Radioactif 620
Radioactif 620
03 Avril 2013
L’assurance emploi examinée…
Pourquoi une Commission nationale d’examen sur l’assurance-emploi?
Dorénavant, lorsque le gouvernement du Québec sera opposé à une politique fédérale comme c’est le cas avec la réforme de l’assurance-emploi, on se donne des moyens pour défendre les intérêts du Québec devant des initiatives du gouvernement fédéral qui touchent de plein fouet le Québec.
Le gouvernement va au-delà des motions de l’Assemblée nationale et crée un outil inédit pour défendre les intérêts du Québec, les Commissions nationales d’examen.
04 Avril 2013
Les libéraux, CAQ et malhonnêteté intellectuelle.
C’est invraisemblable de voir les libéraux et les caquistes défendre le fédéralisme alors que celui-ci attaque encore une fois le Québec de plein fouet sur le plan économique avec les changements dans l’assurance-emploi. Ces deux partis préfèrent défendre le fédéralisme plutôt que les intérêts du peuple du Québec.
Ça prouve bien hors de tout doute que libéraux-caquistes sont strictement non seulement bornés, mais de mauvaise foi.
Il suffit que le PQ pense d’une manière pour qu’ils soient contre. Ils prouvent ainsi que leurs petits intérêts mesquins l’emportent sur le Bien des Québécois. Pas surprenant qu’ils soient pris dans des scandales dont on entrevoit de plus en plus l’ampleur avec la Commission Charbonneau. Dès 1970, on savait que les Libéraux sont fortement envahis par la pègre.
En fait, ils prouvent par leur démarche, l’urgence pour le Québec de choisir de manière irréversible entre le fédéralisme et l’indépendance du Québec. C’est un problème permanent que les Québécois n’ont jamais eu le courage de régler parce qu’on sait qu’un libéral ou un caquiste voterait pour un cochon plutôt que d’accepter le changement. Ils sont tout simplement de mauvaise foi. Évidemment, si on est le moindrement informé, on voit qu’il existe actuellement qu’une vraie guerre : fédéralisme vs indépendance.
Le Québec paie fortement le prix économique en voyant le fédéralisme dynamiter toute possibilité de gérer une planification à long terme, car le fédéral vient, dans ses intérêts, détruire le système implanté au Québec.
Évidemment, sur un autre plan, on blâme le PQ. On prétend que les investissements fuient à cause des nouvelles règles; mais on oublie que dans les années 1970, le fédéral et l’Ontario subventionnaient le départ des industries du Québec pour mieux faire peur aux Québécois. Je le tiens de Joe Clark qui avait admis l’existence d’une telle réalité. C’est vrai que cette fois, cette fuite est plutôt due au fait que le système capitaliste trouve avantage à exploiter des pays plus vulnérables comme l’Afrique, par exemple.
Le programme mis de l’avant dans le domaine du logement, voir Avant de se retrouver dans la rue, Parti pris, faisait ressortir comment le fédéral peut mieux investir en dehors du Québec à partir des frais partagés. Puisque les villes et le gouvernement québécois ne pouvaient pas investir dans le logement social, les sommes mises à leur disposition devenaient accessibles à l’Ontario. Le fédéral renoue avec cette manière de faire.
Il est temps qu’on se rende compte que rien ne peut être réglé tant qu’on n’aura pas choisi définitivement entre le fédéralisme et l’indépendance.
Cela permet aussi de voir comment opèrent les médias pour appuyer les fédérastes. La ligne journalistique était simple : est-ce que le projet du PQ n’équivaut pas à mettre la chicane. Or, qui a créé la loi sur l’emploi, qui a créé la division? Les fédérastes. Mais ceux-ci dominent dans le domaine de l’information. Paul Desmarais et Péladeau sont des fédérastes. On aborde donc l’information en respectant les grandes lignes des propriétaires. (On sait depuis que M. Péladeau était indépendantiste. 19-01-2023)
08 Avril 2013
L’indépendance, au-delà des partis politiques.1
L’indépendance est un projet qui doit exister bien au-delà des partis politiques.
Plus j’observe ce qui se passe, plus je crois qu’il faut définitivement sortir l’indépendance du carton des partis politiques. Les États généraux de la fin de semaine sont un premier pas en ce sens et fort probablement un gage de réussite.
Je ne sens nullement un besoin réel de la part des partis indépendantistes de faire l’indépendance à tout prix maintenant, quitte à reprendre les vieilles luttes une fois la question résolue.
Cette situation permet aux fédérastes de mépriser les efforts de réunification des forces indépendantistes. Toutes les nouvelles entretenaient l’idée de la chicane à l’intérieur des mouvements indépendantistes. On commençait les informations avec un gros « Malgré », un malgré à la hauteur de la malhonnêteté intellectuelle de nos média d’information.
