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Radioactif 609

janvier 9, 2023

Radioactif 609

Textes de 2012, p. 1507/1708

18 Mars 2012

Turcotte vs pédéraste

Guy Turcotte tue deux enfants et on songe à le libérer. Un pédéraste s’amuse avec un petit gars de 13 ans, qui aime ça et qui vit une vive passion avec son aîné et celui-ci fait non seulement de la prison, mais il est inscrit dans une liste à vie de personnes dangereuses. Il ne peut plus travailler, il ne peut plus faire de bénévolat, il ne peut même plus voyager.

Dans les cas de sexualité, on prend pour acquis que ça blesse, que ça ne peut pas exister dans le plaisir si tu n’as pas atteint l’âge du mariage. Dans un cas, il y a eu mort et dans l’autre, du plaisir et on nous fait croire que le plaisir est plus dangereux qu’une possibilité de récidive avec un meurtre.     

Il y a un problème quelque part. Quand bien même le jeune se la ferait manger tous les jours, il n’en souffrira jamais. Prétendre qu’un jeune aura de la difficulté à vivre heureux un rapport sexuel dans sa vie d’adulte à cause de cette relation de jeunesse, c’est de la folie furieuse.

C’est comme prétendre que l’éjaculation a un rapport quelconque avec le nombre de fois qu’elle se produit. Dans ce cas, on devrait se masturber souvent puisqu’on dit que cet exercice en est un de prévention du cancer de la prostate chez les gars.    

Qui présente le plus grand danger ? Le tueur ou le pédéraste ?

18 Mars 2012

La fin s’en vient…


Si on avait un référendum demain matin : les fédérastes seraient les premiers à essayer de nous le faire perdre. Je ne sais pas si on nous ferait pleurer sur la perte des Rocheuses ou si on organiserait un grand festival à St-Tite, mais une chose est certaine, tous les moyens, même illégaux comme lors du dernier référendum, seraient pris pour qu’on ne quitte pas la Canada.   52 pour cent des taxes et impôts du Québec vont à Ottawa qui offre de moins en moins de services. Canada is a big business. Quand le Québec ne rapportera plus d’argent au fédéral, on sera content de nous voir partir. Et nous serons contents de partir pour enfin créer notre pays.            

24 Mars 2012

Mort de l’écrivain Marcel F. Raymond

(Montréal – Le 20 mars 2012) La direction de L’arc-en-ciel littéraire et de MFR éditeur sont attristées de vous annoncer le décès de l’écrivain Marcel F. Raymond, des suites d’une longue maladie, le 20 mars, à 6h10, à l’Hôpital Notre-Dame de Montréal.    

Marcel F. Raymond est né à Montréal en 1943. Il était à la fois poète, essayiste et peintre. Dès sa plus tendre enfance, il s’est intéressé à la recherche journalistique. Il fut plus tard collaborateur et directeur d’un hebdomadaire estival appelé « Bonjour Beaulac ». En plus de publier plusieurs titres et de collaborer à de nombreuses revues et périodiques littéraires, il a également fondé les Éditions MFR http://www.mfrediteur.com/ en 1978. Il était mécanicien de l’imaginaire et poète de la respiration libérée.            

De ses nombreux voyages, il a rapporté une série d’observations et de dimensions qu’il a su conjuguer au pragmatisme de ses rapports personnels sur une impression canadienne.  

Détenteur d’un baccalauréat ès Arts en 1973 et d’une maîtrise en littératures francophones et résonances médiatiques de l’Université Concordia en 2011, il a toujours poursuivi ses « études chronologiques ». Il a été membre de l’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ) depuis la fondation de l’organisme. Spécialiste des recherches sur la refonte générale des matières constitutionnelles canadiennes, Marcel F. Raymond a régulièrement animé des ateliers de travail sur le sujet.

