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Radioactif 600

décembre 30, 2022

Radioactif 600

17 Mai 2011

Un amour piège.


4.-   C’est vrai qu’il existait de plus en plus d’amour entre moi et Mathieu. Il décidait quand il venait me voir et ce que nous faisions ensemble. Il nous a même aidé une fois à faire le ménage. Il prenait de plus en plus ses responsabilités.

Par contre, il arrivait à formuler ses plaintes, concernant surtout le fait que son père partait trop longtemps le soir. Nous avons eu un plaisir fou quand il a avoué qu’il profitait de ces absences pour regarder des films pornos à la télévision. Il savait donc déjà ce qu’il voulait sexuellement.

Les jeunes sont moins idiots qu’on les croie. J’étais convaincu que Mathieu savait déjà mon intérêt automatique pour ce qui lui pendait entre les deux jambes.

Je lui ai quelques fois donné des claques sur les fesses en passant quand il faisait un bon coup aux quilles. Je ne croyais pas qu’on vivait dans une société assez débile pour y voir du mal. Il faut être fucké pour voir du mal partout.

Mathieu ce n’est pas une femme et c’est un comportement de gars que de se donner une tape sur les fesses quand on veut féliciter l’autre. Si j’avais été debout, il l’aurait sûrement eu sur les épaules. Quand j’étais dans la construction, il arrivait toujours qu’un gars passait la main derrière les fesses pour nous attraper la poche. Qu’un Procureur de la Couronne me reproche ce geste par la suite, c’est complètement ridicule et ça démontre jusqu’à quel point notre société est rendue vicieuse à force de vouloir être vertueuse.    

La religion est le début de la schizophrénie
. Et, ses féminounes les nouveaux curés. Elles ont d’ailleurs organisé des manifestations contre moi à mon procès. La droite me fait chier, me rend malade. L’Inquisition et le nazisme ne font que changer de visage. Je venais d’ailleurs de réciter pour la première fois mon poème  » À droite toute » pour commenter cette folie féminine anti sexe, à la l’Association des écrivains et écrivaines de l’Abitibi-Témiscamingue.   

J’appréhendais cette montée de la droite à cause des campagnes des féminounes pour semer la peur chez les jeunes de tous les étrangers qui devinrent avec le temps les pères, les oncles, tous les mâles de la terre. Un mâle, c’est sexuel, donc, c’est un cochon.

On commençait à combattre les prêtres catholiques parce que les féministes croyaient qu’elles pouvaient ainsi les forcer à changer leur discours sur les femmes. Elles voulaient leur pouvoir. Au lieu de reconnaître, la stupidité de sa morale sexuelle, l’Église a décidé de payer. C’est devenu l’arme la plus efficace contre l’Église catholique.

Un virage à droite qui a conforté les radicaux chez les musulmans et créer une forme de religion digne de l’Inquisition, les Talibans.

Les féminounes ne sont même pas encore assez ouvertes intellectuellement pour se rendre compte qu’elles enfoncent les femmes dans la honte en appuyant la burka. Un enchaînement dans la folie…la paranoïa.      

Je ne sais pas pourquoi, un moment donné j’ai eu l’impression en descendant que quoiqu’il arrive, je venais de me mettre les deux pieds dans les plats. Je serais accusé d’une manière ou d’une autre à cause de la lettre de sa mère. Ça ne pouvait pas être un accident. Mais, je me disais en même temps que Mathieu n’accepterait jamais d’embarquer dans un piège mormon.          

J’ai regardé la lune qui était pleine et j’ai pensé en rigolant que je me trouvais exactement dans la peau de l’Étranger, de Camus, sauf que j’étais on the Dark side of the Moon. Je ne voulais pas me retrouver encore en-dedans pour des peccadilles ou encore pire pour n’avoir rien fait comme j’avais plaidé coupable alors que j’avais 20 ans.

Est-ce qu’il s’agissait d’un piège ? Était-ce politique puisque j’étais très engagé en étant président de la Société nationale des Québécois ? Une vengeance politique puisque le maire était président du NON.