L’indépendance, c’est une urgence nationale. C’est faux de prétendre dans le contexte international actuel qu’il s’agit d’un besoin dépassé. Plus la mondialisation s’installe, plus l’indépendance est une nécessité absolue. C’est le seul moyen pour un pays de se défendre de la gourmandise des empires et des multinationales.
Ou nous sommes d’éternels minoritaires dans le fédéralisme ou nous devenons maîtres de nos vies. Des acteurs ou des sans voix sur le plan international.
L’indépendance est plus importante que le pouvoir et elle doit être un mouvement populaire. Bravo si nos chefs politiques ont l’intelligence de créer une coalition qui assure que les indépendantistes cessent de s’attaquer entre eux et comprennent que l’ennemi c’est le fédéralisme.
D’ailleurs, sur le plan de la propagande, ce sont les fédérastes qui manipulent tous les médias au Québec. Gesca et Power sont ouvertement fédérastes alors que le Journal de Montréal et TVA sont les instruments de la CAQ. Ces derniers nourrissent l’atmosphère qui permet de croire que l’honnêteté est en compétition avec l’indépendance pour obtenir un régime de vie qui respecte ses citoyens. Il faut toujours parler de crimes pour maintenir le degré d’insécurité nécessaire pour créer le besoin de changement que représente la CAQ.
Il faut qu’on cesse d’avoir honte de l’indépendance, ce n’est pas une idée dépassée comme le prétendent les journalistes; mais un problème pour lequel on n’a jamais eu le courage de régler de façon définitive. Personnellement, je suis indépendantiste, un indépendantiste parce que je crois sincèrement que c’est la seule structure politique qui nous permettra de nous réaliser comme peuple et comme individu.
L’indépendance doit être le fruit d’un mouvement citoyen. Ce serait évidemment plus accéléré si nos partis politiques avaient l’honnêteté intellectuelle de reconnaître que ce choix entre fédéralisme et indépendance est à la base même du développement économique et social du Québec. Malheureusement, les libéraux par exemple n’auront jamais l’honnêteté intellectuelle nécessaire pour effectuer un virage qui remet en question le fédéralisme. Ils se sont toujours identifiés au fédéralisme.
Il est urgent que ce sujet cesse d’être la raison première d’exister des partis politiques pour que l’intérêt du Québec actuel et futur devienne la priorité des priorités. Il faut absolument choisir de façon définitive entre le fédéralisme ou l’indépendance. D’ailleurs, la question du prochain référendum doit être strictement : voulez-vous que le Québec devienne un pays? Rien d’autre.
Pour y répondre de manière responsable, il faut connaître la Vérité pour effectuer un choix éclairé; mais tant que ce seront les partis politiques qui répondront aux questions vitales, nous ferons face à un désir partisan plutôt qu’une recherche de la vérité. Les Québécois doivent savoir dans quel système la vie sera la meilleure. Ce n’est pas qu’un choix strictement émotif, mais aussi économique. Et, de toute vraisemblance, on a bien des chances de découvrir que le fédéralisme fait partie de la grande mafia de la mondialisation.
Si dans les années 1970, l’indépendance était d’abord un cri en faveur de la justice sociale aujourd’hui le choix est, dans quel cadre le Québec sera-t-il le mieux servi dans l’avenir.
Exiger que les études sur le coût du fédéralisme et de l’indépendance soient remises à date, ce n’est pas une partisannerie péquiste; mais bien et bien un instrument essentiel pour décider dans quel régime les Québécois seront les plus aptes à se réaliser comme peuple et comme individu. S’il est un domaine où les partis politiques ne pourront jamais s’entendre, c’est sur l’économie, car chaque parti politique s’est peinturé dans un coin idéologique qui ne permet pas de répondre de façon vraiment neutre à la question à savoir dans quelles structures les Québécois seront le plus heureux.
L’économie ne règle pas tout, ne comprend pas tout; la culture, le cœur a aussi sa raison d’être, mais si on fait le choix d’abord sur le plan économique, il sera ensuite plus facile de s’entendre entre les diverses communautés pour que la vie au Québec élimine la pauvreté et donne naissance à une vraie terre de liberté, de paix et de tolérance. Une société qui évolue vers le respect de la conscience individuelle et la responsabilité collective.
Il faut maintenant tout mettre de côté et choisir entre fédéralisme et indépendance afin que l’on puisse construire un pays dont on sera fier.
Si on veut y arriver, il faut déborder du cadre des partis politiques et ça presse.
09 Avril 2013
Les fédérastes s’énervent!
