Radioactif 616

Radioactif 616

Textes de 2012, p.1555/1708

08 Décembre 2012

La vraie mafia.

Le système est la mafia mondiale, une mafia légale, une mafia de multimillionnaires. C’est le marché, la bourse, les religions, le système économique. La mafia des mafias, c’est le système. Les riches qui désirent être encore plus riches.

Le capitalisme n’est ni pire ni mieux que l’islamisme ou le communisme, toutes ces idéologies ont leur part de meurtres sur la conscience. Les religions et les idéologies sont les moyens de domination de masse.          

Les petites organisations illégales sont tolérées à l’intérieur du système, car ce dernier tire sa force de la supériorité apparente du bien sur le mal.

Le système englobe tout ce qui est légal et ne l’est pas. Il domine et divise la part du système légal et celui de la pègre, retirant les bénéfices des deux composantes de la réalité humaine qu’on a appelé le bien et le mal.                     

Cette dualité est une réalité quotidienne et la raison pour laquelle il est possible d’avoir des riches et des pauvres, des honnêtes et des voleurs. Tout se tient dans le système. Chaque réalité à son miroir opposé.

La mondialisation indique seulement le besoin pour le système de se restructurer pour conserver son pouvoir absolu, car les cultures risquent de diminuer la possibilité du pouvoir mondial absolu. Le système doit être inclusif s’il veut survivre. Il digère les cultures, les religions, les idéologies pour mieux se nourrir et garantir son invincibilité. Il est maître de la paix et de la guerre. Le seul but du système : la rentabilité, le pouvoir.        

Le système est strictement la recherche du pouvoir et de la rentabilité. Sa force vient de ses institutions qui s’imbriquent les unes dans les autres, tout en étant totalement indépendantes. Sa force vient de cette imperméabilité. Tout est fait pour qu’on ne puisse pas trouver les liens entre les institutions pour que personne ne puisse détruire la toile. Personne ne peut échapper au système. La raison d’exister des institutions est de garantir leur stabilité et leur sécurité, en d’autres mots leur rentabilité.            

Eh oui ! La mafia c’est d’abord et avant tout un état d’esprit, un but commun, soit le pouvoir pour mieux s’enrichir, mieux dominer.   C’est l’homme qui veut dominer la nature, à partir de sa propre nature, une obsession de religieux. L’interdit sexuel sert dans ce paysage qu’à garantir que tous les individus devront se sentir imparfaits, impurs et doivent rechercher la perfection, c’est-à-dire cesser d’agir comme des humains,  une forme de schizophrénie entretenue par les religions.   

Prendre aux plus petits pour grossir son cheptel, sa valeur, son pouvoir. On peut le faire selon les normes ou en dehors des normes. Ça ne fait que déterminer le clan auquel on appartient. Tout tourne autour de cette unique différence, mais quel que soit le clan ça demeure une mafia légale (la plus nombreuse) ou non (les petits clans qui se servent entre autres de la violence pour se distinguer).            

La mafia légale est en pleine expansion, grâce à la limite des biens essentiels à la vie qui deviennent de plus en plus rares. Ils peuvent compter sur la rareté, le monopole pour créer le terrain légal d’évolution de la grande mafia mondiale : le marché.       

Il y a plusieurs petites mafias, des clans comme la mafia italienne, les gangs de rues, l’Asiatique, l’Indienne, etc. Ces groupes existent grâce aux interdits de la mafia légale. Ces interdits naissent avec les religions et les idéologies et sont sous la surveillance du monde judiciaire qui tranquillement remplace les religions qui étaient là pour proclamer les règles de vie, mais qui sont en perte de crédibilité. .

La mafia dont parle la Commission Charbonneau est ce que le système veut laisser apparaître pour effectuer un petit nettoyage superficiel et remplacer les acteurs qui sont maintenant trop faciles à classer  et qui permettent de ce fait à la majorité de comprendre ce qui se passe. Malheureusement pour le système, les gens sont encore assez intelligents pour se poser des questions, ce que les religions interdisaient sous peine de passer pour des diables et être condamnés à être tués au nom de la vertu.

