Radioactif 579
Radioactif 579
Textes de 2010, p. 1324/1708
05 Avril 2010
Sommes-nous en train de devenir fous avec la pédophilie ?
Il faut vraiment être sautées pour croire que le pape démissionnera à la suite des scandales sexuels alors que l’Église a toujours protégé la pédérastie de ses prêtres ou leur besoin de baiser des sœurs ou des bonnes, et ce même si le célibat est une formule contre nature. Que tu aimes une femme ou un homme, peu importe, mais tu te dois d’aimer quelqu’un d’autre que toi, si tu veux évoluer. Et qu’on le veuille ou non, quand on dit amour, on dit caresses.
L’Église paye pour son imbécillité. Tant qu’il n’y a pas de violence, la sexualité, c’est la chose non seulement la plus belle, la plus pure, mais aussi la plus privée et la plus personnelle qui puisse exister.
La sexualité c’est ce qui procure le maximum des plaisirs, mais celle-ci ne peut être valable sans sentiment, sans qu’on tombe en amour.
On ment aux humains depuis des millénaires, en attachant à la sexualité une importance qu’elle n’a pas, sauf évidemment s’il y a de la violence.
On a rendu les femmes complètement malades, ayant à choisir entre Marie Madeleine, la putain, et la Vierge Marie, celle qui sait concevoir sans se faire pénétrer par autre chose que les énergies des archanges. C’est doit être une expérience « bœuf ».
La guerre des féminounes, particulièrement à la télévision québécoise, est à la veille d’atteindre son apogée. Elle est rendue à bout de souffle. Les arguments sont de plus en plus séniles. Pour prendre un pédophile, il faut maintenant le traquer, le piéger. Est-ce vraiment démocratique ?
Le sexe est une arme de chantage, dans les guerres de religions ; mais on verra vite que la pureté des accusateurs est peut-être plus sale que le crime dénoncé. On se rendra vite compte que la guerre à la sexualité tient plus de la paranoïa que de l’intelligence.
La pédérastie quant à elle existe depuis le début de l’humanité et les féminounes feront ce qu’elles voudront la pédérastie est là pour rester. C’est une réalité de la nature.
La phase actuelle de guerre à la religion catholique est bien normale quand on s’arrête sur la façon avec laquelle les religions traitent les femmes. Il n’est pas étonnant que certaines s’imaginent qu’elles sont meilleures si elles renient leur sexualité. Se cacher pour ne pas exciter les mâles c’est de la folie furieuse. Le problème en Amérique, on est rendu aussi fanatique que les juifs et les talibans. On vit selon la lettre.
La religion féminoune est strictement un mea culpa stupide qui condamne encore plus les femmes à être inférieures aux mâles. Ce n’est pas en répandant chez les jeunes leur haine de la sexualité qu’elles améliorent la nature humaine. Les frustrés ne font que propager la haine.
Il en sera ainsi tant et aussi longtemps que l’on ne remettra pas toute la sexualité en cause : s’il n’y a pas de violence, qu’il y a de l’amour, de l’affection, en quoi la sexualité est-elle mauvaise ? Si c’est une affaire de gênes et d’hormones qui sommes-nous pour juger de ce qui est bien ou mal.
Stephen Harper n’a rien de différent d’Hitler qui commença par s’en prendre aux homosexuels. Les religions sont de plus en plus des malades mentales comme le fascisme, le capitalisme, le communisme, des moyens d’asseoir son pouvoir.
Nous sommes peut-être dus à ouvrir les yeux et s’apercevoir que la lutte contre la liberté sexuelle est la pire erreur de notre civilisation. Une erreur héréditaire, transmissible par l’éducation.
07 Avril 2010
La folie pédophile du Québec.
Je me suis permis de faire parvenir un petit commentaire à l’équipe anti-pédophile de Radio-Canada.
Je parle d’équipe parce qu’au moment où j’ai suivi mes cours en scénarisation à l’UQAM, j’ai appris qu’un groupe de journalistes, dont Michaël Jean, se prenaient pour la nouvelle Inquisition et cherchaient à éliminer la pédophilie et la pédérastie de l’histoire de l’humanité.
