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RADIOACTIF 613

janvier 13, 2023

Radioactif 613

27 Juin 2012

Qui est la violence ?

Je préfère le bruit des casseroles et de la jeunesse dans la rue que celui des casseurs et de l’anti-émeute des libéraux

 
30 Juin 2012

La division de notre société.

La division qui se produit dans la société québécoise est d’une importance incroyable, car elle confirme la thèse de plusieurs psychiatres de gauche (Mendel, Reich, A. S, Neil) de même que Freud à l’effet que l’attitude des parents vis-à-vis la sexualité des enfants occupe une place prépondérante dans le développement de la personnalité de l’individu et surtout dans son rapport à l’autorité. 

S. Neil dans Les enfants de Summerhill disait que l’enfant à qui l’on interdit de se toucher sera timide, incapable de faire face à l’autorité. C’est exactement ce qui se produit actuellement puisque Jean Charest a créé la crise actuelle afin de pouvoir accuser le PQ comme les libéraux l’avaient fait en 1970 d’être les terroristes. D’ailleurs, il faut se demander qui est le vrai terroriste :

Mme Marois qui frappe des casseroles et fait du bruit avec les jeunes ou Charest avec ses casseurs et son escouade antiémeute ? Donc, il ment encore pour sa campagne électorale et une partie des Québécois accepte de fermer les yeux pour ne pas voir le haut taux de corruption qui domine ce parti politique.     

Pas étonnant, car les personnes âgées qui refusent de voir la réalité et qui s’imaginent qu’il faut automatiquement plier dans tout ce qui se prétend la loi et l’ordre sont de la génération où l’Église nous faisait mourir de peur avec la sexualité et nous apprenait aux enfants comme aux femmes que seul le mâle aîné avait droit de parole dans cette société qui malgré ses allures n’en était pas moins une société matriarcale puisque ce sont les femmes qui  » élevaient  » les enfants.

Les jeunes dans la rue sont ceux de la génération des enfants-rois et ils agissent comme ils ont été élevés. Puisque l’avenir des sociétés se fait à partir de l’évolution, il est extrêmement important que ce ne soit pas : le  » tais-toi  » qui l’emporte.

La loi 78 est un abus de pouvoir, l’abus d’une société corrompue qui assit son autorité sur son existence et non la démocratie comme les rois le faisaient jadis. Les hommes sont maintenant les esclaves des « marchés », de la finance et de l’économie. Il est temps qu’on leur apprenne que la liberté et l’amour sont plus importants que les portefeuilles, même si on ne peut pas survivre sans leur fric.

 06 Juillet 2012

La religion a tout fucké

La raison pour laquelle on est émotivement tous plus ou moins fuckés vient du fait que dès les débuts de l’humanité ceux qui avaient le pouvoir ont mélangé le sexe a un droit divin pour asseoir la domination du mâle sur la femelle et de la femelle sur les enfants. Le sens de la propriété a été ainsi implanté dans toutes les conceptions de relations humaines. Ainsi, fut condamnée toute forme de liberté de pensée individuelle.            

Il a fallu les philosophes pour commencer à remettre en cause un tel abus de pouvoir à travers les religions. Tout leur enseignement relève de superstitions donc de l’ignorance. Ainsi, ont-ils proclamé des règles au nom d’un dieu qu’ils ont créé pour exploiter les autres et vivre sans avoir à travailler. Les religions sont à la base des systèmes économiques et un moyen de préserver le pouvoir. Le sexe est devenu à l’image des sociétés acètes, incapable de contrôler leurs superstitions de tous genres. Le sexe était le mystère absolu, donc, la peur par excellence maintenue pour amener les gens à se conformer à différents rites pour faire plus d’argent.

Pour dominer le sexe, il fallait inventer une raison de le rendre dangereux donc on a inventé le péché de la chair qui repose sur l’incapacité émotive de bien des individus à se dominer. On a confondu amour et jalousie, etc.

Les philosophes dans leur grande réflexion prétendait le contraire, soit que le sexe est un plaisir. Il s’agit d’une réalité basée sur l’intelligence et la compréhension de l’homme et non un moyen de le manipuler comme ce fut le cas à travers toutes les religions.        

