Radioactif 619
Radioactif 619
Textes de 2013, p. 1575/1708
18 Février 2013
La malhonnêteté intellectuelle des fédérastes
Les fédérastes canadiens sont d’une malhonnêteté intellectuelle sans précédent, car leur discours tient souvent de la désinformation.
Quand ils parlent des référendums du Québec, ils disent toujours qu’il y en a eu deux. Or, la vérité c’est qu’il y en a eu trois et qu’un seul, le premier, a été vraiment perdu en faveur d’Ottawa.
En 1980, les résultats sont indéniables 60-40 pour demeurer au sein du Canada. Il est à noter qu’à ce référendum, il n’était même pas question d’indépendance, mais de souveraineté-association. On demandait aux Québécois la permission de négocier un changement constitutionnel avec le Canada.
Juste avant ce référendum, le premier ministre canadien P.-E. Trudeau, mettait ses sièges en jeu, promettant aux Québécois d’effectuer des changements dans la constitution canadienne. Or, au lendemain du référendum, Trudeau avait oublié ses promesses. Il a rapatrié sans le consentement du Québec une constitution que l’on n’a jamais signée et il a ajouté une Charte des droits pour concurrencer la Charte des droits de la personne du Québec. Le propre des fédéralistes est de mentir maintenant pour gagner plus tard.
Les pires mensonges tiennent toujours sur le plan économique, ce n’est pas pour rien qu’il faut à tout bout de champ tenir des commissions d’enquête pour un peu nettoyer le système. On a qu’à se rappeler le coup de la Brinks. On a fait semblant que les capitaux des financiers apeurés fuyaient le Québec mettant tous les papiers en ce sens dans des camions de la Brinks. Il n’y avait rien de vrai, c’était juste pour démontrer aux gens la réalité de cette peur entretenue par les fédérastes. Le pire, les gens y crurent.
C’était aussi le discours de Pierre Laporte, il me dit lors des élections de 1970 qu’il fallait employer des caricatures pour que les Québécois comprennent. Les Québécois ne sont pas tellement forts en connaissances économiques. On peut facilement les bourrer comme des dindes. Cette naïveté vient de la religion. Quand tu peux croire qu’un attouchement sexuel est une agression et non un plaisir, tu es déjà passablement aveuglé par la morale et tu peux facilement croire n’importe quoi après.
Le deuxième référendum fut tenu cette fois par le gouvernement fédéral, après l’échec de Meech. Bourassa n’avait pas eu assez de colonnes vertébrales pour déclencher un référendum sur la souveraineté, référendum que la Commission Bélanger-Campeau et même le parti libéral avaient accepté et qui aurait passé comme une lettre à la poste. Cette fois, le Canada plus vrai que jamais braillait parce que le Québec obtenait trop alors que les Québécois, moins divisés qu’aujourd’hui, ce qui les rend impuissants, dirent NON au référendum fédéraste de Charlottetown. Il est à noter que ce référendum était une suite directe du premier qui avait été perdu. C’était une tentative de rapprochement entre le Québec et le reste du Canada. Brian Mulroney essayait de réparer les pots cassés.
Quant au dernier en 1995, on ne l’a pas perdu, on se l’est fait voler.
Les fédérastes respectent la loi seulement quand ça fait leur affaire. On a organisé une manifestation dont les dépenses sont illégales, mais afin de sauver le Canada, on peut toujours repasser pour le respect de la légalité. Pire, le fédéral a fait venir au Québec deux juges du Nouveau-Brunswick pour assermenter de nouveaux arrivants afin que ceux-ci votent non au référendum. Comme par hasard, la majorité des Non est quasi identique à celui de la majorité du NON au référendum. Si ce n’est pas voler un référendum, c’est tout comme.
Quand on a passé la loi sur la clarté, comme par hasard, j’étais en prison où tout le monde dans mon secteur me prenait pour un des nouveaux chefs du FLQ. Ce n’est qu’un pur hasard, bien évidemment. Je ne crois pas à la violence comme un moyen d’améliorer les choses. Cette réalité avait aussi le mérite de me faire perdre toute forme de crédibilité et d’influence.
