Aller au contenu principal

Radioactif 581

décembre 11, 2022

Radioactif 581

Textes de 2010, p. 1335/1708

02 Mai 2010

La peur de la nudité.        

On a qu’à lire les commentaires des gens et le résultat des sondages pour voir que le Québec n’a absolument pas évolué dans sa conception de la sexualité.          

Ce n’est pas surprenant, car on vit comme quand j’étais jeune à coups de censure, de chasse aux sorcières, dès qu’on exprime des points de vue différents d’une majorité encore poignée dans les romans savons religieux quant à la sexualité.  Un point de vue, un focus qui est aussi faux que de prétendre que la terre est plate.  

Je dirais même qu’on recule au lieu d’avancer, car on est assez sauté pour combattre la nudité comme si de voir un corps nu ça rend malade.

La curiosité sexuelle est tout à fait normale chez tous les jeunes. C’est l’imbécilité des adultes qui leur interdit d’en entendre parler positivement à la fin du primaire, ce qui constitue une fausse pudeur. Agir aussi bêtement garroche les jeunes vers les sites pornographiques pour obtenir les réponses qu’ils se posent sur les changements qui se produisent dans leur corps.  Refuser d’expliquer la sexualité, sans inventer des péchés où il y en pas, c’est un manque de responsabilité évident. 

Pourquoi ?  En quoi ?  La liberté sexuelle, si elle est consentie, sans violence et responsable pourrait-elle être mauvaise ?  La frustration sexuelle est une source privilégiée de violence, pas le plaisir.  Les livres de Fourrier en témoignent largement.  Reich nous démontre point par point en quoi et comment être scrupuleux est destructif dans la formation de la personnalité humaine.  Faut-il maintenir des préjugés, en faire des lois, quand on apprend que ces préjugés et ces lois viennent de l’ignorance et du délire religieux.   Il n’y a rien d’intelligent dans cette approche. Une ignorance crasse, maintenue grâce à la censure.   

Bravo à l’homme qui vit nu dans sa maison.  Si on ne veut pas le voir nu, on a qu’à ne pas regarder par ses fenêtres. Personne n’est devenu une statue de sel en voyant un pénis en érection, sauf ceux qui souffrent de« scrupulosité».  La peur de la nudité est quasi maladive particulièrement chez bien des femmes.  Peut-être parce qu’elles sont jalouses de celles qui sont mieux faites qu’elles ?  Chez les hommes, on essaie de nous faire croire qu’il faut un long pénis et de gros testicules pour être normal.  C’est carrément faux.   La moyenne est de cinq à six pouces pour le pénis.       

Quel scandale quand des danseuses montraient leurs seins lors de l’exposition universelle de 1967 !  Qu’est-ce qui a vraiment changé depuis.  C’est, à mon avis, un des principaux blocages qui se vit au Québec.  On refuse de réfléchir. 

03 Mai 2010

Harper crée une loi pour la pègre.      

La nouvelle loi de Stephen Harper sur la marijuana est le meilleur coup de pouce que la pègre n’aura jamais reçu.  À force de se vouloir être des purs ont fini par être les meilleurs alliés des milieux corrompus.   

C’est exactement ce qui arrive avec sa loi. Plutôt que de protéger les gens contre une marijuana dont on amplifie dangereusement les dangers en la rendant de plus en plus forte, Harper se fait complice des vendeurs qui défoncent le cerveau des jeunes.         

En permettant aux gens de produire leur propre consommation, on leur permet de se protéger de la pègre qui coupe les produits de manière à faire plus d’argent.

Pire, en passant cette loi, Harper protège à toutes fins pratiques le territoire réservé à la pègre.  Si tu ne peux pas produire ta propre consommation, il ne te reste plus que la possibilité d’acheter des vendeurs de drogues dirigés par la pègre.  Serait-ce que nos plus vertueux sont les vrais vicieux ?  


Quels sont les liens entre la pègre et le gouvernement Harper pour qu’il leur fasse un tel cadeau ?  Il faut faire croire dans une recrue du crime pour justifier plus de subventions. Ainsi, les intérêts de la pègre deviennent les mêmes que ceux de la police.

