Radioactif 584
Radioactif 584
Texte de 2010, p. 1355/1708
17 Juin 2010
La Gestapo fédéraste s’agite.
On sent que le vent tourne et que les Québécois auront peut-être bientôt à changer de gouvernements tant au Québec qu’au fédéral. La pourriture de Québec se compare-t-elle à la merde bushienne d’Ottawa ? Si oui, il faudra de se débarrasser des deux gouvernements fascistes qui nous dirigent. Et, ça presse ! Vlan !
Aussi, les fédérastes commencent à refaire des cauchemars et à voir des dinosaures dans leurs rêves. Ils se sentent déjà fouler aux pieds par ces grosses méchantes bêtes qui ne peuvent être que francophones, catholiques et pauvres. Des Québécois pure laine !
Évidemment de la façon que les fédérastes nous traitent, il y a tout lieu de croire qu’il suffira d’une allumette pour remettre le feu aux poudres. Et boum ! La colère éclate parce qu’ils en ont assez de se faire assimiler, de ne pas recevoir leur part du gâteau fiscal. Ils ne veulent rien de moins qu’un pays, une république du Québec.
Pris de panique, les fédérastes font appel à la police à cheval pour sillonner le Québec et renifler partout dans l’éventualité de trouver un méchant terroriste. Pourtant, la démocratie est du côté des Québécois alors que le fascisme est plutôt incarné par les Conservateurs au fédéral et l’ADQ au Québec.
Qui ne respecte pas le parlement ? Stephen Harper, voyons ! Le p’tit émule de George Bush. Il ne sait plus qu’inventer pour instaurer sa petite dictature. Il a bien des religieux qui attendent sa communion.
Et, puisqu’on vient de son passé, il ressuscite dans la GRC une escouade antiterroriste au Québec. La dernière fois, elle a volé les listes de membres du PQ, monté des fiches a à peu près contre tous les citoyens qui ne faisaient pas serment à la reine d’Angleterre, brûlé une grange à Sainte-Anne-de-la-Rochelle, tuer MARIO BACHAND, probablement poser presque toutes les bombes, jusqu’à ce que l’agent de la GRC Samson saute avec celle qu’il allait poser.
Pourquoi ne pas déclarer les mesures de guerre comme Pet Trudeau puisque les Québécois pensent qu’il faudrait changer de gouvernements, c’est une révolution appréhendée, tant qu’à y être. Beaucoup de pain sur la planche pour la Sûreté du Québec qui devra surveiller tous les anciens et nouveaux policiers fédérastes.
Qu’inventeront-ils cette fois pour arrêter tous ceux dont la gueule ne leur revient pas ?
14 Juin 2010
Le 20 juin : on marche pour l’indépendance…
Toutes les personnes de Magog intéressées à participer à la marche pour l’indépendance du Québec, qui aura lieu dans plusieurs villes du Québec, sont invitées à se rendre à Sherbrooke, dans le cadre des activités du Libre marcheur, le 20 juin prochain, à 12h.45. , au 2665 Place du Congrès, rue King Ouest, soit devant les bureaux de M. Jean Charest.
Le tout débutera par une mise en scène en face des bureaux du premier ministre, rappelant la mauvaise administration libérale. Suivra une courte marche pour se rendre à la présentation du livre « Le génocide culturel des francophones au Canada », de M. Pierre-Luc Bégin., ainsi que du film sur le patriote Reggie Chartrand, réalisé par Jules Falardeau.
« Cette marche sera de nature citoyenne, c’est-à-dire comprendra tous ceux qui désirent l’indépendance du Québec quel que soit leur allégeance politique, leur origine ou leur classe sociale», de dire M. Bruno Hébert, coordonnateur du Réseau de résistance du Québécois (RRQ), à Magog.
Le 20 juin, le Québec marche vers son indépendance !
Deux décennies après l’échec de l’Accord du Lac Meech, quinze années après le référendum de 1995, l’indépendance du Québec s’avère plus nécessaire que jamais. L’histoire récente en fait encore une fois la preuve : il n’y a aucun avenir pour la nation québécoise dans le Canada sinon une tragique dilution de son identité linguistique, de sa culture et de ses valeurs dans le multiculturalisme canadien, sinon une dramatique et fatale érosion de son poids démographique, de son influence économique et de son pouvoir politique.
