec, surtout lorsqu’on aborde de près ou de loin le sujet de la sexualité.

Qu’on ne l’achète pas, c’est un choix; mais qu’on le refuse totalement, même en don, c’est de la censure et un manque à mon droit à la liberté d’expression. Pourquoi un lecteur ne peut-il pas avoir accès dans une bibliothèque publique à un livre, sous prétexte que la direction n’aime pas ce qui est écrit dans ce livre? On m’a informé qu’on ne trouvait pas mon livre alors que je savais avoir donné un exemplaire.            

Comme le disait un célèbre psychiatre Boris Cyrulnik, neuropsychiatre, dans Le bonheur, ça s’apprend, la surprotection est la pire chose qui puisse arriver à un individu. C’est tout aussi vrai avec un peuple que l’on prive du droit de lire ce qui s’écrit, sous prétexte de le protéger contre les idées exprimées.   

Je ferai remarquer que ce livre est en vente partout et ne comporte aucun élément pornographique ou autre. Il n’incite personne à quoi que ce soit.  

Comme le disait si bien Michael Ignatieff dans La révolution des droits : « Le respect signifie simplement que l’on accepte d’écouter ce que l’on préférerait de ne pas entendre. » (p.36)  

Ce livre ne contient rien de litigieux en soi, c’est une réflexion sur ma vie et les expériences vécues. Il est présenté dans les salons du livre du Québec. C’est un retour sur ma poésie.          

Le système a créé une littérature de la jeunesse pour les bibliothèques publiques. Or, j’ai demandé, en donnant mon livre à la bibliothèque, qu’il soit classé dans la section « adulte » , car à mon avis la morale canadienne sur la sexualité tient plus de la paranoïa que de l’intelligence. Elle repose sur les religions et non sur des vérités scientifiques. J’ai étudié le sujet durant des années avant d’en venir à cette conclusion.  

C’est étonnant que les gouvernements multiplient les dépenses contre l’homophobie et acceptent en même temps une censure religieuse qui s’attaque à la liberté de conscience et de pensée individuelle. Personne ne devrait être obligé de croire qu’un attouchement sexuel sans violence soit puni d’ostracisme et soit plus dangereux (et puni comme tel), que le meurtre d’enfants ou la consommation d’alcool au volant entrainant la mort.  Pourtant, c’est ce qui se passe présentement au Canada.      

L’atmosphère créée par la répression sexuelle en est une de honte, de mésestime de soi et conduit bien des jeunes adolescents à se suicider quand ils se découvrent différents. La haine sociale maintenue face à la sexualité par les religions et les médias est le principal responsable des suicides chez les adolescents qui n’arrivent pas à comprendre ce qui les touche individuellement et le jugement social. C’est exactement ce que je dénonce dans mes écrits.          

Faites n’importe quelle étude sérieuse et vous ne trouverez aucune raison valable d’interdire la liberté sexuelle tant qu’elle est absente de violence ou de domination, ce que j’écris dans mes livres.        

Au contraire, si on mettait autant d’acharnement à combattre la violence (vol, meurtre, viol) que la sexualité nous aurions une société dans laquelle nous pourrions compter sur la compassion. La morale religieuse conduit à tous les excès de discrimination.          

De plus, les bibliothèques sont des institutions publiques et personne dans ces institutions n’a un pouvoir de censure. On fait semblant au Québec que la censure a été abolie, mais on la pratique sans cesse.           

Il est temps que le Québec s’écarte de la pensée religieuse en ce qui a trait à la sexualité et donne le droit à ceux qui ne pensent pas comme la majorité de pouvoir s’exprimer.          

Je considère ce refus comme une attaque à mes droits de citoyen, de mes droits d’expression et, je crois, avoir le droit de dire que les règles sociales mises de l’avant maintenant créent plus de tort à notre société que ce que j’écris.            

22 Avril 2013

La réponse de la Commission des droits.

J’ai reçu le 4 avril 2013, la réponse de Commission de la protection et de la défense des droits, bureau de Sherbrooke. Même si on dit que c’est confidentiel, en voici le contenu.         

Nous avons pris connaissance de votre correspondance datée du 20 mars 2013.