Voici la liste des titres publiés à ce jour :
– « Les Jardins », essais, Éditions MFR Inc. (1978)    
– « Anniversaire insolite », poèmes, Éditions MFR Inc. (1979)        
– « Les Jardins », essais, 2ième édition, Éditions MFR Inc. (1980)
– « Secondes » récit, Éditions MFR Inc. (1980)           
– « Lettrogrammes », lettres, Éditions MFR Inc. (1980)          
– « Voyages », poèmes chocs, Éditions MFR Inc. (1981)      
– « Le frondeur calligraphié », poèmes, Éditions MFR Inc. (1983)  
– « Journal de bord », poèmes, Éditions MFR Inc. (1984)     
– « Poèmes choisis, 1984-1988 », poèmes, Éditions MFR Inc. (1988)       
– « Questions et réponses…, 1ère édition », Éditions MFR Inc. (1989)     
– « Questions et réponses…, 2ième édition », Éditions MFR Inc. (1995)  
– « La jungle en folie », poèmes, MFR Éditeur (1997)           
– « Instances fragmentées », poèmes, MFR Éditeur (2000)  
– « Normand Chambert: Bien droit/Straight up », MFR Éditeur (2007)       
– « Le retour », poésie, L’arc-en-ciel littéraire (2010)   
– « Le poète nyctalope, Louis Geoffroy (1947-1977) », thèse de maîtrise en littératures francophones et résonances médiatiques de l’Université Concordia, MFR Éditeur (2011)            
– Participation aux divers collectifs de L’arc-en-ciel littéraire, soit « Sortir de l’ombre », « Pulsions poétiques », « De vers et de prose » et « L’opuscule à l’encre rose » prévu pour 2012.                       

En 2009, L’arc-en-ciel littéraire a créé le Concours de création littéraire Marcel F. Raymond pour lui rendre hommage, car il a agi comme éditeur pendant 30 ans en plus d’œuvrer au sein de mouvements ou d’organismes gais tel Les Archives gaies du Québec. Pour en savoir davantage sur ce concours qui a été reconnu par le Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine

25 Mars 2012

La recherche du Petit Prince


Je commencerai bientôt à publier ma première tentative de roman : La recherche du Petit Prince. Je me faisais alors appelé Jean-Pierre Patrice. J’avais environ 22 ans et j’habitais Québec.

C’était ma première réflexion sur mon statut de pédéraste, puis, de gai. Je me sentais encore coupable. J’étais mal dans ma peau comme tous les jeunes gais qui se découvrent différents. Mais, à cette époque, on était perçu comme des salauds, des cochons, des sans-cœur qui ne pensaient pas à toute la peine qu’ils faisaient à ceux qui les aimaient.        

Je venais de faire trois mois de prison parce que j’étais en amour avec un garçon de 14 ans. Pour moi, la sexualité était le plaisir des plaisirs, mais « le » plaisir défendu.

J’en étais encore loin de croire comme aujourd’hui que les religions avec leur morale sexuelle sont responsables de milliers de suicides et de meurtres à cause de l’intolérance qu’elles imposent.       

La sexualité est un plaisir et le péché un virus dans la tête de ceux qui ont peur de la sexualité.

Selon l’histoire de Dieu, la guerre entre le bien et le mal a commencé quand Lucifer a refusé de s’incliner devant l’Homme, car il trouvait que la liberté était une erreur dans la création. Serait-ce que tous les suppôts de Satan sont ceux qui combattent la liberté sexuelle non violente ?

C’est rendu possible grâce au magnifique travail de celui qui s’est occupé de mes archives : Marcel F. Raymond. Il est décédé récemment.
Nota bene : Mon premier texte était meilleur, mais j’avais oublié qu’il faut se faire une copie avant de le publier.

26 Mars 2012

La recherche du petit prince 1

Préface

Il ne faudra pas chercher dans « La recherche du Petit Prince » une autobiographie, ce n’est pas le cas. Ce livre marque, il est vrai, une synthèse de mes expériences vécues, de mes idées et de mes lectures qui ont cependant été transformées pour laisser dégager une idée didactique : il faut donner plus d’amour à l’humanité et vivre davantage de l’Esprit. C’est un appel à l’amour, cet amour dont la pénurie engendre tous nos maux actuels et futurs.  

J’aime la liberté, mais je sais qu’elle n’est qu’un rêve quand on la conçoit dans sa plénitude. La libération, voilà la vérité, le but, le destin.         

Je veux protester contre la domination des pays sous-développés. Donner des armes, c’est nuire lorsqu’un pays a besoin de paix et de pain que ce soit de la part des communistes ou des capitalistes. Je considère qu’à notre époque, l’abus est l’affront à l’évolution humaine et l’acte le plus vil qui soit pour l’amélioration de l’humanité. Je désire protester contre les « rackets » du commerce international et de la finance qui se jouent des hommes, sans scrupule aucun, comme si l’humain était une bête à exploiter.            