Ainsi, au lieu d’interdire, le sexe est devenu un moyen de création, de responsabilité, de liberté. Cette permissivité met en danger la nécessité du péché pour que les religions puissent dominer émotivement chaque individu, grâce à son enseignement et sa foi dès la petite enfance. Une fois la peur inculquée, elle marque chaque geste de la vie.     S’en prendre à la sexualité (non- violente), c’est s’assurer la mainmise sur chaque individu.

Avec le temps et la crédibilité,  des gens vinrent à prendre pour acquis que la sexualité devait être protégée comme si elle était un danger, car on ne dissociait pas les sentiments des jeux sexuels. Et, les jeux sexuels créent des enfants, donc, des responsabilités sociales.          

On a donc ajusté les péchés aux besoins du temps. Aujourd’hui, encore dès la naissance, les parents transmettent ce qu’ils prétendent leurs valeurs qui ne sont en fait que ce que leurs parents leur ont inculqué quand ils étaient enfants.

11 Juillet 2012

Le meurtre moral.


L’approche religieuse de la sexualité est criminelle. Chaque année, de nombreuses personnes se suicident à cause de cette approche basée sur l’ignorance crasse de l’homme, sur la peur et la culpabilité. Cette situation vient de cette prétendue protection que l’on accorde aux enfants et qui se traduit souvent par une interdiction à la découverte sexuelle. On s’imagine que des rapports non violents, tendres, peuvent les marquer autant que la violence de l’interdit, ce qui est totalement faux. Une fausseté que l’on nourrit pour ne pas que les adultes ne perdent leur pouvoir sur les plus jeunes.   

Les jeunes qui entendent parler en mal de tout ce qui est sexuel ne peuvent s’aimer et s’accepter comme ils sont quand ils se découvrent et quand ils entendent tout le monde alentour parler contre la liberté sexuelle et souvent entretenir des discours homophobes. Je suis persuadé que dans mon cas je serais devenu gai, bien plus tôt, si je n’avais pas tant eu peur des histoires d’horreur racontées dans les journaux.   

Comme le prouvent les dernières découvertes, le rapport à la sexualité fait partie intégrante de son identification comme homme ou femme et au développement de sa personnalité. Continuez à voir la sexualité comme un crime plutôt qu’un plaisir, c’est s’assurer que la très grande majorité souffrira jusqu’à la vingtaine d’une insécurité émotive qui passe souvent au rejet absolu de sa personne, car on n’arrive pas à faire les nuances qui s’imposent. En ce sens, la morale sexuelle actuelle provoque le suicide.    

Pour toutes les religions, le sexe est mauvais. Le but de ce rejet est strictement de manipuler l’inconscient des gens. Rien ne justifie un tel rejet sinon la conception erronée que l’on se faisait alors de la sexualité et que les religions refusent de voir évoluer vers les connaissances scientifiques. Il faut lire W. Reich pour y voir aussi le rapport économique. Le péché a été inventé pour nous forcer à remplir les coffres religieux pour obtenir le pardon.   

L’Islam a une approche qui devrait être interdite à la grandeur de la planète puisque la Charia dans sa débilité préconise de tuer les homosexuels. C’est un appel à la violence qui ne peut pas être tolérée sous prétexte que c’est une religion. La religion catholique n’est pas tellement mieux, mais au moins maintenant elle ne vit plus dans l’Inquisition totale, c’est plutôt ses enseignements dès le jeune âge qui marque l’individu pour le reste de sa vie. Ceux qui ont le malheur d’être un peu précoce sont marqués au fer rouge et l’ostracisme est le compte de ceux qui n’acceptent pas que la morale soit le fruit d’ignorance.

En fait, le pire c’est que personne ne remet en cause le bien-fondé de cette morale.

16 Juillet 2012

Un gouvernement libéral minoritaire ?


Si on se fie à ce qui se passe actuellement et l’impossibilité de créer un front commun indépendantiste, le mieux qui pourra nous arriver en septembre, c’est un gouvernement libéral minoritaire.    

Il semble que les Québécois ne savent pas ce que veut dire le mot solidarité et que les indépendantistes sacrifieront l’indépendance plutôt que leur esprit de méfiance envers tous ceux qui nous parlent de notre pays.

D’autre part, les adultes de mes générations croupiront dans la loi et l’ordre n’ayant pas le courage de remettre profondément en question une société qui ne cesse de vivre de scandale en scandale. Il suffit de faire une loi, même antidémocratique, pour leur clouer le bec comme quand ils étaient petits et qu’on leur apprenait les faux dangers des péchés de la chair. On est un peuple naïf et Alzheimer. On n’a pas le courage de nos convictions. On écoute les médias comme on écoutait les curés. Et on se fait avoir.        