04 Mai 2010

Mon Dieu ! Aidez-moi pour me rappeler quelqu’un à dénoncer !          

« Ce n’est pas juste, mon Dieu, je ne me rappelle pas d’un seul prêtre qui m’ait appris à avoir du plaisir en jouant avec mon zizi.  J’ai découvert seul que ça m’excitait et que ça procurait du plaisir. 

Tous les autres se font des milliers de dollars, après avoir connu dans leur jeunesse le plaisir de jouer aux fesses avec un religieux.  Il suffit maintenant de dénoncer ce que t’aimais plus jeune pour ne plus à avoir à te casser financièrement la tête pour le reste de ta vie. 

J’ai le droit moi aussi d’être une de ces ventouses.   

Pourquoi n’aie-je eu que des femmes comme professeurs ?   Pourquoi le curé Laurencelle n’avait aucune attraction pour les petits gars ? Je lui ai pourtant tellement souvent confessé m’être à nouveau masturbé pour qu’il comprenne que j’adorais ça ?     

Et le Vieux Curé qui m’amenait en voyage puisque j’étais le parfait traducteur d’anglais et le moins coûteux ; pourquoi ne m’a-t-il jamais sucé ou masturbé?  J’aurais aimé ça moi aussi.  J’en rêvais.  C’est agréable de se sentir voulu. C’est moins pire que d’engendrer l’indifférence. Tu as au moins l’impression de vivre pour quelqu’un.


Je n’ai été assez intelligent pour inventer des histoires avec le Vieux Curé, tout le monde m’aurait cru puisqu’il suffit d’être un prêtre pour passer pour un pédophile. 

Mais non, il a fallu que je vienne au monde dans un village où il n’y avait pas de gais ou de pédérastes.  Que des hosties de gens normaux !  Personne pour me faire découvrir le plaisir et pouvoir ensuite leur soutirer des milliers, sinon des millions. J’aurais pu dire que j’haïssais ça assez pour que j’y retourne durant des années en tremblant de peur que ça recommence.  En vieillissant, on devient Alzheimer.  Même les Hells Angel n’avaient pas découvert un moyen aussi efficace de chantage.

Je veux être une victime moi aussi. Malheureusement, je ne peux pas blâmer personne d’avoir fait de moi un pédéraste.  Je le suis par nature, parce que tu m’as fait ainsi. Et à cause de toi, je suis haï par tous ces bons chrétiens qui ne voient que du mal dans mon plaisir.  On a même essayé, sous prétexte de me rendre conscient, de me prouver la nécessité de m’haïr moi-même pour être ce que je suis, en prétendant que je suis pervers.  Pervers qui veut bien l’être et voit du mal en tout.  Je ne savais pas qu’aimer, c’est de la perversion.      

Ce n’est pas juste.  Moi, je devais me contenter de mes petits copains et je n’attirais l’attention d’aucun bonhomme.  Je n’étais pas assez beau et les gais sont tellement rares qu’il y en avait même pas à Barnston.  Ce n’est pas une petite crossette mutuelle qui fait de toi un gai, c’est une petite expérience de curiosité toute normale quand on est jeune.  Rien de plus normal.  Sauf, si tu crois ce que te prêchent les religions, pour te faire sentir coupable d’être né pécheur ou sexué.   

Qu’avaient-ils de plus ces gars-là pour recevoir cette manne du bon Dieu ?  Et tu nous parles de justice.  C’est rendu que ton petit pipeline dans tes culottes est un investissement futur plus sûr que le pétrole, en autant que tu puisses te rappeler avec qui tu te faisais plaisir en jouant avec, trente ou quarante avant.  J’ai même de la misère à me rappeler des gens que j’ai connus quand j’étais jeune.             

Ce n’est pas juste !   Ce n’est pas juste !           

Mais dans le fond, je te serai toujours redevable de la beauté de la vie quand un petit copain aimait ça autant que moi.  Ce plaisir, cette passion valait bien plus que des millions.       

Merci !  Je suis bien content de la vie que tu m’as forcé de vivre.