Je crois fermement que le mal présent et des siècles à venir est ce matérialisme hideux qui donne l’impression à l’homme d’être dominé par la matière. Je reproche aussi au matérialisme de forcer la sensibilité humaine par ses couleurs, formes et sons pour arriver à ses fins. Le malheur de l’homme naît du matérialisme, de la sensibilité disproportionnée à la raison et cela nous oblige de créer un type d’homme amélioré : celui de l’esprit, car l’homme est avant tout un être capable de penser, qui a besoin de sentir la nécessité de sa présence dans l’humanité.

Il existe aussi un mal tout aussi profond qui réside dans l’impression d’une combinaison malsaine entre les riches et les Églises pour conserver les peuples dans l’ignorance, les préjugés et les tabous.    

Mais malgré tout, il faut être optimiste de voir et d’améliorer l’évolution humaine qui fonce vers le dégagement presque total du matériel pour abreuver l’esprit , ne se préoccuper que des problèmes qui dépassent l’atome et donner naissance à une société universelle : la société humaine où les continents seront les provinces, le monde, le pays.           

Je prône une révolution morale. Pas plus, pas moins. Prendre l’amour comme principe central entraînera, je le sais, une modification profonde de nos institutions, un bouleversement presque complet de notre mentalité, car cela implique qu’il faudra réviser nos échelles de valeurs. Il faudra avoir en premier lieu un humanisme profond, en second, un sens aussi profond de la responsabilité individuelle et collective et en dernier lieu les biens matériels.  

Ce bouleversement sera difficile, car nos systèmes politiques, d’éducation, de travail actuels et même la religion ne visent qu’à l’argent , ce qui lui confère la première place dans nos échelles de valeurs. Résultat : il n’y a plus d’hommes (le désert du Petit Prince) , mais des robots malheureux parce qu’ils ne sont pas et ne peuvent pas être satisfaits d’eux-mêmes.      

Être un homme, c’est avant tout être créateur
, c’est donner un sens au monde, à ce que l’on produit, un sens valable et véridique. C’est malheureux, car s’il y a de la misère, c’est que les hommes ne sont pas des hommes, les chefs ne sont pas des chefs, ils ne sont pas conscients de leur responsabilité et de leur devoir et ceux qui le sont trop lâches pour conserver leur conviction.     

Je regrette de ne pas avoir réussi à surpasser le doute, mais il est impossible de donner plus que l’on ne possède. Ma foi est un véritable paradoxe, car je me suis nourri autant de sciences que de religions. Et quand j’ai écrit ce livre, je n’avais pas encore réalisé la synthèse que j’opère habituellement, car je sais que la science ne fait que confirmer souvent ce que nous avait appris la religion. Je crois dans le doute, car je cherche la vérité.

Sachez que je ne veux pas imposer mes idées, ni même mes expériences, car je suis ignorant, mais je veux simplement vous en faire part. Il vous appartient de juger et de prendre position.            

Je sais qu’il faut toujours repenser la vie et c’est le seul but de ce livre écrit par admiration pour le plus beau de tous les livres (exception faite de la Bible) Le petit prince d’Antoine de St-Exupéry.  

Jean-Pierre Patrice.

26 Mars 2012

La Thérèsa Gold Mines

Les gens qui veulent les textes sur la Thérèsa Gold Mines n’ont qu’à me faire parvenir leur adresse postale pour que je puisse leur faire parvenir le CD (lecture) sur lequel je les ai publiés.         On peut m’écrire à : jeansimoneau@cgocable.ca

29 Mars 2012

Le cas Charest

Jeans Charest table sur la grogne générale de la population contre les actions étudiantes pour augmenter son capital politique. Jean Charest compte sur l’impopularité des actions étudiantes pour jouer à « l’homme de béton » et ainsi permettre à tous ceux qui sont contre la hausse de grossir le rang des gens “satisfaits” de leur premier ministre.

Un élément essentiel pour pouvoir déclencher des élections. Cette grogne pourrait éventuellement permettre de faire appel au peuple. Une élection sur les frais de scolarité.         

Son entêtement est en fonction du capital politique à retirer plutôt que le bien du Québec. Il faut revoir tout le financement des universités ainsi que la participation fédérale. Un autre point : pourquoi devons-nous toujours être comparés avec le reste du Canada ? On s’en fiche, on a une structure sociale différente. On a qu’à penser à l’immobilier, au coût d’un logement, en dehors du Québec, pour comprendre la différence.            

Nous vivons dans une société où le capitalisme croit qu’il faut encore augmenter les profits en payant moins la masse humaine qui constitue ses esclaves. Les multinationales font la pluie et le beau temps.

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