La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse du Québec est l’organisme chargé d’assurer, par toutes les mesures appropriées, la promotion et le respect des principes contenus dans la Charte des droits et libertés de la personne du Québec (L.R.Q.c.C-12). Elle doit également assurer la promotion et de respect des droits reconnus à l’enfant par la Loi sur la protection de la jeunesse.    

À titre indicatif, notez que la Commission peut recevoir une plainte et faire enquête, notamment, dans les cas suivants :    

* discrimination et harcèlement fondés sur  l’un ou l’autre des motifs énumérés à l’article 10 de Charte;            

* en matière d’antécédents judiciaires, mais uniquement les situations qui touchent le secteur du travail (art. 18.2);     

* sur demande ou de sa propre initiative, dans les cas d’exploitation de personnes âgées ou handicapées (art 48, 1è alinéa).

Dans les circonstances, et vu l’objet de votre demande, nous vous conseillons de vous adresser à un avocat qui, croyons-nous, est plus approprié pour répondre à vos interrogations.        

Francis Lavoie


26 Avril 2013

On fait sec.

Je ne suis pas très fier de ceux qui dirigent le Québec actuellement et je pense de plus en plus comme mon ami Claude que les partis politiques sont les pires ennemis du développement du Québec. La chicane pour le pouvoir l’emporte très nettement sur le besoin de changement à tel point que personne n’ose parler d’indépendance.

Comment sous prétexte de garder la barre le Parti québécois accepte-t-il de jouer à la roulette russe avec l’avenir du français ? Le problème de la langue ne se pose pas à l’extérieur de Montréal. Ici, on ne fait pas une crise linguistique, chacun s’efforce de communiquer plutôt que de se cantonner sur des positions qui sont souvent hautement émotives. Le seul compromis que le PQ peut faire est sur le statut bilingue, car d’une manière ou d’une autre, les anglophones auront toujours tous les services dans leur langue qu’ils soient reconnus bilingues ou pas. Eux, ils pourront faire appel à la Commission des droits et se faire entendre. Il suffit d’être du côté de l’assimilation pour avoir droit au chapitre dans nos institutions ou encore faire partie d’une religion ou de la pègre puisque les gens de la mafia se font payer leurs procès par les Droits de la personne. Nos institutions font comme les partis politiques, ils défendent leur intérêt qui se confond à celui du système.         

C’est incroyable que le PQ soit au pied du mur pour faire accepter une loi qui a les doigts coupés. Comment peut-on être assez bas pour que le parti libéral refuse de se joindre au PQ sur un plan aussi crucial que la langue ? Il faut être sans cœur et sans valeur pour refuser de défendre ce qui constitue l’essentiel de la nation québécoise.      

Les libéraux se sont peinturés dans le coin en allant chercher l’appui des anglophones alors qu’on essaie de nous noyer avec l’immigration pour nous assimiler lentement. Ce sont vraiment les défenseurs des anglophones, des big boss, du multiculturalisme, en fait les valets de la mafia mondiale qu’est le système économique.   

Rien de surprenant là-dedans. Notre vrai problème c’est que pendant que les Québécois se chicanent entre eux, les fédérastes changent tellement les règles du jeu que l’on peut dire que l’Assemblée nationale est totalement impuissante à imposer ce qui est bien pour le Québec.          

Mais, que les francophones soient assez masochistes pour suivre Philippe Couillard simplement parce qu’il a l’air d’un bon gars, d’un bon père, c’est plus que du masochisme, c’est un appel à la disparition.            

On est rendu tellement moumoune au Québec qu’il ne faut plus défendre ce que l’on est sans passer pour des racistes. On n’a pas assez de couilles pour se défendre.

Je n’en demeure pas moins pour l’instant qu’il faut permettre au Parti québécois de devenir majoritaire afin de savoir ce qu’il a dans le ventre, car jusqu’à maintenant ce n’est pas très reluisant, sauf quand on a des nouvelles venant du ministre de la Santé, Réjean Hébert. Au moins lui, il garde le cap vers les buts qu’il s’était fixés.        

Il faudrait trouver un moyen de pouvoir faire l’indépendance sans les partis politiques, car jamais aucun d’eux ne sera assez sincère pour défendre réellement cette avenue d’avenir.

30 Avril 2013

Larocque -Lapierre: des tordus.



J’ai recompris, en écoutant dimanche dernier Larocque-Lapierre, pourquoi Madame Marois est si basse dans les intentions de vote. Les commentateurs politiques.