C’est pourtant simple si on n’est pas assez intelligent pour créer une vague qui portera au pouvoir un gouvernement indépendantiste le pays du Québec n’existera pas et le français disparaîtra comme dans la chanson de Pauline Julien  » It is too late ». Gilles Duceppe a raison, on a au plus 10 ans pour le faire ou disparaître.   

Je n’ai pas le pressentiment que nous l’emporterons, car les jeunes refusent de comprendre que jamais rien ne sera réglé au Québec tant qu’on aura pas créé la République démocratique du Québec.

29 Juillet 2012

Jean Charest, l’esprit tordu


Jean Charest est vraiment un avocat, Il a l’esprit tordu et il se réjouit d’être aussi croche. Il essaie encore de nous faire peur avec les référendums. Le gars qui avait les deux mains sur le volant nous a coûté 40 milliards à la Caisse de dépôt. Son fédéralisme nous coûte 3 milliards par année. Les libéraux disent qu’ils ne se reconnaissent plus dans le Canada, mais ne sont pas assez honnêtes et logiques pour en tirer la seule conclusion qui s’impose. L’indépendance, ça presse !


31 Juillet 2012

J’ai reçu une lettre que je veux partager avec vous.

Lettre de Marie PQ (belle réflexion)


Chère Marie,


J’ai lu votre lettre avec attention et j’aimerais obtenir votre permission pour la reproduire intégralement sur mes deux carnets (blogues). J’en ai un au Québec et l’autre en France.       

Je mettrais personnellement des bémols quand on parle des immigrants. Ce n’est pas de leur faute si les Québécois ne se respectent pas assez pour formuler ce que doit être la République démocratique du Québec.        

Par ailleurs, quant à moi, mon nouveau pays ne sera pas engourdi par la religion et sa morale sexuelle comme ce fut le cas jusqu’à maintenant, tout en conservant cependant un grand respect pour la spiritualité. Et, je n’hésiterais pas une seule seconde pour interdire la Charia et la burka au Québec ainsi que toutes les écoles religieuses juives ou autres. Et pourquoi les religions ne paieraient-elles pas de taxes comme les autres ?         

J’espère obtenir votre permission, car qu’on soit totalement d’accord ou en partie, l’intérêt c’est d’avoir matière à réflexion. Ce que vous nous apportez dans cette lettre merci. Effectivement, personne ne nous donne leur opinion quand on écrit des blogues. C’est rarissime.        

Réponse:

Bonjour à vous. Je suis vraiment touchée de l’intérêt que vous venez de me porter. Vous avez mon accord en tout point, le but de l’exercice étant justement le partage. Je suis également d’accord avec vous en rapport avec les immigrants… Si je semble leur mettre quelque chose sur le dos dans ma lettre, l’intention n’y était pas. Le blâme nous revient à nous seul et tend à leur faire du tort par le fait même puisque comme avec le dernier scandale en rapport avec le mot  »Noël », la tendance populaire a voulu que             nous nous mettions à haïr ces immigrants pour cause de quelques têtes fortes qui ont eu facilement le dessus sur nous. Dommage.   

Sujet: mon pays!!!   

Je sais je ne suis cultivé, sans grands mots à rendre luisants dans mes phrases et sans trop de profondeur non plus dans ce que je véhicule (au moins, je le sais), mais voyez ce que j’ai tenté de véhiculer dans mon journal local, à tous les contacts que j’avais dans mon carnet de courriel et sur Facebook. (je vous le copie-collerai plus bas.) et sachez que j’ai reçu deux tout petits commentaires seulement. Un de ma mère qui a bien aimé et un de mon amie, ma meilleure amie, qui m’a dit à peu près cela : » bien dit, mais ça changera rien! » HAAAA! L’insulte. Personne n’a partagé, personne n’a commenté, réagit ou même sur réagit! Ben non !  Gang de moumoune va! Je me suis dit que si le journal n’avait pas pris la peine de me lire ou de me faire signe d’accusé de réception ou de je-ne-sais-plus-quoi-encore, peut-être qu’au moins vous, étiez pour avoir au moins un petit sourire en me lisant! Merci.       


Lettre à mon peuple.           