Les fédérastes peuvent parler des indépendantistes comme si c’étaient des diables en personne; mais ne peuvent pas endurer qu’on dise qu’ils sont fédéralistes, sans être insultés. (La Tribune, Le ministre Cloutier a insulté les Québécois, p. 24, 9 avril 2013) Oui, les fédérastes sont les vrais et les seuls ennemis de l’indépendance, car ils feront tout jusqu’à mentir comme à l’habitude pour préserver leur option constitutionnelle. Le futur sera-t-il la répétition du passé?
Ils ont bien raison de se sentir ainsi, car c’est un réflexe normal d’auto culpabilisation. Ils savent très bien que maintenir le Québec dans la Confédération canadienne (qui est en réalité une fédération, donc un premier mensonge) fait perdre plus de deux milliards par année au Québec; mais ils ne peuvent pas se sortir de l’engrenage, car leur existence même est le refus de l’indépendance ou on devrait parler plutôt de dépendance à la mafia mondiale qu’est le système capitaliste sauvage dans lequel nous vivons. Les libéraux sont devenus les républicains du nord. Les défenseurs des riches. S’ils veulent s’identifier au Québec, il faudrait qu’ils commencent à défendre les intérêts des Québécois et non se peinturer dans une idéologie dépassée : le fédéralisme.
Être fédéraliste, défendre cette option, même si tout prouve que cette structure politique désavantage nettement les Québécois, c’est honteux. Cela signifie qu’ils pensent vraiment qu’à part leur nombril rien n’existe. Ils préfèrent leur petit intérêt personnel, de parti politique, au Bien du Québec.
La Commission Charbonneau nous indique chaque jour la valeur du système économique que les libéraux défendent.
On a qu’à se rappeler le problème qu’ont eu les partis politiques fédéraux à se joindre d’une manière partielle au Bloc québécois pour voir une fois de plus que tous ceux qui ne pensent pas fédérastes sont des ogres, des méchants. Selon eux, cela n’a rien d’insultant pour les Québécois, car ce sont les fédérastes qui le disent. Pourquoi un indépendantiste n’est-il pas un citoyen canadien tant que l’indépendance n’est pas faite? En fait, la réalité est que nous devons maintenant pour notre bien choisir le plus tôt possible dans quelle structure se développera le mieux le Québec pour tous les citoyens… pas seulement les riches. À remarquer qu’il n’y a rien de mal à être riche, au contraire, ça prend de la richesse pour entretenir un bon système social basé sur la justice sociale.
Cette réalité ne nous est pas arrivée au visage subitement et ça ne s’est pas passé il y a 20 ans. C’est tout récent quand il a été question de coalition pour se débarrasser du dictateur Stephen Harper, le Bush du Nord.
Ce n’est pas différent depuis que les libéraux ont éliminé de leur rang, le communiste René Lévesque. Qu’on le veuille ou non, le discours pour l’écarter n’était pas la souveraineté-association; mais bel et bien parce qu’on disait que c’était un communiste. Une autre vision de peur.
Le Québec a toujours tremblé aux peurs que la religion a inventées pour l’empêcher de se libérer. Libérer le Québec, c’est avant tout se libérer du fédéralisme et des religions qui nous maintiennent dans un état d’asservissement perpétuel.
12 Avril 2013
Les bas du matin.
Le problème des Québécois francophones est qu’ils sont éparpillés dans leurs valeurs et même fanatiques quand il s’agit de sexualité. (Moi, le premier)
On avance d’un pas et on recule d’un mille à force d’avoir peur, d’avoir peur, d’avoir tort. Notre éducation judéo-chrétienne mine notre possibilité d’avoir confiance en nous.
On agit souvent en hypocrite sur le plan culturel en se faisant croire que l’on est libre alors que la censure est tout simplement plus pernicieuse, plus hypocrite et entre les mains de nos institutions. C’est entre autres le cas avec les Droits de la personne qu’on a converti en droit de la personne et de la jeunesse pour continuer de dominer les plus jeunes sur le plan sexuel.
Il faut penser comme le système, agir dans ses limites, oubliant que le système c’est la mafia à l’échelle mondiale. C’est surtout l’économie. C’est là qu’on vole, c’est là qu’on abuse des plus pauvres parce que les riches ne peuvent pas sentir qu’un pauvre puisse posséder quoi que ce soit.
Je dois avouer que le Parti québécois sur le plan de la sociale démocratie me fait drôlement honte depuis qu’il est au pouvoir. On dirait que c’est Lucien Bouchard qui est redevenu premier ministre.
Je préconise toujours la thèse qu’il faut d’urgence faire l’indépendance et qu’on s’attaquera au choix de la droite et de la gauche après. L’indépendance est un instrument essentiel pour diriger le Québec selon les intérêts et les valeurs du peuple québécois.
Il faut que ça accouche, sinon nous serons encore plus cyniques et la foi, l’espérance auront fondu avec la neige du printemps.
Maudit que je suis pessimiste ce matin ! Trop de vin, hier, j’imagine