Pour faire semblant d’être neutre, on ne peut pas ne pas critiquer les actions du PQ. Il faut chercher tout ce qui ne va pas plutôt que d’être objectif. Qui cherche la bataille avec une loi sur l’emploi qui va à l’encontre du bien collectif des Québécois ? Les fédérastes et pourtant les commentateurs continuent de prétendre que c’est le PQ qui cherche la bataille en dénonçant ce problème.    

Ces deux animateurs ne sont pas des journalistes honnêtes en prétendant être objectifs, car ce sont des journalistes de combat pour le compte de l’Opposition, particulièrement, libérale et la CAQ. Une opposition qui ne voit absolument rien de bien dans tout ce que fait ou fera le gouvernement.  C’est évident, car ils font le combat fédéraste en se présentant comme des chefs provinciaux. Ils sont chefs de la succursale québécoise du Canada et sont fiers de l’être.            

La loi fédéraste sur l’emploi démontre jusqu’à quel point le fédéralisme ne veut rien savoir du Québec, sauf pour les impôts récoltés. On ne semble même pas se rendre compte quand on est libéral ou caquiste qu’il est impossible de planifier un avenir pour le Québec tant et aussi longtemps que le fédéral pourra venir tout modifier par ses nouvelles règles.  

C’est étonnant que TVA continue d’avoir des commentateurs aussi tordus. Ils ne sont même pas capables de juger de ce qui se passe. Ils sont tellement rouges que les tomates ont honte de leur couleur. Madame Marois s’en est tiré royalement. J’en étais tout aussi fier que j’avais été en maudit des règles pour obtenir le déficit zéro, une obsession de Lucien Bouchard qui n’a pas encore compris que la véritable mafia c’est le système économique mondial.          

Je m’efforce pour ne pas être indûment influencé d’écouter le moins d’informations possibles et de lire le moins de journaux pour comprendre un peu comment raisonnent nos Québécois. Je veux ressentir à partir de ce que j’entends et non ce que je lis dans les journaux. Mais, je redeviendrai le journaliste de combat pour l’indépendance.      

Inutile de dire que la partialité de Larocque-Lapierre confirme le combat que mènent les journaux fédérastes (libéral-Caq confondus) contre l’indépendance du Québec. Comme les princes serviles, ils cherchent tous les poux possibles sur la tête du PQ, car ça divise les indépendantistes. Ce ne serait pas un problème, s’ils avaient un minimum d’impartialité; mais is ne cachent même pas jusqu’à quel point ils sont teints en rouge. Le pire, on dirait que les Québécois restent figés aux questions.

Les journaux servent à créer l’atmosphère en politique. Leur orientation est de plus en plus celle de leurs patrons.

06 Mai 2013

Peut-on s’en sortir?

Les politiciens n’ont plus besoin des journaux pour mousser le cynisme face à la vie politique, ils n’ont qu’à ouvrir la bouche.                   

Le Québec, à mon avis, ne s’en sortira jamais, s’il n’a pas l’intelligence de tenir rapidement une élection et un référendum qui le situe d’une manière définitive dans son choix d’appartenir au Canada ou de devenir un pays.    

Le choix du pays est le choix de notre mode de vie.  

Le congrès sur la divergence nationale en vue de créer un pays n’est pas encore tenu que les chefs des formations politiques ont la tête tellement grosse à l’idée du pouvoir qu’ils se campent dans l’idée d’aucun compromis. Des têtes enflées ou des gens qui sont incapables de sortir de leurs intérêts de parti politique? Pense-t-on du côté indépendantiste que nous accepterons encore longtemps de nous servir de l’idée d’un pays pour créer une nouvelle classe de « carriéristes de l’indépendance »?     

L’indépendance est devenue le  » nanane  » dont les partis souverainistes (un nom de compromis) se servent pour garder leurs brebis; mais les brebis commencent à être tannées de voir que ce projet essentiel pour le bien des Québécois est toujours tué par l’absence d’éducation populaire. On n’est pas indépendantiste seulement pour être le contraire de fédéraste. On a trop de partis souverainistes, mais on n’en a pas un maudit qui fait de l’éducation populaire pour permettre aux gens de comprendre la nature des vrais enjeux.   