05 Mai 2010

Mgr Ouellet n’est pas dedans.  

Quand j’ai écrit à la Commission sur les accommodements raisonnables, j’ai exprimé l’opinion à l’effet qu’au Québec, on confond rites et religions.          

Non seulement je le pense encore, mais j’en suis de plus en plus convaincu.  C’est mon opinion.  Je ne peux l’imposer à personne et surtout je ne veux pas l’imposer, mais la partager avec ceux qui pensent comme moi.  Ma vie a fait en sorte que je vois la religion ainsi. Je ne fais que traduire ce que mon petit cerveau en a déduit.         

Mgr Ouellet, de Québec, est exactement ce que bien des gens considèrent comme la raison fondamentale de la crise religieuse qui sévit chez nous ; mais on dirait qu’ils sont incapables de réfléchir sur le sujet parce qu’ils ne savent pas admettre leurs torts.         

Ils s’imaginent tellement posséder seul la Vérité.  Ils n’arrivent pas à saisir que leur discours particulièrement sur la sexualité est une aberration, un manque de responsabilité.  Il est basé sur l’ignorance la plus crasse de la nature humaine, en ne reconnaissant pas que la sexualité n’a rien à voir, en réalité, avec la foi ; mais comme la Grèce Antique le disait, avec le plaisir.       

S’il y a quelque chose que je n’arrive pas à comprendre et que j’estime fou à croire : c’est que Dieu fut assez niaiseux pour créer le plaisir dans le sexe, tout en l’interdisant.  Ce qui fait de l’homme, un animal exactement comme le chien de Pavlov, rendu malade, névrosé, par le désir de manger et la peur de la décharge électrique.         


Quand Mgr Ouellet parle de l’avortement comme d’une culture de la mort, il est strictement dans le champ… Personne ne peut a priori être pour l’avortement. Sauf, que l’avortement existe pour empêcher que des femmes et enfants meurent parce que celui-ci sera pratiqué quand même, mais avec des moyens dangereux.   

C’était et c’est encore, la raison pour laquelle on peut justifier une certaine compréhension de l’avortement. : protéger les femmes de l’avortement clandestin et dangereux.  C’est aussi pourquoi l’avortement fut encadré le plus possible. 

Même si aujourd’hui, les jeunes et moins jeunes ont de nombreux  moyens de contraception, la folie de ne pas en parler, ne pas l’enseigner comme mesure de prévention, fait en sorte que  l’avortement est toujours rendu nécessaire à cause de l’étroitesse d’esprit des gens qui prétendent agir au nom de la morale judéo-chrétienne, en se battant contre le contrôle des naissances, soit par pilule ou le condom..

Par ailleurs, ces mêmes âmes justes et chastes engendrent une vie invivable pour celles qui auront un enfant dans une situation intenable.  On empire les règles d’adoption, on juge les « bâtards », on dénigre ceux et celles qui ont recours à l’avortement parce qu’enfanter créerait une mère et un enfant qui vivraient dans la misère.   

C’est cette hypocrisie, cette incompréhension, ce manque de charité qui, à mon avis, précipite les décisions en faveur de l’avortement.  Pourtant, les religions devraient nous apprendre à nous aimer, à nous supporter dans la difficulté.  Ne dit-on pas dans l’Évangile que l’homme doit être le serviteur de l’homme.      

Si on veut combattre l’avortement, il faudra apprendre, comme l’Évangile le répète, à être tolérant et charitable.  Apprendre à pardonner et se pardonner, à ne pas juger et condamner les autres.   

On ne cultive pas l’instinct de mort en favorisant, dans certaines conditions l’avortement ; mais on répond à la méchanceté du regard des autres pour ceux qui n’obéissent pas aveuglément aux règles de l’Église. 