Nous sommes Québécois et fier de l’être. Nous sommes bleus du bout des cheveux à la pointe des orteils. Pour nous, notre province est notre pays. Il est beau notre pays, il est grand notre pays et il est fier notre pays! 

Mais.

Vous êtes fier de quoi? Fier d’être des mitaines? Fier d’être des suiveux? Fier de faire passer les valeurs des autres avant les nôtres? Dans ma jeunesse, JAMAIS personne n’aurait osé se pointer avec un chandail ROUGE à la fête de la St-Jean-Baptiste et pourtant il y en a de plus en plus maintenant. Nous n’avons plus d’appartenance. Nous ne faisons pas honneur à nos ancêtres qui se sont levés pour nous, qui se sont battus pour nous, qui sont morts pour leurs convictions. Des convictions nous n’en avons plus.

Notre identité, nous sommes en train de la perdre ou simplement de la cédé à ceux qui se lèvent encore pour leur convictions (je parle ici des autres ethnies que nous accueillons si chaleureusement). Nous ne sommes pas capables de trouver le juste milieu entre le racisme et la soumission que nous soyons premier ministre, étudiant ou journalier. Mais déjà assez de polémiques ont été soulevées avec ce sujet.  Nous savons tous quoi faire, mais nous ne faisons rien. Nous nous insurgeons tous de la situation avec notre voisin, mais ne bougeons pas notre derrière de notre sofa. Nous n’oserions jamais aller joindre les quelques VRAIS Québécois qui essaies de nous sauver la face et qui, grâce à notre lâcheté, finirons surement par lâcher prise devant leur impuissance et le spectacle décourageant que nous leur offrons… Ils ont des familles et un travail eux aussi!        

Un jour vous vous réveillerai dans un monde qui ne sera plus le vôtre, avec des coutumes qui ne nous ont jamais appartenues et là, nous nous retrouverons minoritaire dans notre propre pays, redevenu une province à nos yeux. Vous appartiendrai à un peuple métissé intellectuellement et vous maitriserai parfaitement les deux ou trois langues officielles du Québec. Ou plutôt du Québec avec un  »Q » minuscule et sans accent sur le  »e »!    

Sur ce mes cher beaux-frères et belles-sœurs (je vous nomme ainsi puisque je ne vous considère plus tous comme mes frères et sœurs) passez une excellente journée devant votre télévision à regarder les nouvelles de l’étranger, Much music et vos films américains! Faites-vous de bons tacos pour souper ou allez manger dans un bons sushi bar et ce weekend, allez faire les petits kiosques de vendeurs itinérant pour faire de bonnes barguignes! N’oubliez surtout pas de n’acheter que les fruits et légumes les moins chers en provenance du Maroc, de la Chine et de la Californie tout en jetant l’emballage de votre BIG MAC par la fenêtre de votre voiture allemande sur les terres de nos cultivateur! Ça revient à dire que vous chier sur votre patrie!

Si le gouvernement ne fout rien pour nous. au moins, essayons de nous sauver nous-même. Si vous feriez ne serait-ce qu’un huitième des efforts qui vous sont demandés, il y aurait déjà une différence. Vous savez… Oui c’est moins cher quand ça vient d’ailleurs, mais de toute façon, vous acheter plus et trop quand ce n’est pas cher! Expliquez-moi votre logique et dites-moi donc combien d’argent vous dépensez en cochonneries du magasin à 1$ que vous n’aviez pas besoin et qui se sont brisées en moins d’un an????? On est des champions pour se trouver des excuses non?   

De toute façon, je gaspille un temps très précieux. Je n’en dirai pas plus long. Ma lettre fera l’effet qu’elle fera, moi je ferai ma part et je ferai une partie de la vôtre aussi. Maintenant, je souhaite aller m’occuper de ma famille et j’en profiterai pour leurs inculquer les valeurs de MON PAYS LE QUÉBEC. Je parlerai à mes enfants des histoires que me racontait ma grand-mère, des temps dures qu’ils ont vécus et des causes pour lesquelles notre PEUPLE s’est battu. Je leurs dirai de toujours penser à faire de leur mieux, d’agir avec discernement et de respecter leur prochain tout en se faisant respecter eux-mêmes. Je leurs dirais de le faire pour pouvoir conserver la fierté qu’ils ont encore d’être Québécois.      

Mon pseudo.            

Marie PQ      

Merci la démocratie, c’est d’abord de pouvoir se parler franchement.

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