Radioactif 593
Radioactif 593
Textes de 2011, p. 1419/1708
Français, langue de travail.
Il existe présentement une petite crise linguistique à Magog. La ville exige que la personne qui postule pour le poste de secrétaire soit parfaitement bilingue. Serait-ce que le colonialisme perdure dans les Vauxcouleurs ? J’y ai glissé mon petit brin de sel. Ça donne :
Le français, langue de travail. (Opinion du lecteur).
En Estrie, nous avons eu le privilège de communiquer avec les anglophones de manière à ce qu’à partir de ces échanges, une bonne partie des gens ont appris la langue de l’autre.
C’est tout à fait différent à Montréal. Là, on se livre une véritable guerre de domination. L’assimilation est très forte et le respect entre individus est souvent très faible.
Une personne qui se respecte ne peut souffrir que l’on attaque sa langue et sa culture.
Un Québec indépendant sera probablement plus bilingue qu’à l’intérieur du Canada, car on n’aura pas une Cour Suprême pour diluer tous les efforts que l’on fait pour s’assurer que le Québec soit encore français demain.
Le jour où l’anglais sera majoritaire à Montréal, ce sera le début de la fin de l’existence du français en Amérique du Nord. C’est pourquoi certaines mesures peuvent nous apparaître ici comme beaucoup trop radicales. Quand le français n’aura plus à être défendu pour vivre, ce sera bien différent.
Le Québec devrait être aussi français que l’Ontario est anglais. D’ailleurs, il n’y a pas si longtemps, M. Harper désirait que le Canada soit unilingue anglais comme le Québec soit unilingue français. Aujourd’hui, c’est différent, il est premier ministre et la démocratie semble le dernier de ses soucis.
Puisque le Québec doit pour sauvegarder sa langue et sa culture être plus exigeant quant au respect du français, il faut absolument que la langue de travail soit le français. Si nous avions été plus exigeants sous ce rapport et que la loi 101 n’ait pas eu à subir autant de changements, cette question ne se poserait peut-être même plus, car le français ne serait plus en danger.
La connaissance de l’anglais est un atout sur le plan individuel. C’est aussi un moyen de s’assurer que les anglophones soient respectés au sein d’un Québec indépendant, car la République du Québec sera autant celle des minorités que de la majorité.
Par contre, aucun peuple sur terre n’est assez masochiste pour ne pas préserver sa langue et sa culture.
Il appartient aux employeurs d’offrir une formation et de donner un supplément salarial significatif pour inciter des employés à être bilingues. Ce n’est pas à l’état ou aux corporations de le faire.
À Magog, la majorité des anglophones connaissent assez le français pour ne pas avoir à exiger d’engager un(e) secrétaire parfaitement bilingue. L’important c’est de se comprendre.
Pour ce qui est de l’accent, j’ai personnellement appris que ce peut être une voie pour vous faire perdre votre emploi. Ça m’est arrivé quand je travaillais à Montréal. Une compagnie américaine internationale de sondages a acheté celle pour laquelle je travaillais. Elle ne voulait plus nous employer parce que nous avions un accent.
Or, cette firme a été complètement déboutée à la Commission des droits et mon cas est même devenu un cas de jurisprudence. La Commission des droits a nettement statué que de faire la chasse à l’accent linguistique au Canada dans l’exercice d’une fonction peut être considérée comme un acte de discrimination.
Je ne crois pas que dans les Vauxcouleurs il soit essentiel d’avoir de parfaits bilingues pour nous servir. L’accent est souvent un moyen employé pour sous-estimer ceux qui nous entourent.
C’est ainsi qu’on nous a fait croire durant très longtemps que nous parlons un très mauvais français, soit jusqu’à ce qu’on apprenne que notre « joual » était la langue de le Cour royale en France, avant qu’elle commence à se détériorer. Nous humilier était un autre moyen pour mieux nous mépriser.
19 Janvier 2011
Bastarache : une masturbation de groupe.
L’enquête Bastarache est simplement le moyen de se passer sept millions entre députés, avocats et autres organisateurs libéraux. Qu’est-ce qu’on apprend? Absolument rien. Sinon, que la nomination des juges est trop politique.
La politique ne devrait pas avoir un seul mot à dire dans le judicaire. Les juges devraient être nommés lors de votes entre procureurs, avocats de la défense, démocratiquement, et selon la compétence.
Le système doit être un peu pourri pour être payant. Tout le monde sait que les pires bandits sont souvent des avocats. Une race pire que les curés et politiciens. Pas étonnant qu’on en retrouve autant en politique.
Y a-t-il des idiots qui croient dans cette commission d’enquête ?
20 Janvier 2011
La justice : un système de croches.
De toute mon expérience dans la vie, je peux dire que s’il y a de quoi de croche au Québec, c’est bien sa prétendue justice. Pire qu’un politicien, il y a un avocat.
Je ne suis plus le gars de 20 ans qui se croit un monstre parce qu’il jouit de la vie en aimant un garçon plus jeune que lui. Je ne suis plus non plus l’idiot qui serait prêt à prétendre être coupable de relations qu’il n’a jamais eues juste pour payer sa dette et ainsi pouvoir un jour se mériter le ciel.
