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Radioactif 571

décembre 1, 2022

Radioactif 571

Textes de 2010, p. 1280

02 Janvier 2010

Menteur ou ignorant ?    

Quand on lit sur le passé de note chère civilisation, on se rend compte que bien des valeurs qui nous viennent des religions sont basées sur une ignorance crasse de ce qu’est l’être humain. Pourtant, on continue de percevoir le monde à travers ses erreurs.          

Ce serait intéressant que nos penseurs essaient de temps en temps de remettre l’horloge à l’heure plutôt que de laisser filer la tradition basée sur l’ignorance. Si on ne modifie pas ce que l’on enseigne depuis des siècles, ses enseignements sont dorénavant des mensonges dans le but de mieux dominer.   

C’est normal qu’il y a un siècle nous n’ayons pas eu la même compréhension de ce que nous sommes.  Mais, si notre civilisation cherchait à produire le meilleur, au moins, une fois par siècle, on essaierait de faire le ménage dans nos connaissances.

C’est ainsi que le Québec se cherche maintenant.  Les jeunes pensent que les plus vieux sont absolument dépassés. Que l’indépendance, c’est de la bouilli pour les chats. Qu’il est temps que ce soit eux qui dirigent.     

D’une certaine façon, c’est vrai.  Sur le plan technique, la vie d’aujourd’hui ne ressemble en rien avec ce qui se passait quand j’étais jeune. 

L’indépendance semble un rêve des boomers parce qu’on vit à l’ère de la mondialisation, mais jamais l’indépendance n’a été aussi souhaitable que maintenant, même si la péréquation joue en faveur du fédéralisme. 

Le fédéral s’est embourbé dans des lois qui ne permettent pas de repenser la fédération en confédération et, plus que jamais, le français est en voie de disparition.  Ne rien faire, c’est aussi agir. C’est suicidaire.      

Il est à espérer que cette année, on se rende compte que Harper n’a aucun respect pour la démocratie.  Il fait taire les gens en fermant le parlement.  C’est une ordure au même titre que Georges W. Bush, le président sous lequel on vient d’organiser la première grande arnaque économique mondiale.     

Harper semble de plus en plus être un petit Hitler. Il tente de tout diriger. En mettant la main sur la culture, il cherche à rétablir une morale religieuse dépassée. Il en profite parce qu’il n’a pas d’adversaires de taille.  Pour lui faire comprendre, il faudrait qu’aux prochaines élections, il n’y ait que des députés bloquistes élus au Québec ; mais c’est rêver en couleurs. Plus le temps passe, moins le Québec aura un mot à dire au sein du Canada.  On retourne aux années 1950.   

Au Québec, ce serait urgent qu’on abandonne l’idée des partis politiques.  Toute ce qu’on devrait faire c’est d’instaurer ce qu’il y a de meilleur ; que l’idée vienne de quel que parti que ce soit. 

Pour cela, il faut réviser d’urgence notre mode électoral, il faut réinjecter un peu d’honnêteté dans tout ce qui passe.  J’ai toujours dit que le système économique (capitalisme et communisme) est un moyen de voler les pauvres. 

Le Québec devrait cette année revenir à l’honnêteté que préconisait René Lévesque.  Il n’y a pas qu’un parti qui a raison, mais on devrait tous travailler pour que soit appliquées les meilleures idées, celles qui répondent au bien de tous les Québécois.      

Peut-être que si la religion, lâchait ses obsessions sexuelles, elle pourrait nous aider à créer un monde meilleur.   Mais c’est encore rêver en couleurs.   Nous sommes prisonniers d’un système de plus en plus pourri.   Quand ça commencera à brasser, ce sera peut-être rendu trop tard pour chercher des solutions ?


08 Janvier 2010

Le retour.    

Le retour est pour bientôt.  Les vacances se prolongent quelque peu, ce qui me permet de lire le fameux, très fameux livre de Monsieur Jacques Parizeau.  La souveraineté.  J’en reparlerai, lors de mon retour.  Quand mon clavier aura repris ses accents français.

 Bonne fin de semaine !


11 Janvier 2010

Retour sur la pédérastie.

Il y a trois ans environ quand j’ai écrit La pédérastie mise à nu, j’avais l’intention d’en finir avec ce sujet.             

