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Radioactif 618

janvier 18, 2023

Radioactif  618         
Textes de 2013, p. 1569/1708

14 janvier 2013       
Comparer pour nous humilier.

Un des moyens pour justifier de ne rien faire et combattre la possibilité que l’on soit différent du reste du Canada est largement employé par les libéraux ou François Legault.      

Ainsi, il suffit de prétendre que le reste du Canada fait ceci ou cela pour empêcher ou changer une situation, même si notre système social et économique n’est pas le même que celui du Canada.    

Qu’est-ce que ça peut nous foutre que le prix des loyers à Vancouver soit plus élevé que celui de Montréal, on ne fait pas les règles pour être comme les autres, mais pour vivre dans le meilleur environnement possible?            

Chacune de ses interventions devrait au contraire nous rappeler que nous ne sommes pas comme le reste des provinces canadiennes.         

Le but des fédérastes est d’uniformiser la réalité des provinces canadiennes pour mieux justifier une intervention canadienne, surtout sur le plan économique. Il faut faire croire aux Québécois qu’ils sont des niaiseux en tout ce qui touche l’argent. Selon eux, nous sommes si pourris que nos administrateurs ne sont jamais capables de faire aussi bien les choses que nos voisins.            

Quelle est cette maladie de toujours devoir nous comparer au reste du Canada? Le Québec est-il ou non une nation différente?

18 janvier

La culture au centre du changement.

Un des pires ennemis de l’indépendance est l’uniformisation, car cette forme de censure insidieuse cache que l’indépendance doit précéder le rêve d’une vraie démocratie.

L’indépendance est le centre de notre identité. On n’aura aucune identité commune tant qu’on ne sera pas un pays indépendant.           

Il faut d’abord exister avant de penser ce que l’on est ou ce que l’on sera.          

En ce sens, l’indépendance doit devenir le cœur de toutes les actions à suivre jusqu’au jour où elle sera réalisée. Alors, il faudra la nourrir et, en ce sens, l’existence des partis politiques sera alors justifiée.            

Cependant, il faudra s’assurer que la politique cesse d’être une guerre de pouvoir; mais deviens une réflexion pour le mieux-être de la population. Il faudra de toute urgence avoir notre Constitution. Il faudra passer de la politicaillerie à la vraie politique c’est-à-dire l’obsession du mieux-être de la population.  

Il faudra abolir toutes les formes de censure mises en place (même à l’UNEQ) pour conserver le pouvoir idéologique religieux ou féminoune. Il faut chercher plutôt un juste équilibre entre le bien de la majorité et celui des individus. C’est la raison même d’exister d’une Charte des droits de la personne.          

Actuellement, pour des raisons de pouvoir, on minimise les droits individuels. On crée avec les religions un carcan idéologique que l’on a pourtant déjà rejeté. On nous impose tout simplement plus hypocritement ce que l’on doit croire.    

Dans le processus référendaire, il ne faudrait pas oublier que la voix de chaque individu compte et que par conséquent, il est important que chacun puisse identifier le besoin collectif et individuel de l’indépendance.

Un Québec indépendant n’est pas créé seulement pour une partie de la population, mais le bien général.  Dans une campagne référendaire, il est du devoir des tenants du OUI de le prouver.        

L’indépendance du Québec est aussi bonne pour les anglophones, les immigrés que les francophones. Le bien du Québec exige que tous cherchent le bien commun et non les intérêts financiers et sociaux des seuls leaders ou partis politiques.

21 Janvier 2013

Cesser de blâmer les autres…

Si on veut faire l’indépendance, il faudra cesser de chercher chez les voisins les raisons pour lesquelles nous sommes aussi incapables de nous unir dans un projet collectif. Qu’est-ce qui nous divise?          

Ce ne sont pas les anglophones qui se comportent en colonisés, mais nous. Les anglophones dans un référendum se positionnent en fonction du bien commun de leur communauté et non selon les intérêts de leurs petites personnes. Ils votent NON a plus de 90 % alors que nous on y arrivera jamais. On est de véritables éponges d’idéologie différentes et on se comporte comme tel.

Nous, les francophones, on est divisés pour ne pas dire tellement fracturé qu’il ne nous sera jamais possible de créer pacifiquement un pays. Le résultat des dernières élections nous le démontre très clairement. Non seulement on se divise sur notre identité (sommes-nous plus québécois que canadiens, selon qu’on est PQ ou libéral?); mais on n’arrive même pas à décider ce qu’on accepte ou rejette des religions parce qu’on a inconsciemment peur de l’après-mort. On a aussi la faiblesse de toujours avoir peur des chicanes ce qui fait que d’avoir une opinion claire est du terrorisme. Il faut apprendre à cesser d’avoir peur d’être un être pensant, autonome.   