Mais, j’ai repoussé cette explication comme une nouvelle forme de paranoïa. Pourquoi ne pas penser que la mort de Rouhed soit aussi partie d’un plan. Une amie, la Sorcière Blanche, ne m’avait-elle pas dit que les musulmans se suicidaient toujours pour défendre quelqu’un.  C’était tellement fou que j’ai éliminé toutes réflexions en ce sens.

18 Mai 2011

Arrivée à Montréal.


Mathieu a pris des médicaments et nous avons dormi en descendant. Normalement, je suis très collant parce que je manque toujours de chaleur pour m’endormir. L’aie-je été ? Probablement pas tellement puisqu’à notre arrivée chez moi à Montréal, Mathieu ne voulait pas se coucher, mais aller à la ronde immédiatement. Il ne s’endormait plus, il avait assez dormi, disait-il. Nous y sommes allés quand même, car il était trop tôt pour se rendre à la Ronde.  Nous avions chacun notre chambre.     

Il faisait une chaleur torride cette journée-là. Nous devions attendre pour essayer de nouveaux manèges quand Mathieu a commencé à se dire malade. Avec le temps, puisque sa situation empirait, nous sommes retournés à la maison. Il refusa tout médicament et surtout de prendre un bain. Ne soigne-t-on pas un coup de soleil par un bon bain ? Dans ma tête, c’était le meilleur moyen pour combattre un coup de chaleur. Faute de mieux, je lui ai offert un massage suédois, massage que je venais d’apprendre dans une série de cours. Je savais qu’un massage ne lui ferait pas de mal, au contraire. Cela lui permettrait de relaxer, car en plus de la chaleur, il y avait l’énervement.     

Ce fut un massage comme tous les autres, sauf que c’était sur un lit ordinaire, donc inconfortable pour le masseur, mais il n’y avait rien qui s’y prêtait mieux.

Mathieu sembla beaucoup apprécier. Il se laissa masser sans dire un mot. J’étais bien content, il se laissa masser les fesses et semblait y prendre un grand plaisir.  C’est évident que je serais bien passé à autre chose, s’il en avait démontré le moindre désir. 

Il affirma complètement autre chose, lors du procès. Il me reprochait d’avoir monté trop loin à l’intérieur des cuisses et ainsi parfois lui avoir touché la poche (elle devrait être petite, car je n’en ai jamais eu connaissance) ou encore de trop lui avoir tiré les pieds vers moi, donnant ainsi, à cause de la position, l’impression que c’était pour l’amener à me toucher le pénis avec ses orteils. Tout le monde sait qu’on masse les pieds en les tirant vers soi.

Tout un procès d’intention.  C’est évident que je serais bien passé à autre chose, s’il en avait démontré le moindre désir, mais ce ne fut pas le cas.     

Une fois, le massage terminé, il voulut retourner à la ronde. La meilleure preuve que j’avais réussi à bien le soigner. Il était à nouveau resplendissant de santé.

À la Ronde, Mathieu ne voulut plus attendre pour avoir accès aux manèges. Ils ne l’intéressaient plus. Il voulait jouer pour gagner des toutous. J’obéissais, mais ça coûtait une fortune. J’ai dû emprunter deux fois de l’argent durant ma fin de semaine parce qu’il dépensait à une vitesse plus rapide que la lumière.

Ce n’était pas le plus important, car que je voulais soit qu’il soit heureux.  C’était une récompense.  Le pire, je devais niaiser tout le temps qu’il jouait. Mais, il était heureux. Il jouissait de chaque minute et c’était le but visé par ce voyage.

 
Le premier soir, il faisait très froid dans ma chambre. Je n’arrivais pas à dormir.  Je ne dors jamais quand j’ai froid.  J’ai décidé de changer d’endroit.  La chambre de Mathieu était mieux chauffée, elle avait un service de chauffage indépendant.