Je n’aurais jamais cru que les questions sur la pédérastie me traîneraient aussi loin dans le passé pour comprendre ce phénomène intimement lié à la structuration de notre civilisation.  Je ne savais pas que le hasard me conduirait encore plus profondément dans mon questionnement et la compréhension des nuances qui devraient être faites quand on parle de sexualité.                     

Notre sexualité est intimement liée à notre cerveau, donc à l’appareil qui nous permet de prendre connaissance de notre existence.  Notre sexualité nous lie à l’image que l’on a de soi. Une image qui déterminera tous nos comportements durant notre vie.  Le Ça de Freud ou l’orgone de Reich est la même réalité de base de notre individualisation.  La force de nos vibrations et de ce à quoi on vibre.

À ma surprise, pour comprendre la sexualité, il faut reprendre au complet la compréhension qu’on a de l’homme.  Elle explique jusqu’au comportement de notre société parce qu’elle définit les rôles sociaux.        

Mes recherches m’ont conduit à prendre conscience de la nécessité de revoir notre approche globale de la sexualité en fonction des nouvelles connaissances scientifiques plutôt que religieuses. 

Le Québec a une approche maladive (religieuse) de la sexualité.    Et qu’on le veuille ou non, la sexualité est l’élément clé du fanatisme religieux. Le fanatisme est le produit direct d’une incompréhension de l’homme.   

C’est aussi faux de prétendre que la sexualité est mauvaise, honteuse, sale que de prétendre que le sperme est une partie de notre cerveau et que le mâle en sacrifie une partie en faisant l’amour.           

Pourtant, nos habitudes de vie s’accrochent à ces faussetés parce que la Tradition élimine toute possibilité de changement.  Est-ce pour cette raison que l’homme est un être violent, dominateur ? L’homme refuse sa réalité matérielle pour donner raison aux articles de foi qui en font un être supérieur aux autres, au-dessus de la nature ?  Cette prétendue supériorité n’est-elle pas fondée sur l’ignorance puisque que l’on croit que tout existe en fonction de l’homme alors qu’en réalité on est une petite énergie comme les autres, perdue dans la Cosmos, pour ne pas dire insignifiante.     

Un couple peut vivre complètement en dehors de sa vocation habituelle de procréation ; simplement parce « qu’on est bien ensemble ».  On a plus besoin de grosses familles pour s’assurer la survie de l’espèce humaine.  Au contraire, pour sauver la planète, il faudrait revenir à une population quatre fois moindre et l’empêcher ensuite de croître. Sauf, que la grosse famille permet dans sa solidarité de passer à travers l’injustice de la vie économique. Les nouvelles familles seront nécessairement formées de plusieurs familles. La notion de famille sera éventuellement changée pour celle du groupe de rattachement. C’est là où nous conduisent les crises économiques.        

Si on voit la sexualité en dehors des lunettes du péché, en prenant tout pour acquis, sous le simple prétexte que ça toujours été comme ça depuis aussi longtemps qu’on se souvienne, on se rend compte que l’on s’est fait mentir, sans peut-être le vouloir, depuis des siècles.   Et on accepte ça par paresse intellectuelle. 

En refusant de remettre les choses en question, la société québécoise s’obstine à maintenir des lois fondées sur de pures aberrations. On diabolise le normal et, en refusant d’en parler, on crée une paranoïa dans laquelle on s’enlise.    

Par mes écrits, je voulais d’abord répondre à la malhonnêteté intellectuelle des féminounes  (féministes obsédées par le sexe) qui multiplient les faussetés à cause de leur peur maladive de la pédophilie.  La pédophilie est inacceptable, mais une doit pas devenir une obsession.

Il y a une différence entre protéger les enfants et les écraser par notre surprotection.  Elles n’ont même pas l’honnêteté intellectuelle de reconnaître la différence entre la pédérastie et la pédophilie. 

Pourtant, la perception de la sexualité évolue avec l’âge, tout simplement parce que le cerveau évolue lui aussi.  Un jeune ne perçoit pas du tout la sexualité comme un adulte. Alors pourquoi prétendre qu’un jeune peut être traumatisé s’il n’y a pas de violence ? Comment peut-on dire qu’un jeune n’a pas su échapper à celui qui supposément l’exploitait alors qu’il retourne seul et de bonne grâce chez ce prétendu prédateur ?   Pourquoi un jeune n’aimerait-il pas jouir comme un adulte ?  Rien à voir avec le bien ou le mal, si on cherche vraiment à comprendre. Le jeune ne juge pas en fonction du bien ou du mal, mais de la souffrance et du plaisir.        