Non seulement nous avons été conquis par l’Angleterre qui continue à nous imposer une reine qu’on ne veut pas, mais nous avons été très profondément marqué par l’obsession de l’Église catholique contre la sexualité qui nous a inculqué, dessiné, imposé intérieurement des valeurs qui ne sont pas toutes mauvaises, mais qui font en sorte que l’on est, en moins fanatique, pris dans la geôle d’une foi qui est le pire ennemi de l’autonomie. On agit comme on a été élevé, ce qui est bien normal.           

Il faut presque être fou pour s’attaquer à ce que tout le monde croit la vérité.  C’est ce qui m’arrive puisque j’ai osé remettre en question notre approche de la sexualité.  Aujourd’hui, le gouvernement du Québec subventionne des annonces télévisuelles pour inculquer aux jeunes la peur de la sexualité, même discours que l’Église catholique tient encore, même si on le sait pernicieux.     

Je l’ai dit et je le répète, cet esclavage intérieur se traduit surtout par notre approche de peureux face à la sexualité, à la mort et au but de la vie que l’on situe en dehors de notre réalité.

Quand je lisais sans cesse de la psychologie, on parlait de ça, de moi et de surmoi. Au Québec, le surmoi, le « ce que pensent les autres de moi », « les règles intérieures créées dans notre petite enfance » ont atteint des proportions quasi démentielles, les règles intérieures sont tellement axées sur la rigidité contre le plaisir qu’on se sent coupable de vouloir s’affirmer.    

La libération d’un pays passe par la libération individuelle.

 
25 Janvier 2013

Les fédérastes mentent et coûtent cher au Québec.

Le Québec a perdu au moins 50 milliards depuis Bourassa, à cause des libéraux.

C’est drôle d’entendre la CAQ et les libéraux nous faire la leçon sur la vie économique quand on constate que le Québec perd au moins chaque année deux milliards en appartenant au régime fédéral, selon les chiffres de François Legault alors qu’il n’était pas passé dans le camp fédéraste.   

Ou celui-ci ne sait pas compter et ce serait très dangereux qu’il devienne premier ministre ou il est un menteur. Avec les restrictions imposées dans le transfert aux provinces, le Québec serait même plus perdant qu’avant. Il est donc essentiel de savoir la vérité quant au coût du fédéralisme et les avantages économiques de l’indépendance. Pensons à la loi sur l’emploi pour mieux comprendre comment le fédéral agit pour se soustraire des dépenses en les refilant aux provinces.        

Donc, on devrait cesser de nous rebattre les oreilles avec les avantages économiques d’appartenir à une identité économique plus grande. On sait aussi qu’un état plus grand a de frais collatéraux plus élevés qu’un petit état, à cause des dépenses qui sont nécessairement moins élevées.         

Est-ce que les Québécois sont assez riches pour lapider ainsi leurs avoirs? La honte d’être soi-même et de se tenir debout a un coût. Être exploité et aimer l’être.

Les libéraux en se braquant à tout prix contre l’indépendance parce que c’est la seule chose qui les différencie fondamentalement des péquistes alimentent ce que Robert Bourassa appelait le danger économique de l’incertitude.       

Selon M. Bourassa, l’incertitude économique était la pire plaie pour un état. Il avait parfaitement raison. Les interventions fédérales empêchent le Québec de se doter d’une véritable stratégie de développement économique, car il doit toujours tenir compte du fait qu’Ottawa peut intervenir et modifier tout ce qui est envisagé pour l’avenir du Québec.     

Ainsi, la CAQ et les libéraux mentent carrément à la population en essayant de faire croire qu’un gouvernement minoritaire n’a pas le mandat d’examiner sous quel régime il est préférable de vivre pour le bien de la population.   

Ces partis politiques défendent leurs intérêts, car s’il fallait que l’on démontre (et c’est ce que doit faire un gouvernement responsable) qu’il est dans l’intérêt supérieur de la nation de régler définitivement l’appartenance ou non au Canada, ils n’auraient plus raison d’exister dans leur obsession contre l’indépendance puisqu’il serait prouvé hors de tout doute raisonnable que le bien du Québec passe par son indépendance. Les libéraux ne se battent pas pour le bien du Québec, mais pour justifier leur raison d’être.           

La réalité, c’est que les libéraux se sont peinturés dans un coin en prétendant toujours que l’indépendance du Québec est mauvaise d’un point de vue économique. Or, si pour les indépendantistes, c’est le contraire. Il est dans l’intérêt de la nation que toutes les études soient refaites, mais cette fois sans partir avec un a priori favorable ou défavorable. Il est essentiel devant une décision aussi capitale d’avoir toute la vérité et de prendre des décisions en fonction de cette vérité.  