De toute manière, nous étions chacun dans notre sac de couchage.  À ma grande surprise, Mathieu se tourna.  Son sac de couchage était ouvert.  Sa ceinture était miraculeusement défaite et sa fermeture-éclair était descendue. J’ai pensé qu’il voulait me récompenser pour ma générosité en m’invitant à mieux le connaître. Souvent, les jeunes agissent sans parler pour ne pas se sentir compromis. Certains aiment beaucoup les « oui » muets. Il faut juste comprendre leur message.  C’est si facile de faire semblant de dormir.  Nous nous sommes vite endormis, même si j’étais convaincu que Mathieu avait décidé de partager mes goûts pour la pédérastie.

Le lendemain, aidé de mon bon ami Pierre qui habitait dorénavant dans mon logement, nous avons trouvé moyen de réchauffer ma propre chambre. Je n’aurais plus à revivre ce problème de froid.  Je suis reparti avec Mathieu pour profiter de nos vacances.

En descendant les escaliers, je l’ai agacé comme d’habitude, en lui caressant la bedaine.  Un petit jeu comique qui nous mettait tous les deux de bonne humeur. Il n’avait pas cette fois comme à l’habitude serré sa ceinture à un point tel qu’en se faisant je n’aurais même pas pu y glisser un doigt. À ma grande surprise, je me suis ramassé la main dans son caleçon. J’étais sidéré. Je craignais qu’il soit en colère, mais au contraire, il se contenta de rire. De toute manière, j’avais retiré ma main plus vite que je l’avais entrée. Ce n’était pas prévu dans le scénario. J’agissais comme si cela ne me faisait pas plaisir.  Quel con !  

Nous avons passé la journée dans les jeux électroniques. Mathieu s’amusait comme un fou. Ça coûtait une fortune, mais je le laissai s’amuser.

On devait y retourner le lendemain ; mais j’ai reçu un téléphone m’avisant que ma mère serait à Montréal. On ne se voyait jamais. J’ai donc décidé d’attendre de l’avoir vue avant de retourner dans les jeux. J’espérais qu’on pourrait se voir dans un restaurant ; mais ce fut impossible. Je ne me rappelle plus ce qui l’en avait empêchée et pourquoi j’ai dû attendre durant des heures avant de la rencontrer.
 
Mathieu déclara plus tard, lors du procès, avoir cru que je ne voulais pas aller avec lui parce que nous n’avions pas de relations sexuelles. « Je lui faisais payer son refus ». (Je me demande si on lui a mis ça dans la tête pendant les nombreuses heures d’interrogation qu’on lui a fait subir.)

.
En remontant à Val-d’Or, je me suis endormi à ses côtés. Il me réveilla et me dit qu’il n’aimait pas quand « je le touche comme ça». J’étais de côté et j’avais la main sur son ventre. Pour éviter que ça se répète, je me suis rendu dans un autre banc, seul, pour finir le voyage.   

J’admets que Mathieu m’attirait de plus en plus. Nous étions de plus en plus intime et je crois que l’on s’aimait bien tous les deux. Mathieu avait tout à fait raison sur ce point : il me tentait de plus en plus.            

19 Mai 2011

Le kidnapping des enfants.


Il s’était écoulé une couple de semaine. C’était clair que Mathieu avait apprécié le voyage.


Jean-Paul prétendit souffrir de constipation et m’invita à lui donner un message pour l’aider. Il dit ensuite que cela l’avait effectivement permis de régler son problème, à la suite de mon massage. Tout était revenu normal et Mathieu ne cachait pas son désir de revenir en voyage avec moi. On continua de se voir. On alla même se baigner ensemble.   

Comme par hasard, alors que je participais aux fêtes de la Saint-Jean avec le député péquiste, Jean-Paul surgit en pleurant et en racontant que la police était venue chercher Mathieu chez lui.   

« La police est venue chercher Mathieu et sa petite sœur, sous prétexte que la maison est assez malpropre pour être dangereuse.», répétait Jean-Paul.    

C’est vrai qu’elle était en désordre, mais pas à ce point. Le papa laissait s’accumuler le linge sale, question d’amener Mathieu à comprendre qu’il devait l’aider.