Toute ma vie me prouve qu’une relation sexuelle avec une personne plus jeune que moi peut être totalement consentante et consentie par toutes les personnes mêlées à l’événement.  Loin d’être néfaste, elle peut engendrer une nouvelle forme de respect de soi, car enfin, tu as quelqu’un qui s’attache à toi en dehors de tes parents. L’amour et l’amitié donnent un sens à l’action. La pédérastie répond chez le garçon au besoin de s’identifier aux mâles.

De plus, la sexualité vécue par un homosexuel ne s’exprime pas comme celle d’un hétéro, mais si c’est similaire.  Tu manques de te faire tuer, si tu tapes sur une fesse féminine, alors que dans la construction, par exemple, prendre le scrotum (la poche, c’est plus beau) du camarade juste pour rire, c’est tout à fait correct.  C’est drôle.  Le jour où la femme sera égale à l’homme, elle pourra elle aussi rire de la popularité de ses seins.  Je ne connais pas un gars qui ne vibre pas à la vue d’une belle paire de seins.        
 
La sexualité des femmes est une sexualité vue depuis l’enfance comme un danger, un mal, une saleté
alors que chez le gars, la comparaison des longueurs, des circoncisions, des grosseurs, du jet de l’éjaculation est entre partenaires souvent une source de fierté et de curiosité.  Ce n’est ni mieux, ni pire, mais différent.         

Les parents craignent plus pour leurs fillettes, donc, ils en mettent un peu plus.

Si j’avais eu une fille, j’aurais probablement et presque certainement réagi de la même façon.  C’est différent pour un gars qui ne peut pas tomber enceinte. Même si le petit se faisait sucer, s’il a du plaisir à découvrir ces sensations nouvelles, ça ne le traumatisera certainement pas, sauf, si on s’en aperçoit et qu’on fasse un drame avec l’événement.         

Là, où il y a un problème, c’est si l’on se sert de drogue pour le dragage.  C’est un moyen plus qu’hypocrite d’arriver à ses fins.  On ne respecte pas alors le cerveau du jeune.  Ça peut éventuellement l’amener à se droguer parce qu’il a découvert un nouveau plaisir.  Le jeune qui cherche à vivre une telle expérience peut se laisser prendre par la maudite drogue.  

S’il se sentait libre de parler, en toute sécurité, sans être jugé et condamné, sans être rabattu au statut de victime (une humiliation de plus) probablement qu’il ne pourrait jamais se faire embarquer dans une situation qui joue sur son avenir.           

J’avoue que «ma»  recherche a commencé par une volonté de déculpabilisation personnelle et une réflexion à savoir ce que l’on peut faire quand on se rend compte qu’on est pédéraste ou qu’on le pense. Le suicide des jeunes est souvent directement relié à cette situation.  Le jeune garçon a honte d’être attiré par les autres garçons, ce qui correspond à une phase normale de son développement, mais il ne le sait pas ,

Les orientations sexuelles sont loin d’être perçues comme étant quelque chose de facile à comprendre, principalement quand tu es jeune.  L’attirance, la béatitude devant la beauté des enfants, a une partie existentielle qui se confond aussi bien à la vie de parents que de pédérastes.  Les deux adorent les jeunes.  À quel moment, cela peut-il être bon ou néfaste ?  Qui en décide ?  Est-ce qu’on peut comparer une caresse, même sexuelle, à la violence. 


Pourquoi la violence serait-elle préférable à la jouissance ?     


Je n’arrivais pas dans ma petite tête à saisir pourquoi le plaisir est automatiquement interdit.  Qu’est-ce que ça change si je suis nu dans un groupe qui admet la nudité ?  Dois-je vivre à moitié à cause de la présence des autres?  Pourquoi la violence est-elle vue comme moins néfaste que la sexualité? Ces interrogations ont jailli au fur et à mesure que je me posais des questions.        

J’aurais pu croire que tous les femmes sont malades dès qu’il est question de sexualité, mais je connaissais beaucoup de féministes qui comme moi se posaient de vraies questions.  Ce qui me frappait c’est que ces féministes s’acceptaient comme femme et ne passait pas leur temps à brailler contre les hommes et prôner d’en avoir peur.  