Comment peut-on prétendre que la Constitution c’est une vieille chicane quand c’est la loi qui régit toutes nos vies? Le Québec comme nation glisse inexorablement et lentement vers l’assimilation et sa disparition. Même ceux de qui on serait en droit d’attendre des gestes qui nous rendent de plus en plus maîtres chez nous cherchent d’abord le pouvoir pour eux.  

Comment un Philippe Couillard peut-il se présenter comme le défenseur des anglophones, des big boss et des fédérastes sans que son parti soit voué à la disparition? Nous sommes un peuple de détails, on ne peut pas ou on ne veut pas avoir de vue d’ensemble. On ne veut pas aller au fonds des choses. On n’a pas le courage de décider qui nous sommes. On est un peuple qui pour avoir la paix est prêt à sacrifier son identité. De bons petits catholiques !     

Qu’on le veuille ou non, la lutte pour l’indépendance aujourd’hui est la même que pour avoir un gouvernement responsable du temps des Patriotes. On voulait alors que notre gouvernement du Québec ait plein pouvoir comme aujourd’hui.

Si on est déjà à genoux avant la bataille contre le fédéralisme, imaginons ce que ce sera quand le fédéral passera davantage à l’attaque. Il le fait déjà en voulant réviser l’histoire. Pire on s’américanise au point d’avoir une association qui demande que les écoles soient protégées par des gardes armées comme chez nos voisins républicains débiles.           

À droite toute, il me semble que c’est un poème que j’ai écrit au début du siècle.

11 Mai 2013

La très libérale ville de Laval !


C’est étrange que les sondages placent encore Philippe Couillard en tête dans les sondages alors que ce dernier est déjà soupçonné d’avoir contribué aux plans de son ami qui est maintenant accusé de fraude et, somme toute, le gouvernement Marois n’a rien fait d’assez grave pour être renié.  

Pourtant, on continue toujours d’entendre « la Marois je ne peux pas la sentir ». Un préjugé débile, mais qui a encore vie dans certains milieux souverainistes. Elle est là et elle n’est pas si mauvaise que ça. Sauf que le PQ a le reculons beaucoup trop facile. La descendre tout le temps, c’est se tirer dans les pieds.            

Les gens ne semblent pas faire le lien entre le gouvernement municipal de Laval et le parti libéral auquel les acteurs appartenaient. Ils ont oublié que le parti libéral fédéral de Justin Trudeau est celui qui a le plus écrasé le Québec, qui a mené les commandites et qui l’a mis dans une camisole de force avec la loi de la clarté et la fameuse partition. Ce n’est pas en changeant le chef que tu changes le parti. La preuve Couillard est moins nationaliste que je l’aurais cru.       

Pire, si les souverainistes ne peuvent pas s’entendre, ils mettent eux-mêmes les fédéralistes au pouvoir. Les gens se disent comment peuvent-ils faire un pays s’ils ne peuvent même pas s’entendre entre eux. Les grosses têtes semblent croire que le pouvoir est plus important que l’indépendance, ce qui revient à dire que leurs intérêts personnels ou du parti l’emportent sur le bien du peuple.          

Encore plus étrange de voir Philippe Couillard se ranger carrément du côté anglophone en ce qui a trait au problème de la langue. La seule explication semble être le parti pris maladif de TVA pour les libéraux et les nouvelles à sensation. On dirait que les Québécois se sous-estiment tellement qu’ils n’ont même plus le courage de rêver de liberté. Ils pensent comme autrefois qu’ils ne sont rien s’ils ne parlent pas anglais.        

Lapierre et les journalistes de TVA sont tellement rouges qu’ils en sont aveugles. Ils ne peuvent pas poser une question sans accuser en même temps le PQ. Tous les journalistes s’efforcent pour garder leur image en crachant sur le PQ, ce qui est devenu la mode du jour. On sait qui sont les propriétaires de la presse parlée et écrite au Québec.          

Le PQ s’aide pas avec son maudit déficit zéro qui se construit toujours sur le dos des plus faibles de la société. La ministre Maltais a l’art de mettre son parti KO, car c’est elle a précipité la crise dans laquelle Option nationale a pris naissance et maintenant elle force tous les progressistes à s’interroger à savoir si le PQ est différent du parti libéral. On agit en carriériste de l’indépendance. On sait qu’on ne la fera pas, mais on en parlera toutes les fois jugées nécessaires pour rallier ceux qui en rêvent encore; mais la détérioration a presque pris un tournant de non-retour.       