Or, malheureusement, la pédérastie existe depuis toujours et existera probablement toujours parce qu’on n’a pas su apporter les nuances nécessaires pour comprendre la différence entre le respect du droit à l’orientation sexuelle et un abus qui implique nécessairement de la violence et le non consentement des gens concernés.
Les jeunes ne sont pas asexués et tant que nos réflexions ne partiront pas de cette réalité nous mentirons. Ça dure déjà depuis des siècles. Freud a bien établi le développement des jeunes, mais nos scrupuleux, nos religieux ont refusé la vérité scientifique pour continuer à pourrir dans leur phobie du sexe.
Personnellement, je ne crois pas que la pédophilie avec pénétration soit acceptable pour une raison de sécurité pour les enfants et non de morale.
Personne ne peut affirmer que la pédérastie est une réaction antinaturelle, anormale. On commence même à reconnaître que la pédérastie est une déviation de l’orientation sexuelle qui serait inscrite dans une des gênes que l’on vient de découvrir et qui est reliée à l’orientation sexuelle. Elle marquerait ce par quoi on est attiré.
Le cerveau réagit strictement aux stimuli qui viennent du milieu, de l’ambiance, des sentiments. Personne ne peut régir la formation des sentiments de son cerveau. Ce sont des réactions chimiques. La liberté est donc quasi inexistante quant à ce qui te stimule.
Par ailleurs, même si le cerveau est capable de résilience plus qu’on le croyait, le rapport sexuel est un rapport tellement intime qu’il peut créer des réactions de peur ou de remords chez les jeunes d’une famille profondément religieuse. On y identifie sans le dire les reprochent que l’on entend de notre entourage. Ces peurs peuvent donc arriver plus tard dans l’identification sociale, une forme de régression. Des remords qui naissent quand on se croit pécheur, sale, comme le prétendent les gens trop vertueux. La vie peut aussi basculer quand on en parle à des gens qui ne sont pas capables de recevoir nos confessions sans paniquer.
Puisqu’on ne sait pas encore, s’il y a vraiment traumatisme, il est préférable de ne pas prendre de chance. Mais qui, par exemple, n’a pas vu un enfant chercher à le voir ou même toucher un autre enfant ou même un adulte aux toilettes, non pas parce qu’il est pervers, mais curieux ? Pourquoi il y a plusieurs siècles a-t-on vu les enfants précoces comme des pervers ? Simplement pour expliquer pourquoi ils étaient différents des autres. Cette façon de voir n’est-elle pas absolument débile ? Une ignorance parfaite de ce qu’est la sexualité chez l’enfant ?
Jamais il ne sera possible d’accepter qu’un enfant soit forcé à vivre un rapport sexuel : c’est clair. La violence ou la domination est un viol.
Cependant, interdire tout rapport consenti, c’est juste prendre la place de l’Inquisition qui pour des raisons sexuelles a assassiné de nombreuses personnes.
Il serait urgent que l’on s’interroge sur l’équilibre mental de ceux qui veulent obliger la société à vivre leurs scrupules, nés majoritairement à la suite des enseignements religieux. On protège nos enfants de quoi ? De nos peurs ou d’un danger réel ? Qui fut blessé dans une relation sexuelle, sans violence? Pour qu’il en soit ainsi ne faut-il pas d’abord croire que la sexualité est quelque chose de mal ?
Pas étonnant que 94 % des Québécois croient que la pédérastie est un crime, c’est ce qu’on leur fait croire depuis leur enfance. La peur est aussi une forme de violence. L’Inquisition fut et est encore une forme d’obscurantisme.
Donc, j’ai écrit ceci : 7 avril, 17h.47.
Il y a une forme de malhonnêteté quand on aborde la pédophilie, car on pas l’honnêteté de faire une différence entre la pédérastie et la pédophilie.