Une chose est certaine, le système judicaire se fiche absolument de la vérité. Un procès, c’est une guerre de coqs qui jouent avec des mots et qui se crissent bien de ce qui se passe dans l’âme de ceux qui en sont les victimes. Une guerre qui coûte une fortune.
Le propre du judiciaire, c’est un vide entre deux règles pour toujours permettre à la mafia de s’en tirer. La zone grise, c’est ce qui permet de nager dans tous les aquariums, sauf s’il est question de sexe, car, au Québec, on est demeuré prisonnier de la morale religieuse.
Même si le judiciaire est un mal strictement nécessaire comme la religion, tout n’est pas mal. Les lois servent encore à protéger les plus riches et le système économique, mais parfois vraiment faire triompher la justice.
À travers mes problèmes, j’ai appris que pour ces purs, la sexualité est plus dangereuse que la drogue qui a démoli le Québec durant une décennie et qui est encore la principale cause du décrochage scolaire et d’itinérance.
La drogue est pire que la honte ressenti par un petit gars qui se découvre gai. On essaie de nous faire croire qu’une bonne pipe, c’est plus dangereux que de manger une raclée. Les féminounes ne peuvent pas le savoir, mais ce sont elles qui sont à imposer la nouvelle morale immorale au Québec. Une morale de castrée et de paranoïaque.
Je vis présentement une expérience dont je n’ai pas particulièrement à être fier, mais qui illustre très bien la stupidité de certaines lois qu’on réforme en empirant.
En plus d’un sourire d’enfer, je vais me permettre de relater les faits. Je ne sais pas si je suis vraiment lu, on ne peut même plus se fier à ce qu’on nous dit ; mais cela me permettra de démontrer comment un avocat peut être de mauvaise foi pour se faire un peu plus d’argent.
(J’ai éliminé cette partie que j’appelle Une loi idiote parce qu’on la retrouve déjà dans un autre texte).
La folie n’a pas de limite.
Les féminounes ont trouvé un appui de taille : le système judiciaire. Il suffit de parler de sexualité chez les mineurs pour que l’on perde totalement la tête. Comment des parents peuvent-ils être accusés d’attouchement sexuel et incitation à toucher avec un bébé ?
Certaines civilisations invitent les parents à des attouchements même génitaux pour garantir l’identité, la stabilité émotive des enfants. Si on juge aux résultats, ces jeunes sont ainsi immunisés contre le suicide à l’adolescence. C’est loin d’être le cas chez-nous. Ce n’est pas dans notre tradition. Nous, on les culpabilise, on leur fait avoir honte d’être sexués.
À moins qu’il y ait violence, s’attarder à la sexualité d’un bébé, ne peut pas avoir aucun effet, car la mémoire et le cerveau n’ont pas encore été assez développés pour créer le moindre traumatisme, une séquelle quelconque. C’est moins pire que de crever de faim ou être battu.
Qui se rappelle d’événements de sa petite enfance ? Les féminounes sont en train de créer un Québec complètement paranoïaque, encore pire que celui de l’Église jadis.
Je ne vois pas, je n’arrive même pas à concevoir pourquoi et comment un adulte peut être attiré par la sexualité d’un bébé ou d’un enfant qui n’a pas atteint l’âge pour qu’il puisse en tirer un peu de plaisir ? C’est complètement aberrant. Je suis d’accord avec ça, mais à quel moment peut-on parler d’agression sexuelle ? Il faut qu’il y ait au moins pénétration quelconque pour que ça dérange l’enfant. Une caresse, ce n’est pas désagréable. Mais au-delà de la caresse sexuelle (si on admet que ce soit possible dans certaines cultures), pour aller plus loin avec un bébé, il faut être un peu dérangé, non ? Est-ce possible ? Ça ne m’entre pas dans la tête comme possibilité.
Veut-on rendre tout le monde si peureux que personne ne veuille s’intéresser aux enfants ? Qui n’aura pas peur d’être accusé, s’il a le malheur de devoir nettoyer un enfant qu’il garde, d’avoir profité du moment ? Comment peut-on deviner tes intentions ? Seule, l’Inquisition y arrivait parce qu’elle prétendait être la seule à avoir raison. Tu devais reconnaître ta culpabilité, même si tu ne l’étais pas. Se reconnaître pécheur, voilà ce qui comptait. Des malades.
On est en train de devenir fou avec le sexe au Québec, comme avant 1967 où chaque morceau de peau nous faisait capoter. Est-ce les avocats qui se cherchent du travail ou est-ce que les jeunes parents sont incapables d’assumer leurs responsabilités ?
Ça me paraît tellement aberrant que je n’arrive pas à y croire.
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Je continue de publier ces textes jusqu’à la fin soit page 1708. Par ailleurs, je ne les trouve pas toujours pertinents puisque je suis beaucoup moins radical.
Si des cours de sexualité sont donnés à l’école et que l’on écarte le mépris de tout ce qui est sexuel, on apprendra aux jeunes qu’ils ont droit de dire « J’aime ou je n’aime pas » et être respectés. L’essentiel est la notion de consentement et de respect de l’autre. La sexualité est une responsabilité individuelle.