Quant à la ville de Québec, elle a toujours trainé de la patte quant à l’évolution de la cause souverainiste chez elle. La majorité a voté non au référendum de 1995.

La commission d’étude sur la crise est une stupidité absolue. On sait que cette crise a été provoquée par Charest qui croyait que tous se rangeraient à droite derrière la loi et l’ordre.  On a un paquet d’avocats en politique qui essaient de remplacer la sainte Église catholique. Il fallait être complètement déconnecté pour ne pas savoir que cet événement n’était qu’un moyen de taper aveuglément sur tout ce qui bougeait. Se rendre à Victoriaville, c’était masochiste, car l’antiémeute avait enfin une raison valable pour montrer son fascisme. Dépenser un demi-million pour se faire dire ce qu’on sait tous, c’est un peu fort.    

Il est urgent que le PQ revoie sa stratégie, car toutes les chances de voir les fédérastes revenir au pouvoir sont là.

11 Juin 2013

Quand la religion devient de la politique.

La religion est une forme d’autoritarisme au service du politique et du financier. La religion dessert l’oligarchie, c’est-à-dire un pouvoir venu d’en haut qui n’a pas à être justifié, car son existence même lui confère tous les pouvoirs.  

On en sait quelque chose, car on nous impose une reine colonialiste à travers la constitution que Trudeau nous a imposée au nom des fédérastes. Cette constitution est la source de tous les accommodements raisonnables qui vont à contresens de la laïcité. On impose ainsi une fausse tolérance au proxénétisme religieux.

Le droit à la religion c’est celui de fréquenter le temple de ta foi et de vivre librement cette même foi chez soi tant qu’elle ne contrevient pas aux valeurs de ta société.          

Les religions sont strictement du domaine du spirituel et tous les rites sont une forme d’asservissement aux projections faites par les dirigeants religieux pour dominer les consciences. Par exemple, on allait en enfer si on touchait un ciboire. C’était une règle de mon enfance. Aujourd’hui, on reçoit l’hostie dans la main quand on va communier. Qu’est-ce qui a changé? Que deviendront les damnés d’hier quand ils apprendront que leur geste n’était pas un péché?     

La raison d’exister de cette règle était le respect de Dieu dans l’hostie. C’est la même chose pour les musulmans qui se lavent les pieds en entrant dans la mosquée pour ne pas salir la maison de Dieu, comme si Dieu était un être limité qui connait ce qu’est la poussière.       

Pourtant, les religions devraient être essentiellement spirituelles. Tous les rites sont donc des inventions humaines au nom d’un dieu quelconque. Ce sont ces rites que les religions essaient de nous imposer, car ils permettent un recensement dont le vrai pouvoir est le nombre. Plus tu as d’adeptes, plus tu es riche, plus tu as le pouvoir. Et, plus les individus sont aveuglément soumis. Voilà la vraie raison du port du turban ou autre signe religieux. Ce qui se passe dans le soccer nous démontre comment le fédéral sert des religions pour nous imposer une forme de vie et des valeurs qui ne sont pas les nôtres.     

L’autoritarisme repose sur des règles inventées sous prétexte de te servir, mais pour faire de toi un beau mouton. Comment ne pas agir comme tous les autres? Qu’est-ce qui te permet d’avoir une conscience personnelle? Pour qui te prends-tu pour te permettre de croire que les religions peuvent être un abus du pouvoir de l’ignorance? Cette autorité sert à créer une forme de dictature acceptée par tous, car elle s’impose d’elle-même.       

La dictature bénévole se sert d’une fausse démocratie pour se maintenir au pouvoir. On a qu’à regarder ce qui se passe en Russie, aux États-Unis, en Turquie, en Irak pour comprendre que la religion devenue fanatique s’apparente à une forme de maladie mentale que les psychiatres appellent schizophrénie. Une maladie qui tue.  


D’ailleurs, Freud disait que les religions avec leur proposition sur l’après-mort sont en soi une forme de schizophrénie. Mais aucun pouvoir ne peut se passer de la religion pour se maintenir dans le temps. Les religions sont en soi un moyen d’empêcher l’évolution de la pensée et maintenir le pouvoir. La religion crée l’atmosphère émotive d’où sa propagation à travers les liens familiaux.      