D’autre part, on ne semble jamais se demander en quoi les rapports sexuels dans la pornographie sont plus dommageables pour les jeunes que la violence que l’on commercialise à travers les jeux des enfants ? Pourquoi se préoccupe-t-on plus de pédérastie que l’existence d’enfants -soldats ? Des cerveaux qui sont détruits par les drogues ? Qu’est-ce qui traumatise le plus l’enfant, l’acte, le jeu, le fait d’être pris et de voir les parents devenir fous ? En quoi une scène de nudité est-elle plus dommageable pour un jeune qu’une scène de violence?
17 Avril 2010
Des élections, ça presse !
Des élections, ça presse. Mais, Charest, me direz-vous, a encore une bonne partie de son mandat à remplir. Il n’avait pas assez menti et une bonne partie de la population est demeurée chez elle parce qu’elle ne voulait pas voter, sachant qu’on se fait toujours avoir. Et, on s’est fait bien baiser !
Vous ne vous êtes pas encore assez fait fourrer pour dire qu’assez, c’est assez?
Il doit certainement exister un moyen de forcer un gouvernement, dont on ne veut plus entendre parler, à démissionner sans prendre les armes ? Est-ce ça une démocratie ?
Si la grande majorité des gens réclament des élections pourquoi n’y en a-t-il pas si on ne peut pas obtenir une commission d’enquête sur la construction et la caisse électorale du parti libéral (des partis) ? Notre système est carrément corrompu. Ceux qui travaillent pour le gouvernement ne semblent pas comprendre que l’argent du gouvernement, c’est celui des contribuables. Les grosses compagnies, les multinationales ne payent pas assez d’impôts.
Juste accepter la démission de Jean Charest, ça ne change rien. Ce sont ceux qui dominent la caisse électorale qui décident. On en mettra un autre encore plus sale, et voilà les jeux sont faits : il a à nouveau les deux mains sur le volant. Est-ce à dire que la majorité des gens sont tellement innocents qu’ils n’avaient pas compris que la crise économique est une fraude de la mondialisation ? Que c’est un moyen d’aller chercher encore plus de taxes et d’impôts ?
Les banques ne peuvent pas se contenter de leurs profits, il faut en ajouter et en ajouter ça veut dire« tordre» davantage la panse des gens. Facile à comprendre. L’économie avec son marché, c’est de la spéculation donc du vol légal. Le système économique est en soi un système de fraudes.
Le problème vient du fait que le système politique est de plus en plus un moyen pour les plus riches d’exploiter les plus pauvres. Sommes-nous devenus aussi fous que les Américains qui pensent que modifier un système de santé, c’est devenir socialiste ?
Au Québec, nous avons un besoin urgent de deux choses : 1- l’indépendance du Québec
2- un maudit bon nettoyage et l’ajustement de nouvelles règles pour que les entrepreneurs, les professionnels cessent de s’enrichir sur le dos du gouvernement.
Le gouvernement, c’est nous… Le peuple doit être maître de la gouvernance… Qu’attendons-nous pour exiger des élections ? Une grève générale ? Et élisons des gens décidé à vivre honnêtement.
18 Avril 2010
Insaf (Shuhed Ali).
Mon fils adoptif, Shuhed Ali, a découvert une philosophie qu’il m’a demandé de partager sur internet. Je le fais avec plaisir. C’est une conception intéressante.
INSAF (La Sagesse)
Que veut dire INSAF ? Quels sont les signes que vous possédez cette vertu ?
C’est quand on évalue un fait, selon les raisons qui nous motivent de façon à être en accord avec notre propre logique et notre propre raisonnement.
Nous pouvons prendre nos propres considérations comme base de notre raisonnement pour comprendre un événement et en saisir sa perspective.
INSAF veut dire accepter et promulguer la vérité, traiter tous et chacun avec indulgence et justice. Respecter le droit des autres dans nos propres comportements, et non pas, agir et penser, selon nos fantaisies personnelles ; mais en accord avec une conscience et une raison qui se marient aux valeurs universelles humaines, tout en demeurant ouvert au respect de toutes les sortes de droits.
Je trouve cette réflexion intéressante, car elle est empreinte de Sagesse. Shuhed doit me communiquer d’autres explications plus tard. Je vous en ferai part à ce moment-là.