11 Décembre 2012

Harper est là pour rester grâce à Justin Trudeau.

Trudeau ou la résurrection du parti libéral du Canada fera élire notre Harper national puisqu’il divisera encore une fois les votes de l’Opposition et permettra à Harper de se glisser jusqu’à un renouvellement de quatre ans de pouvoir. Maudite belle perspective!           

Les Québécois qui pleurent sur l’intolérance de Harper et ses politiques républicaines (j’ai toujours appelé Harper le Bush du nord) devront un jour comprendre qu’on ne vote pas seulement parce qu’un candidat a une belle gueule, qu’il est très gentil; mais pour ce qu’il a entre les deux oreilles.

Or, à date, Justin Trudeau nous démontre que la même haine du Québec portée par son père l’habite jusque dans ses rêves. C’est dans l’ordre, les libéraux existent parce qu’ils détestent tout ce qui est québécois.  

Le peuple a raison, mais quand on a un peuple de masochistes qui ne sait même pas respecter ses racines et se prendre en main pour créer son espace de vie, ces votes ne sont-ils pas déjà assurés aux élans émotifs? La tornade orange et l’arrivée de la CAQ démontrent bien que les Québécois ne savent pas contrôler leurs contradictions.  Les souverainistes qui ne digèrent pas Pauline Marois ont préféré se diviser et créer un gouvernement trop faible pour même espérer devenir un pays, un rêve coupable, comme celui qui entoure un « wet dream ».       

Un libéral sera toujours un libéral quel que soit la pourriture ou l’idiotie des politiques du parti. Il faut vraiment se haïr pour mettre un Trudeau à la tête des intentions de vote quand il passe son temps, comme son père à cracher sur tout ce qui est québécois. Il a eu le malheur de penser qu’une petite tournée nationaliste, genre je ne reconnais plus le Canada d’aujourd’hui, donc, je serai québécois, pour lui rappeler qu’un chef du parti libéral canadien doit haïr profondément le Québec, ce pays de séparatistes.            

C’est la même maudite affaire au Québec. On voulait se débarrasser des enveloppes brunes, une œuvre particulièrement développée chez les libéraux, ce qui a nécessité d’ailleurs la tenue de trois commissions d’enquête (le judiciaire avec la nomination des juges, la Commission Charbonneau sur la construction, comme s’il n’y avait que cela de pourri, et jadis sur la viande avariée). Même au fédéral, ce sont encore les libéraux qui sont en cause avec la Commission Gommery, mais on a n’a pas de mémoire et on ne sait pas compter. On ne s’aperçoit même pas que ce sont toujours les libéraux qui sont pris avec le crime organisé. On s’imagine qu’un changement de chef sera un changement de culture dans un parti. Ainsi, la nouvelle méthode pour ne pas voir la réalité devient : ils sont tous pareils. Ce qui est en partie vrai.    

Il a suffi de créer la CAQ( Crac) pour paralyser le gouvernement depuis la dernière élection au Québec. On a passé à la droite religieuse, au père dominant : la CAQ. L’obsession de la vengeance est dirigée vers les étudiants. La CAQ est supposée être plus blanche que blanche, ce qui pour moi me la rend très suspecte. Diviser pour régner. Et, les souverainistes qui savent s’enfarger même dans l’ombre d’une fleur de tapis se sont paralysés dans la seule chance d’avoir une majorité qui aurait pu analyser le projet de pays. Il suffit de dire « je suis souverainiste », même si ce projet est le septième dans la liste de Québec solidaire, pour passer pour un parti indépendantiste.  À remarquer que je suis par nature plus près de ce parti que le PQ.  À cause de sa position sur  l’indépendance, Québec solidaire est un parti comme les autres, c’est-à-dire un parti pour lequel l’intérêt de parti passe avant celui du Québec.   

Aujourd’hui, on sent un écœurement encore plus profond que le cynisme dont le vrai sens est impuissance.

19 Décembre 2012

Les souverainistes tuent l’indépendance du Québec.

Feue l’indépendance !      