C’est drôle de voir Harper se rapprocher de la pensée américaine de George Bush et ses républicains. Ils rêvent à la fin du règne d’Obama et Harper à celui d’avoir des alliés au sud. Il crée un nouveau Canada. Le Canada américain. Le Québec devra accepter de vivre dans un monde à l’antipode de ses valeurs.
28 Février 2013
La loi des dépôts volontaires…
À la suite de ma condamnation pour attouchement sexuel sur un jeune qui manquait d’une semaine le droit au consentement, que le juge m’ait avoué que je représentais surtout un danger pour les institutions du pays ( j’ai toujours cru que ce coup monté avait pour but de me fermer la gueule politiquement, car je veux un pays et non une province ), j’ai toujours été mis en échec par le système à chaque fois que j’essaie de m’en sortir. Cette fois on va juste un peu plus loin comme en témoigne cette lettre.
Magog,
28 février 2013
Cour du Québec, services financiers
Presque tout ce que je dois est dû au gouvernement du Québec, grâce aux intérêts. Depuis le début, j’ai toujours versé 40 $ par mois, soit le montant que je peux comme me l’avait indiqué le juge, car j’ai 70 ans et je n’ai pas de revenu.
Je n’ai jamais cessé de travailler, d’écrire, et croyez-le ou non, même si j’ai plus de 20 livres de publier, que je travaille plusieurs heures tous les jours, tout ce que j’ai reçu pour ce travail vient du fédéral et est de 115 $ pour l’année. Au provincial, ce fut 0.32 $. Il y a cinq ans, je recevais environ 1,000 $ en droit d’auteur. Je ne peux pas payer plus, en ayant de moins en moins de revenus, quoique ce soit la formule normale du système. On est étranglé un peu plus chaque année.
Si j’étais payé au salaire minimum, c’est le gouvernement qui me devrait plus de 60,000 $. Il en coûte plus cher d’essayer de s’en sortir que le salaire minimum ne rapporte et de loin. Malheureusement, je suis né en étant du mauvais côté… je n’ai pas de frais de dépassement…
Il me semble avoir, à quelques reprises, été mené des versements à Magog, mais on n’a pas de reçu. Je suis un des rares à me prévaloir de ce système m’a-t-on fait remarquer. La raison pour laquelle je dépose moins souvent est que le gouvernement se paye déjà. Tous les mois, le gouvernement retient ma TPS de plus de 40 $. Il se repaye. Malheureusement pour moi, je n’ai pas le pouvoir de renflouer l’argent que l’on me donne en moins.
Cependant, je veux continuer à me prévaloir de cette loi, mais j’aimerais bien que l’on m’indique en quoi j’ai un défaut de paiement. Et combien, je devrais payer.
1 Mars 2013
Crois ou meurt judiciaire.
Du crois ou meurs religieux au crois ou meurs judiciaire.
Enfin, il y a eu une personne assez intelligente dans l’immédiat de Stephen Harper pour admettre qu’il n’y a aucun danger et aucune conséquence à ce qu’un bonhomme regarde de la pornographie infantile.
Au contraire, s’il se masturbe en même temps, il y a de fortes chances qu’il ne passera jamais à l’acte puisque son besoin de plaisir est comblé; mais c’est un interdit est populaire et amène des votes. C’est une gifle au droit à la vie privée, mais ça n’a pas d’importance.
Le pire ennemi pour les jeunes est la peur entretenue par le système face à la sexualité et la frustration des gens qui ont un œil sur les jeunes et doivent vivre contre nature à cause de règles trop sévères, surprotectrices pour ne pas dire paranoïaques.
Ce fut le cas des tueurs d’enfants. Là, où le besoin et la peur s’égalisent et forment un cocktail dangereux.
Là, où le système a raison d’intervenir, c’est la production de pornographie infantile, car là les jeunes y sont directement mêlés et souvent ces milieux sont aussi des royaumes pour la drogue.
Pas besoin d’être très intelligent pour constater qu’aucun enfant n’est victime dans le fait de regarder de la pornographie infantile. Personne ne le sait, sauf la personne qui le fait et les réseaux de policiers payés à même les taxes pour regarder.