Il faut préciser que Jean-Paul était en procès pour la garde des enfants avec son épouse qui recevait l’aide de l’Église mormone pour le combattre.   D’ailleurs, la Cour avait statué que la petite sœur devait vivre avec la mère. Mathieu, lui, avait choisi, puisqu’il était assez vieux de vivre avec son père. Sa mère n’acceptait pas cette décision de Mathieu.       

Je ne sais pas si Mathieu me servait de compensation suite au suicide de mon fils adoptif, survenu deux ans plus tôt, parce qu’il n’acceptait pas d’être laissé par la femme de ses rêves qui était d’ailleurs enceinte ou si c’était parce que  je ne pouvais pas endurer que Jean-Paul soit si malheureux à cause de sa femme.  Une chose est certaine, le mot « suicide » me faisait absolument capoter. Alors quand Jean-Paul prétendait y songer, j’aurais fait n’importe quoi pour éviter que ce malheur se répète.  De cette manière, étant son ami, je me voyais obligé de m’impliquer avec Mathieu. Jean-Paul tenait absolument à avoir la garde de Mathieu.


C’était vrai. La police avait amené Mathieu et sa sœur au poste. La petite raconta que Mathieu était très nerveux et riait tout le temps pour rien. La DPEJ n’avait pas été consultée, donc, il s’agissait d’un kidnapping d’une certaine façon ou tout au moins une arrestation illégale.

Depuis quand la police enlève-t-elle des enfants au père qui en a la garde légale ? Les changements quant à la plus petite n’avaient pas encore été faits et il avait été convenu que la plus jeune demeurait encore un autre mois avec son père. Après la visite au poste de police, on amena les enfants dans une famille d’accueil et on interdit aux jeune Mathieu et sa sœur d’avoir accès à leur père. Jean-Paul ne pouvait même pas leur parler au téléphone.   

Je me aussitôt servi de mon fax et de mes relations pour obtenir que Jean-Paul puisse au moins avoir le droit de voir ses enfants. C’était quand même idiot que le père ne puisse pas voir ses petits sous prétexte que la maison est sale.

Nous avons envoyé une lettre de protestation aux autorités et Jean-Paul a pu rencontrer Mathieu parce que cet interdit de contact était illégal puisqu’il n’avait pas été autorisé par la DPEJ.  Nous avons aussi déposé une plainte officielle contre cette arrestation illégale.         

J’ai passé la fin de semaine à aider Jean-Paul à ranger la maison et ainsi répondre à la condition lui permettant de ravoir les enfants chez lui. J’ai passé de longues heures à nettoyer la maison, car on prétendait que c’était la cause de cette détention bizarre.    

Le lundi, je n’avais encore rien à faire dans le portrait. Les enfants étaient de retour à la maison. J’étais convaincu que tout ça tournerait en queue de poisson. C’était mal connaître l’obsession phallique et pédophile de notre société.         

Je ne voyais pas pourquoi je ne partirais pas comme prévu en voyage. Tout était entré dans l’ordre quoique pour la première fois, devant la travailleuse sociale, Mathieu se serait alors mis à dire que je l’avais touché, lors de notre voyage.

Jean-Paul doit avoir parlé de mon poème « Beau garçon » puisque la police a procédé à une perquisition chez moi, même si j’étais parti en voyage. La police a saisi 52 photos, aucune pornographique, ainsi que trois vidéos : les deux soirées de poésie à Montréal et le film « La société des poètes disparus». On cherchait, semble-t-il mon poème « Beau garçon » dont la police avait connu l’existence grâce au père de Mathieu. Je lui avais lu, car j’en étais très fier.  Mon amie m’a alors téléphoné pour que je revienne d’urgence.

Une situation bizarre.


Entre notre retour de Montréal, rien de spécial, ne s’était passé.    

J’étais allé me baigner avec Mathieu et nous avons eu une soirée pour fêter ses 14 ans. Tout était comme avant. Je lui faisais la bedaine à Mathieu devant tous (lui flatter le ventre) et il avait toujours son petit air d’ange qui aime ça, mais qui ne veut pas que ça paraisse, ce qui était encore plus drôle.