Le Québec est arrangé comme aux États-Unis, divisé entre ceux qui croient en l’indépendance et ceux qui croient au fédéralisme; mais d’une manière ou d’une autre, ce sont les fédérastes qui mènent, car ils sont du côté de la mafia mondiale légale qui a le pouvoir absolu de l’argent.     

Les libéraux se préparent, après trois commissions d’enquête sur le leur pouvoir de nous voler, à reprendre le contrôle avec le Dr Couillard qui a l’air du bon père de famille.       

Les plus grands vols se retrouvent dans les dépassements de coût et le blanchiment d’argent sale passe surtout par la construction et la vente des condos. Que dire de la pharmaceutique et des assurances?            

Le pouvoir vient d’en haut, des riches. D’ailleurs, il est possible de trouver une correspondance directe entre le vocabulaire économique et celui des religions parce que les religions servent à justifier l’existence de cette mafia légale mondiale dont les principales institutions sont le marché, la bourse, les banques, les agences de cotations, le système judiciaire qui remplace de plus en plus la religion sauf dans les pays musulmans ou la sharia (une loi criminelle en soi, car elle appelle aux meurtres des homosexuels) s’impose. À droite toute! Le système tue autant et même plus que la mafia ou la pègre. Il ne le fait pas de la même façon, voilà tout.      

Il décote et force les gens à se suicider à cause de leur misère. Ils méprisent la sexualité, un mépris qui crée un arrondissement propice aux suicides des jeunes. Mais ça, c’est correct, l’argent monte plus vite dans les poches des mieux nantis. Le pouvoir du système est intouchable, car toutes ses institutions se protègent entre elles, grâce à leur prétendue indépendance aux autres. Le judiciaire en est le meilleur exemple.      

Le pire c’est qu’ici au Québec, tu n’as pas besoin d’une forte mafia pour contrôler l’économie. Tu as les souverainistes pour s’occuper par leur dissension, voir leur masochisme absolu, à ce que jamais l’indépendance du Québec ne soit possible.  
On a l’art de diviser pour régner de façon magistrale. On oppose la droite à la gauche, la gauche au centre, on joue à ceux qui refusent les compromis pour être les purs, mais ce jeu de pureté absolu empêche l’indépendance de se faire. Il faudrait une union de tous les souverainistes et une bonne campagne d’éducation pour obtenir l’indépendance. Il faudrait que les souverainistes cessent de s’enfarger dans les fleurs du tapis et comprennent qu’en se divisant, ils divisent les votes.   

Dans notre comté, si les souverainistes avaient eu le moindrement d’honnêteté intellectuelle et respecter le besoin premier de l’indépendance, Michel Breton serait déjà député. Le vote, c’est aussi une réalité mathématique. Si on ajoute les votes de partis souverainistes à celui de Michel Breton, celui-ci l’aurait emporté. Pas besoin des fédérastes pour battre l’indépendance, la division des souverainistes suffit.

Malheureusement, on a divisé les souverainistes en sous-groupes qui ne prendront jamais le pouvoir, mais qui empêchent le Parti Québécois d’être souverainiste et on blâmera bien évidemment Mme Marois, permettant aux libéraux ou la CAQ de prendre le pouvoir et reculer l’indépendance à la prochaine génération.      

À moins que les souverainistes n’apprennent pas à mieux s’épauler entre eux, l’indépendance du Québec ne sera possible. La pureté nous amène parfois en enfer.

26 Décembre 2012

Le NPD doit se brancher…

Le NPD est-il prêt à accompagner le Québec dans une démarche pour son indépendance ? Doit-on revenir au Bloc Québécois faute de mieux ?   

La question est très pertinente. Le NPD acceptera-t-il une majorité de un pourcent plus un et le devoir du fédéral de reconnaître le résultat d’un référendum québécois ? Cette réponse peut tout changer dans notre démarche.                 

Une chose est certaine le Canada réagira violemment comme il l’a toujours fait, comme en 1970.

En l’an 2,000, on entrevoyait la résurrection d’un FLQ par les anciens de la GRC et de l’armée (le Pathfinders) pour justifier une nouvelle incursion de l’armée canadienne dans les rue de Montréal. N’a-t-on pas, comme les Etats-Unis le faisaient avec Ben Laden, ressuscité le FLQ, à toutes les fois que le fédéral voulait créer des lois encore plus contraignantes?  