Notre nation s’est engagée dans le 21e siècle en vivant sous une loi fondamentale − la Constitution canadienne − qui lui est imposée par la nation canadienne. Elle ne peut adopter comme elle l’entend les lois et les politiques nécessaires pour relever les pressants défis environnementaux, socioéconomiques et culturels qui sont les siens. Même dans des domaines vitaux pour son existence − la langue, la culture, les communications et l’immigration −, notre nation doit se plier aux décisions du parlement canadien et aux jugements de la Cour suprême du Canada.
Alors que nous manquons de ressources pour faire face à d’urgents besoins, notamment en éducation et en santé, notre nation verse chaque année quelque cinquante milliards de dollars en impôts et en taxes à Ottawa. Une partie substantielle est dépensée pour des priorités − l’exploitation des sables bitumineux de l’Alberta, la relance de l’industrie automobile en Ontario, le renforcement de Toronto comme métropole financière, la modernisation de l’armée canadienne − qui ne sont pas les nôtres et qui sont contraires à nos intérêts et nos valeurs.
Notre nation se voit refuser le droit de conclure avec d’autres nations des traités qui renforceraient et prolongeraient ses actions. Nous ne pouvons même pas faire entendre notre propre voix dans les instances internationales où, pourtant, se dessinent désormais largement notre avenir et celui de l’humanité toute entière.
Pour notre nation − confrontée aux brutales réalités de l’anglicisation de sa métropole, de son affaiblissement politique au sein du Canada, de la volonté de la nation canadienne de se construire sur le dogme du multiculturalisme et de se développer en faisant fi des intérêts et des aspirations du Québec, de l’isolement international de l’État québécois et de sa marginalisation dans la mondialisation en cours − le statu quo politique est porteur de tous les dangers. Seule la proclamation de notre indépendance peut nous ouvrir les chemins de l’avenir et nous permettre d’assumer notre place et nos responsabilités parmi les nations du monde.
Nous avons tous les atouts pour réussir. Mais l’indépendance du Québec ne pourra se faire que par la mobilisation de la jeunesse québécoise et du peuple québécois tout entier. Voilà pourquoi nous lançons un appel aux Québécoises et aux Québécois de toutes origines et de tous âges : avec votre famille, vos amis, vos collègues de travail, vos voisins, venez participer en grand nombre aux manifestations non partisanes, pacifiques et joyeuses pour l’indépendance qui se tiendront, le 20 juin 2010, dans dix villes du Québec : Amos, Chicoutimi, Gatineau, Montréal, Québec, Saint-Jérôme, Sept-Îles, Sherbrooke, Terrebonne et Victoriaville.
Il est temps d’en finir avec le cynisme, l’attentisme et le défaitisme. Il est temps de relancer l’espoir et de reprendre le combat. Il est temps de se lever et de marcher, unis et déterminés, pour conquérir notre liberté politique.
Le 20 juin, le Québec marche vers son indépendance. Communiqué de la coalition.
21 Juin 2010
M. Parizeau a raison.
Même si le Parti québécois doit de faire son travail d’Opposition officielle et revoir son programme, en songeant à reprendre le pouvoir, M. Jacques Parizeau a raison, il faut aussi préparer un programme dans lequel le Québec est un pays, une république.
Il ne peut plus être question de carriéristes de l’indépendance, c’est-à-dire des gens qui se cherchent un job en croyant que l’indépendance est strictement un rêve dont la réalisation leur permettra de passer une vie bien au chaud, en faisant miroiter le projet.
L’indépendance n’est plus qu’une arme stratégique, pour obtenir des pouvoirs d’Ottawa, mais une nécessité pour le mieux-être du peuple québécois.
Le fédéral a tellement empiété sur les juridictions du Québec qu’il ne reste plus qu’une solution si on veut évoluer : l’indépendance. Même notre langue est en danger, car quand Montréal sera majoritairement anglophone, ce sera trop tard, le Québec y passera en entier.
Par contre, il ne faudrait pas que l’on continue à se battre sur la place publique à savoir quand un nouveau référendum sera tenu. C’est un élément. Il faudra déterminer la date quand on y sera rendu. C’est préférable de gagner des pouvoirs qui nous permettront de faire face avec force à un Canada qui peut encore vouloir nous imposer la fédération. Les fédérastes sont prêts à tout pour mettre le Québec à genoux. Le Québec, c’est payant (autrement on ne voudrait pas envoyer l’armée pour nous imposer le fédéralisme), Ottawa défendra son butin puisque maintenant il peut imposer ce qu’il veut.