Mathieu rêvait déjà de venir en voyage avec moi. Il n’en cachait pas le désir, au contraire, c’était devenu quelque chose d’important qu’il répétait souvent.      

Pourquoi le 24 juin, tout devenait le contraire. La police l’avait amené avec sa sœur au poste et, soudainement, il n’avait plus le droit d’entrer en contact avec son père et encore moins avec moi.  Je n’y comprenais rien. Je n’avais aucune raison d’avoir peur des policiers.      

La police avait parrainé une petite industrie de pendentifs pour petit Gab. On disait que c’était pour permettre aux délinquants de reprendre le bon chemin.

Quant à moi, je l’aidais en lui donnant des commandes de pendentifs représentant le Québec. Je lui faisais faire des dessins pour mes livres et je le payais bien. Je trouvais bizarre qu’il soit parrainé par la police, mais ça n’avait à mon sens rien de politique. On peut être parano, mais pas trop.  Aussi, je venais de démissionner comme président de la Société nationale des Québécois.  Donc, je ne me croyais pas être victime d’un coup monté.     

Par contre, j’avais appris par un gars qui se disait de la police de Val-d’Or, lors de mes traitements chez le physiothérapeute, qu’on avait donné des drogues fortes aux punks, groupe auquel appartenait Petit Gabriel. On leur en avait donné assez pour qu’ils se suicident les uns après les autres.

Selon ce policier, l’épidémie de suicides chez les jeunes à Val-d’Or était une des conséquences de cette distribution de drogue par la police. Cela aurait servi à régler la guerre entre les punks et les « skinheads ». Cette révélation m’avait complètement sidéré.  Pire un de mes élèves m’avait entretenu du fait que des policiers « déguisés » en humain donnaient de la drogue à certains jeunes au Belvédère.  Bizarre.

La vague de suicides existaient vraiment. J’en connaissais certains. Un aveu très dérangeant, très compromettant ; mais je n’avais pas de preuve. Je ne pouvais pas porter plainte à la police, c’était un policier de Val-d’Or. Et, à cette époque, je ne savais même pas qu’il y avait une lutte intestine entre punks et skinheads pour le contrôle du territoire pour la vente de la drogue. Je n’avais pas fumé de pot depuis déjà des années.  

Pourquoi aurais-je mis fin à mon voyage chez mon second fils, à Hamilton ? Mon amie Clara, qui me pressait de revenir d’urgence, exagérait certainement.

À mon retour, j’ai appris qu’effectivement 52 de mes photos avaient disparu avec le passage de la police.  Je m’en fichais,  car tous les jeunes étaient tous très bien vêtus, sauf, le plus vieux de mes fils âgé de 28 ans, qui, juste avant de se marier, avait décidé de se faire photographier à poil. Il trouvait ça drôle.  Un caprice qu’il avait eu.  Par contre, j’avais plusieurs photos qui m’avaient été données par Rouhed, donc, sans double et sans moyen de les reproduire.  Sauf les trois vidéos prénommées, je n’ai jamais rien revu.


Il ne faut quand même pas devenir fou, on a le droit de photographier des jeunes, surtout quand on en a adopté et que l’on enseigne. Il est normal qu’ils aient des amis Mais que venaient faire les soirées de poésie au Gésus et à l’UQAM ?  Pourquoi prendre mon film, La société des poètes disparus ?

La police est-elle à ce point ignorante qu’elle croit que la poésie est de la pédérastie ?


Je savais que les féminounes étaient en ébullition parce qu’il y avait l’affaire Dutroux en Belgique. J’étais loin d’y ressembler. Jamais de ma vie, j’aurais frappé un petit gars pour avoir du sexe. C’était à l’opposé de mes valeurs personnelles, même si j’avais un petit côté  » bum » et délinquant. Je croyais beaucoup trop dans ma carrière d’enseignant pour même y songer.  J’ai la libido au-dessus de la moyenne, mais ce n’est pas ce qui dictait tous mes gestes. Je vivais plutôt de désir en désir, me refusant de les assouvir.      