J’ai toujours cru que faire sa religion, c’est méditer les Évangiles et essayer d’adapter sa vie à ce que ces méditations nous révèlent ; mais au Québec, on pense qu’être un bon chrétien c’est aller à la messe le dimanche, dire un chapelet pour obtenir des faveurs ; bouffer son prochain.  Ces derniers gestes ne sont que des rites.  C’est pourquoi on ne sent pas le besoin d’être religieux, car les religions ne collent plus à notre réalité humaine.  C’est comme si elles s’étaient écartées en chemin et qu’elles refusent d’admettre qu’elles sont perdues. Un manque d’humilité.  Ou une recherche de ce qui paye.  Quelle religion n’est pas richissime ?     

C’est mon point de vue.  Je ne prétends pas avoir toute la vérité, mais je la cherche.

07 Mai 2010

Encore la nudité.  

J’ai toujours adoré ce qu’on appelait les Indiens quand j’étais plus jeune. Probablement parce qu’on disait qu’ils étaient nus. C’était un peu comme les petits chinois dont on devenait les pères, mais pour lesquels, on était comme tous les pères du Québec, de simples pourvoyeurs.               

Certains diront que c’est cochon d’ainsi penser à la nudité, moi, au contraire, je pense que c’est normal de se demander comment sont faits ceux que l’on prétend si différents.  Je crois même que les gens qui ne peuvent pas tolérer la nudité sont les «dépravés». Des imbéciles qui se scandalisent de la beauté de l’autre ou sa laideur… mais la jalousie, l’envie les aveugle.             

Pourquoi faudrait-il être aussi jaloux de ceux qui sont mieux faits que nous? Regarder l’autre dans toute sa beauté c’est, il me semble, quelque chose de fascinant.   Pourquoi mourir de peine parce qu’on n’est pas aussi beau ?    

L’imbécilité réside plutôt à croire n’importe quoi, au nom des religions, et à être assez bouchés pour ne pas s’interroger sur ce que l’on prétend la vérité éternelle. 

En quoi mon voisin est si mauvais qu’il faille l’écarter.  Est-ce une mode féminoune ? De l’ostracisme ?  Si tu n’es pas comme nous, tu ne dois pas exister.  Les hommes du Québec doivent vivre sans testicules depuis que les femmes d’extrême droite (féminounes) ont décidé que le sexe les rend malades.       

Pourquoi aurais-je haï mon meilleur ami, Galen Descôteaux ?  Il était anglais, protestant, puis après ?  Il avait une imagination sans borne quand nous jouions aux extra-terrestres.  Pourquoi serions-nous comme les adultes qui haïssent tout ce qui est différent d’eux ? Galen était un petit génie avec tous ses scénarios, comme il était divin quand il chantait avec Dick Curtis, à CHLT-tv.    

Détester les autres parce qu’ils sont différents, c’est encore moins catholique que de faire jouir le pape quand il se prend pour Jésus.  Il ne sait pas encore que Marie-Madeleine a compris que Jésus préférait le petit saint Jean, ce qui ne lui enlevait rien.  Marie-Madeleine savait déjà que la liberté sexuelle est la porte du bonheur humain, si on a appris à la soumettre au plaisir et non à la non-violence. 
  
C’est ça quand le vin est trop bon… Même si à mon âge, on bande difficilement, on sait qu’il y a des gens assez bornés pour croire que nous mettre en prison, ça protège les enfants. Comme Hitler pensait qu’il fallait se débarrasser des infirmes pour améliorer la race.   Le Viagra n’est pas incompatible avec pilule contraceptive ?  

Je revois le texte après-demain, j’ai peut-être, peut-être dis-je, aie-je un peu trop bu… question de comprendre son inconscient…  Mais les judéo-chrétiens sont devenus malades avec leur peur du sexe… Saint-Paul n’était-il pas comme le directeur de la CIA, un homosexuel qui pourchassait les homos parce qu’il ne pouvait pas admettre d’en être ?          


Dire que j’ai commencé ce texte pour dénoncer le fait que beaucoup de langues amérindiennes sont menacées de disparition. 

J’espère que dans un Québec indépendant, on aidera les minorités à conserver leur langue et leur culture.

No comments yet

Laisser un commentaire

Entrer les renseignements ci-dessous ou cliquer sur une icône pour ouvrir une session :

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

%d blogueueurs aiment cette page :