Cependant, ce n’est pas parce qu’on entrevoit une forme d’étapisme qu’on ne se doit pas se préparer immédiatement à pouvoir faire face aux changements qu’il faudra apporter dans l’éventualité d’un passage rapide du Canada à une République du Québec.
On ne peut pas tenir un référendum dont la question doit être : « Voulez-vous que le Québec devienne un pays souverain / une république ?», sans avoir la certitude de le remporter.
Si on a d’abord une souveraineté culturelle voulue par la très grande majorité des Québécois, je ne vois pas le problème. Je ne vois même pas la nécessité d’un référendum sur le sujet, il suffit que tous les partis à l’Assemblée nationale s’unissent derrière notre langue pour apporter les changements. Ils n’ont qu’à se tenir debout et dire à Ottawa qu’on ne lui doit rien, car on ne fait pas partie du Canada. On a pas à écouter ce que nous impose Ottawa, car on est déjà souverain : on n’a pas à être soumis à une constitution canadienne qu’on a jamais accepté de signer.
Puisque que ce sont des dépenses plus que des revenus, il ne serait pas surprenant qu’Ottawa prenne vite son trou et nous dise : payez ce que coûte la culture maintenant…
Là, où peut-être il faudra se battre, c’est que le Québec soit la seule poche pour nos taxes et nos impôts. C’est probablement à ce chapitre qu’il faudra entrevoir un référendum pour prouver que le peuple du Québec appuie cette décision.
Donc, il faut déjà préparer les nouvelles institutions dont le Québec aura un urgent besoin advenant l’indépendance et qui n’existe pas si on est une simple province. Tout doit être prêt pour que ça se fasse très vite, car on le sait, l’incertitude provoque un coût économique astronomique.
Il ne faut pas être pris de cours. Ça passe ou ça casse. Le Canada ne veut plus de nous, si nous sommes ce que nous voulons être ; il nous appartient donc d’être assez fiers pour décider nous-mêmes de notre avenir.
Il est temps de mettre fin à la politicaillerie. L’indépendance c’est au-delà des intérêts des partis politiques, ça regarde chaque citoyen.
23 Juin 2010
VIVE LE QUÉBEC LIBRE !
BONNE FÊTE NATIONALE DU QUÉBEC !
IL EST URGENT de créer enfin un Québec indépendant, LA RÉPUBLIQUE DU QUÉBEC.
Cette urgence n’a pas besoin d’être démontrée tant sur le plan culturel qu’économique. Demeurer minoritaire dans un pays qui peut décider de notre avenir, de notre langue. Laisser aux autres le soin de déterminer ce qui nous revient et d’établir nos positions idéologiques et économiques dans le monde, en notre nom alors que leurs intérêts sont complètement contradictoires avec les nôtres, c’est du pur masochisme.
Le temps n’est plus au nationalisme de carrière, mais au retour aux Patriotes. L’indépendance regarde chaque citoyen. Pour notre bien, elle est au-dessus de toutes les formes de politicailleries, au-dessus des intérêts de partis politiques. L’INDÉPENDANCE, C’EST L’AFFAIRE DE TOUS ET DE CHACUN. VIVE LE QUÉBEC LIBRE !
P.S. : Je conseille à tous d’aller voir le blogue (carnet) de Jean-François Lissée, aujourd’hui. Regardez bien le film, c’est une leçon d’histoire extraordinaire. De là, il faut partir maintenant pour préparer l’indépendance ou la souveraineté, c’est la même chose. Montrez ce film à tous les libéraux que vous connaissez, ils ne s’en rappellent pas.
28 Juin 2010
1.1 Million pour voir la reine.1 milliard et plus pour la sécurité.
Le G8 et le G20 démontrent avec la venue de la reine que Steven Harper (notre George Bush du nord) ment aux gens quand il prétend que le Canada a de sérieux problèmes financiers. Des dépenses inutiles pour un pays qui veut vite régler sa dette.