La loi crée alors des voyeurs et des sadiques. Il n’y a aucun contact, ni de près, ni de loin. Sauf, qu’une fois la personne incarcérée, tu viens de détruire une parenté et un voisinage. Cette peur est maintenue par les médias et est une des causes pour laquelle indirectement les jeunes qui ne s’acceptent pas à cause de ces préjugés se suicident. Qui est le plus criminel? Celui qui regarde ou celui qui détruit des vies pour maintenir une idéologie débile et dépassée.
En quoi cette règle protège-t-elle davantage un enfant? Souvent, ces films sont produits dans des pays qui le tolèrent ou incapables d’en empêcher la création. Il est impossible pour un voyeur de localiser l’objet de désir qui très souvent n’a qu’un pseudonyme. D’autre part, cette règle n’est qu’un moyen hypocrite pour défendre la nudité. L’interdire, en faire un drame, ça suffit pour inculquer l’idée du mal sans même qu’on ait à le vivre.
Sans violence, la sexualité n’est pas un crime, ni un danger, c’est un plaisir. Malheureusement les religions qui en font un objet de péché pour pouvoir se faire plus d’argent, en multipliant les moyens de déculpabilisation, moyens qui ont fait leur fortune et leur force. Les textes de Wilhem Reich sur la sexualité sont plus qu’éloquents à cet effet, même si plus tard on a réussi à le faire passer pour fou.
L’ignorance quant à la sexualité est la base de l’inquisition. C’est la source par excellence de toutes les discriminations et elles sont entretenues par toutes les religions.
Et, on prend cinq millions dans nos poches pour garantir le droit d’exister à ces usines de perversions mentales par la chasteté, en créant un nouvel objet de relation internationale. Le droit à la vie religieuse. On confond le droit de croire à celui de devoir respecter les rites religieux et ses obligations. On donne le droit à la sharia de pouvoir condamner les homosexuels à la mort et de faire des femmes, des êtres de deuxième zone. Bravo M. Harper! Tout ça pour avoir plus de votes.
Ce qui ne nous regarde pas et qui démontre bien le lien direct entre les institutions internationales qui constituent le système, donc, la mafia mondiale.
Quel monde de fous!
7 Mars 2013
La nécessaire indépendance.
L’assurance-emploi dont le gouvernement fédéral se nourrit pour essayer d’éponger sa dette depuis Jean Chrétien est le symbole par excellence du vol entretenu par l’existence même du fédéralisme. Tout comme la morale, que ce gouvernement promeut en combattant la sexualité comme si elle était pire que la violence, est non seulement douteuse, hypocrite, mais carrément vicieuse.
Il n’est pas donc étonnant qu’elle touche son plus grand « preachers ». On risque de se faire rabrouer quand on veut être plus blanc que blanc. C’est exactement la situation qu’on a aussi connue à la Banque alimentaire de Magog.
On retrouve dans les hautes sphères les mêmes problèmes que sur le terrain. Les riches veulent que ça rapporte plus et égorgent ainsi les plus petits plus nombreux, oubliant que ce sont ces petits qui font leur fortune. On a qu’à regarder ce qui se passe aux États-Unis pour comprendre jusqu’à quel point les intérêts particuliers de partis politiques peuvent mettre en danger la vie de tout un peuple. Le vice du capitalisme est dans sa propre morale et dans ses structures mêmes.
Les libéraux fédéraux sont de trop, ils garantissent au fédéral la mainmise de Harper pour encore des années en divisant l’opposition alors que la proximité entre la pègre et le parti libéral du Québec est devenue d’une évidence absolue. Je savais, pour souvent avoir été menacé, que la pègre et le fédéralisme font bon ménage. La pègre a toujours été contre l’indépendance du Québec.
Il est urgent que les gens se rendent compte que la lutte pour l’indépendance du Québec est bien au-delà des petites chicanes de partis politiques et de grosses têtes qui veulent passer à l’histoire. Elle remet en cause la structure du partage des pouvoirs, donc, de droits économiques.