Comme le disait si bien M. Bourassa, l’incertitude est notre pire ennemi économique, donc, il est dans notre intérêt supérieur de résoudre le problème le plus vite possible.

4 Février 2013

Sans l’indépendance, on tourne en rond.    


Tant que nous serons dirigés par des politiciens qui refusent de s’attaquer au fond du problème au Québec, soit son statut politique, nous ne serons pas capables de réellement diriger notre économie.            

En effet, comment peut-on prévoir notre avenir quand le gouvernement fédéral peut tout changer du jour au lendemain? Nous ne sommes qu’une succursale d’Ottawa, car nous sommes devenus la plus grande minorité du Canada.       

Tout peut changer dans nos décisions par le simple fait qu’Ottawa crée une nouvelle loi ou même modifie des règles dans le monde judiciaire. En devenant assez fou pour croire que la prison est la solution à toutes les désobéissances, le Québec doit revoir son budget pour la construction de nouvelles prisons.

En privilégiant le pétrole, le Québec est encore en conflit avec Ottawa, car pour nous l’énergie de base est l’électricité.        

Depuis que les libéraux ont forcé René Lévesque de les quitter sous prétexte que c’était un mauvais communiste, les libéraux n’ont jamais eu le courage de reconnaître leur erreur. Celle-ci nous a déjà coûté des milliards chaque année. Combien de temps allons-nous tolérer cette situation?    

Depuis 1970, on met des libéraux au pouvoir jusqu’à ce que se rendre compte que c’est la pègre qui mène et alors puisqu’on est devenu cynique on change le rêve, on parle d’indépendance sans jamais vouloir la faire réellement. On change simplement le problème de place. C’est notre statut qui est la cause profonde de notre situation et on n’a jamais le courage de trouver la solution finale, car les partis politiques perdraient leur raison de vivre. On pense donc à ses intérêts de parti plutôt qu’au bien du Québec.       

Les journaux entretiennent cet esprit à travers les commentaires dans les journaux ou la télé ou encore à travers la forme des questions. Il en sera ainsi tant qu’on ne saura pas penser par nous-mêmes.


11 Février 2013

L’indépendance est devenue un péché honteux.

La souveraineté est une option en baisse. C’est bien normal, les indépendantistes ne sont pas assez intelligents pour comprendre que l’on doit d’abord faire l’indépendance et on se battra ensuite à savoir si on est de gauche ou de droite.   

Prendre autant de temps pour réaliser l’indépendance, c’est l’enterrer.    

Les jeunes n’ont même pas eu connaissance des débats ultérieurs dans lesquels on a fourni les preuves de la nécessité de l’indépendance. Aujourd’hui, on se sert de la mondialisation pour leur faire croire que l’indépendance est dépassée. Les vrais boss sont les bandits de l’économique et des finances, le système. Le seul dieu est l’argent et le seul mal est le sexe.         

On oublie que les journaux sont à majorité la propriété des fédérastes. Il y a Paul Desmarais et Cie, de Power Corp. Il y a aussi un financier qui voit dans la sensation un moyen de se faire plus d’argent en se fichant des effets psychologiques de la violence et en maintenant la peur du sexe que de prendre la responsabilité de chercher la vérité.      

Je me suis une fois engueulé avec Pierre Pédaleau, à la SSJB de Montréal, alors que j’étais président de la section Mont-Royal. Il prétendait qu’un éditeur de journal ne doit pas précéder le peuple dans son réveil, mais lui fournir l’information qu’il désire comme le faisait jadis l’Empire romain.            

Ce que je conteste, car les nouvelles à sensation et la répétition des procès pour des raisons sexuelles créent une atmosphère dans laquelle on imagine la sexualité comme un crime et que l’on vit dans un monde de violence et de pourris.

C’est cette paranoïa que nourrit le gouvernement Harper. On est tellement religieux que l’on porte les guerres religieuses (ACDI en Ouganda) hors de nos murs.

On met dans la tête de tous les jeunes que le sexe est un crime plutôt qu’un plaisir. Un gars condamné à un attouchement sexuel est plus sévèrement puni qu’un gars qui tue. Un tueur ne sera pas sur une liste à vie. Un monde fou, un monde qui se laisse encore berner par les peurs religieuses anti sexe. On ne protège pas les enfants contre la violence, on les force à croire dans la morale traditionnelle qui se transmet ce qui prouve bien la mauvaise foi de ces grands moralistes.

Eh oui ! On réussit actuellement avec l’indépendance, ce que les religions ont réussi dans le temps, faire croire dans leur morale à force de répéter la même argumentation. Quelle est fausse au départ n’a pas d’importance avec le temps on finit par croire que c’est la vérité, car on ne se rappelle pas comment sont nés ces mensonges.

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