En réalité, on concocte la prochaine crise économique qui, elle, se traduira probablement par une très grave déflation mondiale. « Ça signifie que le système, pensant qu’il est en train de perdre le contrôle, va faire crever une bonne partie du globe de faim. On se met à genoux quand on a trop mal ou trop faim. «
Cette nouvelle manœuvre politique a pour but de saigner davantage les contribuables, en prétendant qu’il faut se serrer la ceinture encore plus pour se sortir de l’arnaque mondiale qu’ils viennent juste de créer. Les grands de ce monde n’ont pas encore assez pressé le citron, ils en veulent plus, mais ils commencent à avoir peur des soulèvements possible d’où faut-il retomber dans une crise encore plus grave, juste pour aller chercher encore un peu plus de profits et éliminer la possibilité que les gens soient assez riches pour organiser une révolution populaire. Les soulèvements dangereux viennent habituellement de la bourgeoisie…
Pendant qu’on nous assommera avec le danger d’une autre crise à la 29, notre « tata national » dépense plus d’un milliard pour la sécurité. Il est assez idiot pour aller faire le G8 et le G20 en pleine ville. Tout le monde sait que dans de tels cas, le système lui-même engage ses casseurs car les médias ne parleront pas ainsi des motifs des manifestants. Plutôt que d’avoir à commenter les raisons qui motivent les gens à manifester contre les grands de ce monde, c’est préférable de montrer une bande d’écervelés tout démolir. Ça justifie mieux les interventions illégales de la police qui ne respecte pas les droits de la personne. Ça permet aussi de montrer que le gouvernement d’ici est fin prêt pour intervenir si ça va mal. La casse permet de ne pas devoir expliquer aux gens les vrais problèmes.
Une telle couverture des événements permet de croire que dans très peu de temps personne ne se rappellera des décisions et des promesses prises.
Si on voulait vraiment protéger les chefs, on louerait un bateau et on ferait la réunion sur ce bateau, en pleine mer. Là, où personne ne peut aller. Ça ne coûterait pas des milliards. On ne ferait pas venir la reine en dépassant 1.1 million. Faut vraiment nous prendre pour des caves pour nous tenir un tel double langage. On est trop pauvre pour avoir des visiteurs qui nous coûtent aussi cher. Payons les caves, on aime ça ! Vive le Canada !
02 Juillet 2010
Qui provoque qui ?
La veille de la fête du Canada, Bruno Hébert, du RRQ, a été intercepté par la police de Magog, car il souhaitait se rendre à l’entrée du parc où se déroulait la fête du Canada, le lendemain à Magog, avec une pancarte, question de faire réfléchir les gens sur les motifs qui nous inciteraient à ne pas fêter le Canada en 2010.
Il devait être accompagné d’un autre membre du Réseau de Résistance du Québécois. Moi-même. (Je n’avais pas encore été mis à la porte du RRQ parce que je ne veux pas enlever mes textes sur la pédérastie dans ma page à http://jean simoneau.com)
« Il n’était pas question d’intimider ou de provoquer qui que ce soit, mais de permettre à ceux que ça intéressaient de réfléchir sur l’opportunité d’une fête du Canada au Québec. Le Québec n’étant pas inclus dans la Constitution canadienne, celui n’en fait donc pas partie. Pourquoi alors fêter un pays dont on n’est pas citoyen ? », de demander M. Hébert.
La police de Magog est arrivée dans deux autos patrouille, comme si M. Hébert venait de dévaliser une banque. La police locale considérerait cet évènement comme une forme de provocation, car il a des anglophones qui pourraient ne pas aimer ça. Ils l’ont averti qu’ils se saisiraient de ses pancartes et qu’il recevrait une amende.
Devant une telle situation, M. Hébert a décidé de ne pas exercer son droit démocratique de manifester pacifiquement. « Sommes-nous dans un état policier?, de se demander M. Hébert.
M. Hébert a terminé en disant qu’il se demande qui provoque qui – puisque, comme on le sait, les fêtes du fédéral sont une commandite fédérale, payée à même nos taxes. — Le fait de tenir une fête du Canada au Québec, juste pour montrer la présence fédérale chez nous, c’est ça la vraie provocation.
M. Hébert est d’avis que tout le monde peut fêter ce qu’ils désirent, mais que nous avons aussi le droit de dire pourquoi nous ne voulons pas fêter le Canada.
04 Juillet 2010
Complot ou paranoïa ?