Elle a un impact direct sur la vie quotidienne des gens du pays. Quand tu n’as pas d’argent pour augmenter les pensions, mais que tu t’achètes des armes dont tu n’as absolument pas besoin, tu crées la misère dans la population aux dépens des intérêts de groupes qui vivent de la violence à l’échelle de la mondialisation.
L’indépendance est un moyen pour permettre aux gens du Québec de vivre dans des conditions économiques supérieures et de participer en étant un pays aux changements que notre système économique et judiciaire doit vivre pour retrouver un brin de dignité.
C’est vrai qu’un gouvernement conservateur nous dirige exactement comme le faisaient les Bush qui empilaient les guerres pour défendre les besoins énergétiques des États-Unis, car, qu’on le veuille ou non, le système est le cœur de nos problèmes actuels. Les riches sont trop gourmands et refusent de partager leurs richesses.
Le capitalisme est une forme de vol légal. Il est au début de sa régression s’il ne sait pas se réajuster, se socialiser. Le problème est qu’il n’existe que deux principaux systèmes: le capitalisme et le communisme. Et les deux ne valent pas mieux l’un que l’autre.
Les systèmes économiques sont basés sur l’exploitation, l’esclavage des moins bien nanti au profit des riches qui en veulent toujours plus.
11 Mars 2013
Des élections sur le français?
Le Parti Québécois ne doit pas reculer en ce qui concerne la modernisation de la loi 101 et si les deux partis d’opposition continuent à vendre leurs âmes aux profits de leurs partis plutôt que de regarder le mieux-être du peuple du Québec, il ne faut pas hésiter à déclencher des élections sur le français au Québec.
Ce n’est pas parce que l’on est minoritaire que l’on doit faire tous les compromis. Au contraire, la langue est un élément trop important pour que ce sujet soit banalisé.
C’est au peuple de trancher définitivement le dossier linguistique et il est urgent qu’on lui demande ce qu’il en pense.
Il est évident qu’un vote contre le renforcement de la loi 101 signifie carrément la mort de l’indépendantisme. Qui sera assez niaiseux pour dépenser sa vie à tenter de réaliser l’irréalisable? Ça fait assez longtemps que l’on met les libéraux au pouvoir pour qu’ils finissent en commission parlementaire sur leurs rapports avec la pègre ou qu’on les échange avec les péquistes qui se mettent à couper pour ramener les finances dans une marge d’endettement acceptable, sous prétexte que l’on a été volé par les prédécesseurs.
On est assez riche pour devenir un pays ou on ne l’est pas. Le but fondamental du PQ est de faire l’indépendance et il a été élu démocratiquement. Le morcellement fédéraste n’a pas réussi à faire élire la CAQ ou les Libéraux.
On sait que les contrats mal dispensés ont déjà coûté plus d’un milliard aux citoyens et que la droite entretient la peur – surtout du sexe – pour faire oublier les finances mal administrées.
2008 c’est n’est pas une crise, c’est une fraude. Il faut tenter de le faire oublier en parlant du scandale des prêtres pédophiles dans une guerre de pouvoir pour que le Vatican verse encore plus d’argent aux présumées victimes. D’ailleurs, il n’y a de victimes que s’il y a eu de la violence.
Si les francophones n’ont pas assez de respect d’eux-mêmes pour remettre les libéraux – le parti le plus reconnu comme infiltré par la pègre fédéraste – et la CAQ – il faut se demander ce qui a fait changer d’idée un François Legault nationaliste pour qu’il devienne le fossoyeur de l’indépendance du Québec – dans une opposition minoritaire, ça ne donne rien de militer pour un peuple qui se suicide.
Qu’on apprenne d’urgence l’anglais et qu’on disparaisse, c’est ce que l’on mérite, si on ne veut pas défendre notre identité. Le carriérisme indépendantiste est du masochisme pur pour les nationalistes de bonne foi quoique ça permette à une petite élite qui entretient le rêve du pays de s’en mettre plein les poches et à sculpter un égo disproportionné.
On fait l’indépendance maintenant au cours des 10 prochaines années ou on disparaît comme nation. C’est ça la réalité.