Pourtant, toutes les religions par leur manière d’approcher la sexualité mènent à la discrimination.
On a qu’à regarder de leur approche face aux femmes ou aux gais pour comprendre que les religions sont là pour créer un état d’esprit qui correspond au rôle et au rang que tu dois avoir dans la société. Certaines vont jusqu’à préconiser de tuer les gais. Pourquoi ces appels aux meurtres sont-ils protégés par les lois?

Les sociologues s’entendent pour dire qu’elles jouent le rôle de ciment social. Ce n’est pas pour rien que les règles religieuses s’attaquent à tous les individus et reposent sur le plus d’ignorance possible.            

Plus tu es naïf, plus tu es religieux. D’ailleurs, on s’aperçoit de plus en plus à travers le multiculturalisme fédéraste et les fameux accommodements dits raisonnables que ces valeurs sont des moyens de nous maintenir dans un état de dépendance. Il faut penser comme tout le monde sous peine de sanction.

Il n’y a rien de religieux là-dedans; c’est carrément politique.

24 Juin 2013

Les religions : la cause de meurtres.

Les religions sont de toute évidence avec les guerres la principale raison qui a amené la mort de milliers pour ne pas dire millions de gens simplement à cause de leur fanatisme.          

La majorité des guerres qui ont encore cours en ce bas monde sont dues au fanatisme religieux. Le terrorisme est directement lié à des guerres de religion. La morale religieuse est un abus de pouvoir, car elle est principalement fondée sur des raisons qui sont souvent idiotes ou de l’ignorance crasse.   

Il ne se passe pas un mois sans que l’on apprenne qu’un groupe religieux a tué des adversaires de leur foi. C’est une véritable épidémie.           

De plus, quand on analyse l’histoire, on constate comment le fanatisme religieux a conduit à l’extinction de milliers d’autochtones autour de la planète. On peut sérieusement se demander si le fanatisme religieux n’est pas aussi pire que le sida ou la peste. Chose certaine, on n’a pas encore trouvé le remède au fanatisme lequel, à mon avis, est une forme de déséquilibre mental.    

Ce n’est pas étonnant que le système légal protège les crimes religieux au nom de la foi parce que les religions sont le ciment de l’autoritarisme et ainsi de l’oligarchie. On prétend accomplir les désirs d’un dieu. Que l’on tue de bonne volonté ou pas, on est un assassin. Les religions servent à maintenir le respect de la hiérarchie.   

Non seulement les religions entraînent les gens dans le terrorisme pour défendre des paroles prononcées il y a des milliers d’années ou des écrits sans même pouvoir vérifier leur fondement; mais elles statuent sur la façon morale de vivre actuellement. Elles éliminent toute forme de liberté de conscience et de vie privée en s’attaquant particulièrement à la sexualité.  

Elles sont à cause de leur point de vue sur la sexualité la principale cause des discriminations envers les femmes et les gais.      

Bref, même si on assassine au nom de Dieu, le pouvoir légal défend les religions parce que celles-ci sont essentielles au maintien des guerres locales et que le système ne peut pas survivre sans guerre locale ou régionale.           

Cette situation est un mal qui s’étend maintenant presque partout sur la planète.        
On est trop endoctriné pour se rendre compte que les religions n’ont rien à voir avec le spiritualisme et que de fait les religions par leur mot à dire sur la morale sont des institutions qui permettent aux systèmes abusant d’autorité de se maintenir en poste.         

Il faut l’appui de la majorité pour détenir le pouvoir. La morale s’attaquant aux individus est ce qui permet aux religions d’être milliardaires. Pourtant, même si les religions sont des institutions, elles sont protégées et défendues par la Charte des droits. C’est donc un cas d’abus, car la charte est là pour défendre des individus et non des rites religieux qui n’ont rien à voir avec l’existence ou non de cette foi. Ces règles sont humaines et non divines.       

Donc, on devrait permettre aux gens de vivre leur religion chez eux et dans leurs temples si la religion se contente de spiritualité. Les rites (rubans, turbans, etc.) ne sont pas au service des religions, mais de leur prosélytisme.

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