Ma mafia mondiale légale qui s’occupe des systèmes financiers et économiques sera bien évidemment du côté d’un fédéral plus servile et à genoux devant le colonialisme royal anglais.      

C’est ce sens que j’ai fait parvenir une lettre à mon député dans Brome-Missisquoi.


Magog,
18 décembre 2012

M. Pierre Jacob,      
député de Brome-Missisquoi       


Monsieur,

Je vous remercie de la gentillesse de m’avoir fait parvenir une carte de souhaits à l’occasion de Noël et j’en profite pour vous transmettre les mêmes vœux.  

Cependant, j’aurais apprécié davantage si votre carte avait été dans la langue française. Je crois que mon appartenance au peuple du Québec ne met nullement en doute ma fierté et ma loyauté au fait français.       

D’ailleurs, je vous avais informé que votre parti me fait souvent parvenir des messages en anglais seulement. Depuis, il n’y a au NPD que M. Mulcair qui m’a écrit dans ma langue. Je comprends que je signe des pétitions envoyées par Care et que cet organisme utilise plutôt l’anglais, mais ma francité ne fait aucun doute.

Une telle situation me forcera-t-elle à choisir entre ma propension vers la gauche et mon nationalisme? Je vous assure que si le NPD continue à ne pas respecter davantage le fait français, il court à sa perte au Québec aux prochaines élections.

29 Décembre 2012

Quand les médias pensent pour le peuple.

Depuis la vague orange, on peut affirmer que les médias sont au pouvoir. Ils décident du côté que le vent va souffler en mettant en vedette leurs obsessions, leurs lignes.     

Ainsi Gilles Duceppe a été battu à partir de « le Bloc, ça tourne en rond, ça ne donne rien, c’est dépassé ». Un sauveur est arrivé dans la grande tourmente des scandales qui s’allongeaient, mais il est décédé peu après les élections. Nouveau morcellement du Québec entre droite et gauche. Le Québec voulait un changement, le reste du Canada s’est pendu aux ailes de notre Bush du Nord qui n’a aucun respect pour la démocratie, un religieux qui veut jouer dans la ligue de la mafia légale mondiale. Et le Québec s’est encore fait planter.  La meilleure preuve, c’est ce qui arrivera très bientôt à l’assurance-chômage. Le Québec a beau être unanime, monter sur ses ergots, rien à faire, il est minoritaire dans le Canada et sa voix ne change rien. C’est comme aux États-Unis où les riches empêchent le peuple de s’en sortir, car is perdraient quelques dollars. Ce pays où les bandits vendeurs d’armes à feu font croire que les élèves doivent porter des vestons pare-balles.

Est-ce que le Québec pourra rapatrier ce simple pouvoir : l’emploi? Quoi de plus fondamental que l’emploi? Je gagerais que non.

Juste là, les Québécois ont toutes les raisons de devenir un pays, mais ils écoutent les sirènes de Paul Desmarais. Quant à Karl Péladeau, il a simplement mis au monde la Crac de François Legault, un autre moyen de division. Dans les deux cas, ce sont nos millionnaires qui mettent le peuple sous l’emprise des lignes de l’information qui servent leurs intérêts.           

Nous sommes devenus un peuple qui ne peut plus penser, car il est noyé dans les délires de l’information continue.

Il y aura des élections au printemps parce que les libéraux ne peuvent pas respirer sans enveloppes brunes (trois commissions d’enquête contre la mafia, trois fois les libéraux impliqués) et surtout les journalistes en ont décidé ainsi, mais les Québécois ne veulent rien voir. Ils ont Pauline Marois pour exercer leur mauvaise humeur.  

Quelques millions seront dépensés en élections.  Dès que M. Couillard aura été consacré, les médias continueront entre temps à pourfendre tout ce que le Parti québécois fait de bon et de mauvais pour assurer le retour des fédéralistes libéraux qui se mettront à jouer aux nationalistes pour reprendre le pouvoir.