Il y a peu de temps, on apprenait aux informations de Radio-Canada, la création d’une escouade spéciale contre le terrorisme au Québec. Personne n’avait entendu parler de terrorisme au Québec d’où ce besoin sort-il ? Le fédéral avait-il trop d’argent pour renforcer la prétendue sécurité qu’il doit lui-même organiser des attentats pour justifier une recherche de terroristes chez les nationalistes québécois ?
Pas d’attentats pas d’escouade. Il faut bien justifier ces dépenses. Aussi dernièrement, y a-t-il eu un attentat à Trois-Rivières. N’est-ce pas curieux?
On se rappelle que les poseurs de bombes ont plus souvent qu’autrement été identifiés à la GRC. La violence justifie la répression.
S’il n’arrive rien, il faut bien en créer un peu pour se donner aux policiers le droit d’aller à la pêche. Comment pouvoir sinon perquisitionner, arrêter, interroger. Le passé est garant de l’avenir alors qu’on ne vienne pas essayer de nous faire croire que cette possibilité-là n’existe pas.
Avez-vous remarqué que ça arrive au moment où le Parti québécois a des chances aux prochaines élections et que les mouvements citoyens pour l’indépendance ont retrouvé la voix.
Le plus drôle la reine parle de défendre les droits de la personne et n’arrive même pas à faire respecter le Québec par le fédéral. La censure n’a jamais été aussi présente. Très belle démocrassie que le fédéral nous présente actuellement !
La violence est partie intégrante avec la peur et la religion du pouvoir. L’argent est entre les mains des banques et des multinationales. Ces instruments de domination ont pour but de contrôler le peuple.
La violence est le meilleur instrument que possède le système économique pour justifier de nouvelles entrées d’argent. Une crise, c’est toujours payant pour ceux qui sont déjà riches — ils payent moins d’impôts et reçoivent plus de subventions. D’autre part, le système judicaire est là pour s’assurer que tout le monde est à la place que la société lui a assignée.
Les riches sont plus puissants car ils ont le pouvoir d’investir dans les lois qui protègent leurs profits et peuvent même influencer ceux qui les font. C’est ça le lobbysme. Ils peuvent en même temps boire aux profits de ceux qui les contournent — le travail au noir–. Il faut aussi compter évidemment l’évasion fiscale avec ses paradis. Le plus payant c’est une zone grise entonnoir, car elle oriente toujours les profits dans les poches des mêmes riches et maîtres du pouvoir. Quand on est conscient de tout ça, comment ne pas réaliser que le système de droit est aussi corrompu que la pègre ?
Créer un climat de violence, c’est donner l’occasion au gouvernement fasciste de renforcer la sécurité des gens, mais quels gens ? Ceux qui sont déjà au pouvoir.
Plus les gens ont peur, plus ils se rangent à droite. Les médias sont d’ailleurs là pour penser à la place de ceux qui n’ont pas le temps de réfléchir et d’aller voter. À force d’écœurer la population, les gens ne veulent même plus aller voter, car ils pensent que ça ne changera rien. Les gens veulent quelque chose de nouveau, de moins pourri.
Aussi très bizarre, le mari de Michaël Jean fait une profession de foi fédéraste tellement incompréhensible qu’on peut se demander s’il sait lui-même ce qu’il veut dire.
C’est évident que si tu te promènes dans les milieux francophones hors-Québec avec la Gouverneur générale qu’il y aura beaucoup de francophones. Le problème n’est pas là : ils n’arrivent pas à se faire respecter dans leurs droits et obtenir les mêmes services que les anglophones. Il serait mieux de laisser sa belle job d’époux et d’aller voir ce qui se passe vraiment dans le vrai peuple avant de parler. À moins qu’il cherche lui aussi une fiole quand Michaël ne sera plus gouverneur. Un symbole hautement colonialiste, qui nous a coûté encore 1.1 million de plus juste cette année.
Quand les fédérastes se sentent menacés, ils inventent des situations pour éduquer la population. Ils ont les moyens de se payer des scénarios. C’est ainsi par exemple qu’ils refusent toutes les lois venant du Bloc Québécois pour faire croire qu’il est inutile et de mauvaise foi. Belles bandes de salauds ! Et, on se laisse endormir. Il n’y aura rien à faire tant qu’on n’aura pas notre République du Québec.