Cependant, elles voulaient avec raison être considérées comme l’égale absolue de l’Homme.  Aucune forme d’hésitation de ma part pour adhérer à cette vérité.  J’ai plus de respect pour les femmes que les machos qui riaient de moi parce que je suis pédéraste ou gai.  Quand tu penses ainsi tu te demandes si tu n’es pas atteint d’une maladie mentale incurable, mystérieuse, car plus tu analyses, plus tu t’informes, plus tu te rends compte qu’en toute logique ce sont ceux qui te font le plus la morale qui sont les plus vicieux car leur interprétation est basée sur des prémisses totalement erronées.  Ils refusent d’ailleurs de les remettre en question.  Rien d’intelligent ne permet de croire que la sexualité est mauvaise, bien au contraire, c’est ce qui permet la reproduction de ton espèce.  Non seulement le sens de la sexualité est évident, agréable ; mais la sexualité nous porte vers une autre dimension : l’amour ou l’amitié.  Elle n’est pas que génitale. Elle est aussi tendresse, estime.  

Plus je cherchais plus je trouvais que mes différences avec les autres étaient de moins en moins réelles.  Elles venaient plutôt de ce que l’on (le système) nous enseigne et non de ce que la vie nous apprend. 

12 Janvier 2010

Les deux mains dans vos poches.     

Ceux qui ont voté pour Jean Charest aux dernières élections vont maintenant savoir ce que ça va leur coûter de s’être laissé leurrer pour permettre aux libéraux de redevenir un gouvernement majoritaire.           

Au cours des prochains mois, le gouvernement va pleurer et prétendre qu’il est tellement dans le rouge qu’il faudra couper dans les services, à défaut d’avoir le courage d’augmenter les impôts.  C’est déjà commencé avec l’augmentation d’Hydro-Québec et l’idée stupide de vouloir éliminer le 2,500$ des rentes du Québec versés au décès.      

Charest voulait avoir les deux mains sur le volant pour faire face efficacement à la crise          (fraude) économique mondiale, vous l’avez cru, c’est maintenant le temps de le voir les deux mains dans votre portefeuille pour payer le coût de ce   « vote historiquement stupide».     

Tout le monde nous avertissait de ce qui allait se passer, sauf Jean Charest et sa ministre, la sacoche, qui niaient.   Grâce aux règles de gestion de Charest, même notre bas de laine a été en bonne partie mangé.         

On en avait assez des vieilles chicanes nationales, disait-on.  Depuis, le fédéral nous doit 43 milliards, ce qui nous précipite encore le Québec dans l’enfer des budgets déficitaires.  Vive le fédéralisme !  Payez !   Payez !  

Assez naïfs, merci !  On a reporté Charest au pouvoir, avec une majorité, cette fois.  Depuis, la Caisse de dépôt a enregistré une perte de 40 milliards et elle vient de récompenser pour plus de 3 millions, les génies qui nous ont fourrés.  Quelle belle société !  Pendant ce temps, le service de remboursement de l’aide sociale court au cul de ceux qui, à leur avis, leur doivent un peu d’argent.  Charest a soif.        

Si t’es un bandit, il faut que tu aies une cravate et que tes crimes vaillent au moins des millions pour que tu passes pour un petit génie et on te donne bourse pour avoir été idiot. 

Nos voleurs légaux gagnent dix fois plus que le salaire de notre premier ministre. Je n’aime pas Charest parce que c’est un manipulateur, tellement assoiffé de pouvoir que je ne serais pas surpris qu’il menace bientôt le fédéral de séparation pour faire semblant qu’il tient tête à la « Bush du Nord « . 

Le fédéral est responsable de notre mauvaise situation financière et non la crise puisqu’Ottawa a préféré aider les pétrolières, les gens de l’automobile plutôt que le Québec (secteur forestier, chômage).            

On a créé avant la crise des travaux d’infrastructure pour combattre la crise. 

Si on regarde dans quel secteur, on peut se demander si ce n’est pas une nouvelle façon de faire des commandites.  Seule, une enquête publique sur la construction nous permettrait de le savoir. 

Bien qu’on s’enfonce de plus en plus quotidiennement, on risque que rien ne change, car les gens pensent qu’on se fera encore fourrer de plus bel par qui que ce soit qui soit actuellement à la tête de nos gouvernements.  Belle démocrassie !

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