Si on enlève l’aspect politique, je sais que notre société se conduit exactement devant le mot «pédophile» comme l’Inquisition et Hitler le faisaient.

Pour la société, l’amour des garçons est condamnable sans même qu’on sache pourquoi.  On nie même l’évidence scientifique que les jeunes ont une sexualité. On les brime de leur droit, mais les enfants ne sont rien dans notre monde. Ils doivent seulement obéir à ce que les adultes croient et les adultes ont peur de la pédophilie parce qu’ils ne savent pas ce que ça signifie. Les adultes s’inventent des scénarios. En poursuivant les pédophiles non violents jusqu’à leur mort, la société est devenue un bourreau pour des gens qui n’ont qu’une seule chose à se reprocher : aimer les enfants différemment.            

Personne ne peut justifier cette obsession de surprotection quand il n’y a pas de violence ou de domination, c’est une paranoïa maintenue par les médias.

On impose une chasteté contre-nature, une haine de tout ce qui est mâle. Au nom de l’égalité homme-femme, on oublie que chaque sexe vit différemment cette réalité. On refuse de respecter l’orientation sexuelle pédophile, car elle fait peur. On ne sait pas faire la différence entre pédophile et pédéraste ou encore psychopathes. Ces derniers sont effectivement très dangereux.

Pourquoi cette malhonnêteté intellectuelle qui empêche de faire la distinction fondamentale entre la pédophilie et la pédérastie.          

On n’a aucun sens de justice sociale. On respecte si peu la vérité que l’on ne fait même pas la distinction entre la pédophilie (un mot inventé par les féminounes dans les années 1970 au Québec) et la pédérastie.

C’est un interdit. Un tabou. Indiscutable. Contre-nature, car on prétend le contraire de la réalité à l’effet que l’humain est un être qui a une vie sexuelle de la naissance à sa mort. On en fait un objet de croisade, oubliant que le pire ennemi des jeunes n’est pas de jouir sexuellement, mais la violence, les drogues et le décrochage scolaire.  La folie qui entoure les dénonciations.        

Le jour où on s’occupera vraiment du bien des jeunes on se souciera d’avantage de les protéger des dangers qui peuvent les rendre légumes. Mais, notre société perdrait trop d’argent pour faire ce virage. Les drogues rapportent des milliards.

Je suis de ceux qui sont contre la pédophilie.  Je suis pédéraste, les jeunes ne m’intéressent pas à cet âge.  Dans le cas de la pédophilie, je ne comprends pas ce désir.  Je ne suis pas certain que ce ne soit pas dommageable.  Par contre, pour moi, le pédophile se confond souvent dans la tête des gens avec le sodomite. Je ne sais pas si c’est le cas, je ne connais pas de pédophile. Sans pénétration ou violence, il ne peut pas y avoir de séquelle.


Il existe des sociétés chez qui les enfants caressés, même génitalement, se portent émotivement mieux quand ils vieillissent que les nôtres. Ces caresses solidifieraient leur confiance en eux-mêmes. Bizarre qu’on n’essaie pas de savoir si c’est vrai.         
 
Dans les sociétés ouvertes à la sexualité des enfants, il n’y a pas de suicides alors que dans nos sociétés le nombre est effrayant à l’adolescence. L’identification sexuelle peut être un drame affreux à cet âge parce que la société ne prend nullement en compte la réalité sexuelle des enfants. Je me rappelle avoir lu que ce phénomène de suicide chez les adolescents étaient aussi un résultat de la vie des kibboutz, là, où la communauté remplaçait la mère auprès de l’enfant encore bébé.  Il y a des liens affectifs qui créent notre personnalité.

L’interdit sexuel nous vient des religions et de la médecine bourgeoise à travers l’histoire.  Cet interdit est basé sur une tradition de la bêtise, de l’ignorance ? Cet interdit détruit le développement de l’autonomie des enfants.  

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