Aller au contenu principal

Radioactif 561

novembre 21, 2022

Radioactif 561
Textes de 2009, p. 1221

22 Novembre 2009
Savoir pourquoi.   

 Ce qui est intéressant quand on analyse la pensée grecque, ce n’est pas qu’elle avait raison sur tout, bien au contraire, leur connaissance biologique était déficiente quoique plus intelligente que de faire reposer toute ta vie sur une prétendue chute des anges ; mais sur la recherche du pourquoi.  La logique des règles.  Le mieux-être.           

L’abstinence chez les Grecs, c’était simplement arriver à contrôler une des forces les plus puissantes en nous.  On cherchait à trouver le contrôle de soi.  Le deuxième élément était la recherche de ce qui est le mieux pour vivre en santé.  On croyait que l’éjaculation était la perte de notre énergie pour transmettre la vie.  Le point G masculin était perçu par certains comme une petite épilepsie.          

C’est probablement pour cela qu’on préférait l’amour des garçons, le besoin absolu de trouver sa moitié pour se compléter, corps et âme.  Avoir son admirateur.   Les Grecs croyaient que nous n’étions pas complets, on devait donc trouver sa moitié pour se réaliser.            

On rejetait l’homosexualité parce qu’on croyait contre nature de vouloir se priver de sa virilité, car l’un des deux devait être la femme, se comporter en inférieur, être le passif qui reçoit.  Mais, selon eux, les garçons n’ont pas de pertes d’énergie puisque leurs veines sont encore trop petites pour leur permettre d’éjaculer (c’est ce que l’on croyait).  C’était donc moins pire de conquérir un garçon, en autant qu’il ne soit pas trop facile.  Le jeune était un apprenti pour servir plus tard la Cité.         

De plus, quoi de plus beau qu’un garçon.  Pour plusieurs, une personne de son propre sexe est plus près de soi.  Ce n’est même pas gai, mais une question d’identification à son sexe afin de mieux se comprendre, comme les féministes le vivent présentement. 

Il était donc normal qu’un individu à la recherche de la Beauté, de ce qui est moralement préférable, de ce qui conduit au bonheur, découvre dans cette forme d’amour, de rapports humains, le chemin par excellence pour s’améliorer.  Le meilleur moyen pour se discipliner, devenir un être valable aux yeux de son aimé, de son convoité, c’est de devenir responsable d’un autre, car, il faut alors prêcher par l’exemple.  Quand tu es relativement jeune, le sexe n’est qu’un plaisir, mais en vieillissant, tu deviens responsable de ta semence, pensait-on.          

Comment montrer l’exemple, si on ne cherche pas à vivre ce que l’on croit bon pour soi ?   

La pédérastie était essentiellement pédagogique.  Une formation mutuelle.  Que l’on reconnaissait temporaire.  La pédérastie, c’était développer tes qualités intérieures, en travaillant à les stimuler chez un autre.  Les Grecs croyaient les femmes inférieures aux hommes, d’où le besoin de créer ce lien d’égal à égal avec un garçon.   L’aimé était aussi un homme en devenir.  Devenu adulte, il n’aura pas à rougir d’avoir été convoité, au contraire, ça prouve sa valeur, selon la qualité de celui qui l’aura convoité.   Et, il aura appris à se maîtriser, s’il a un bon maître, car il devait apprendre à savoir dire non ou oui quand c’était le temps.     

La raison pour laquelle on trouvait un homme supérieur à une femme, c’est que le mariage se faisait à des âges tellement différents que l’homme était celui qui instruisait sa femme pour avoir soin du patrimoine.  Il remplaçait ainsi le père et devenait responsable de la femme qu’il avait choisie pour réussir sa vie.  L’homme devait tout lui apprendre.  C’était encore une petite fille.  La femme, devenait sa partenaire.  L’épouse avait seule le droit d’être ensemencée, car elle portait la descendance du mari.   C’est une réalité qui a aussi contribué à créer la famille nucléaire ou dite monogamique.      

C’était aussi cette union qui donnait le statut de l’enfant.  Seul, le petit de Périclès, a eu le droit à citoyenneté, même si sa mère n’était pas reconnue.  C’est curieux que l’on ne nous ait jamais appris ces distinctions pour comprendre où on en est aujourd’hui.  Un moyen de démoniser les amours de la Grèce Antique ? L’épouse était nettement supérieure dans son rôle à toutes les autres femmes, courtisanes ou esclaves.           

C’est comme si on savait qu’un gars comprend mieux un gars, comme une femme comprend plus une femme. Les féministes et les machos crient à l’égalité, mais préfèrent se retrouver avec une femme ou un gars, selon leur propre sexe.  Une hypocrisie facile à vérifier. 

Un jour, quand nous serons égaux, l’égalité ne sera plus perçue comme aujourd’hui.   Ça n’aura pas d’importance que l’on soit un gars ou une fille.  Le monde sera sans la jalousie, à travers la parité absolue. Le   partage des tâches reposera sur la compétence.             

L’égalité sera reconnue dans sa réalité la plus profonde : un humain est au-delà de la différenciation sexuelle.   Ça n’a pas d’importance d’avoir telle ou telle orientation sexuelle, d’être un homme ou une femme si on respecte réellement l’égalité. Un être humain ce n’est pas qu’un organe sexuel.  Le sexe a de l’importance seulement quand t’es jeune pour te définir, pour t’identifier dans ton rôle futur.  Quand nous serons égaux, l’occupation d’un rôle, d’un poste social, n’aura rien à voir avec ton orientation sexuelle ou ton sexe.        

La morale religieuse repose, elle, sur le sacrifice, l’abstinence, la fuite des autres, les tentations diaboliques.  L’homme est un « être » déchu parce qu’il a un corps.  Il doit donc se sacrifier pour se purifier, éliminer tout ce qui est corporel pour trouver la pureté originelle.  Le pur esprit, le ciel. Qui a vu le ciel ne peut plus penser comme les autres, pensait Platon.  Les dieux sont une création de l’esprit, une tentative de réponse à nos questions.      

Certains favorisaient la vie recluse.  Pour eux, les valeurs des ermites sont plus élevées que d’apprendre à vivre en société.  Souffrir pour découvrir.  Justement ce qu’a condamné Bouddha, qui croyait plutôt dans le juste milieu.  Qu’arriverait-il si ces valeurs étaient appliquées par la majorité?  Certains diront que ça ressemblerait au monde d’aujourd’hui alors que tout est individualisme.       

Au moins, eux, avaient l’intelligence et la décence de chercher à savoir pourquoi une telle chose était interdite ou glorifiée.  Faire l’amour était une trop grande perte d’énergie pour l’homme, voilà pourquoi elle était règlementée

Aujourd’hui, on est mort de rire quand on nous dit que l’homme doit faire l’amour en hiver parce qu’il a un corps chaud.  Mais, c’est moins stupide que d’essayer de faire croire que t’es traumatisé parce que tu t’es fait faire une pipe.  Si tu es traumatisé, c’est que tu t’es fait prendre à sauter un interdit (ou tu as peur que ça se sache), parce que tout le monde te voit comme un cochon.  Tous ceux qui t’entourent sont en train de devenir fous comme si t’avais fait sauter les tours du World Trade Center.   Au Québec, et dans tous les pays où les religions ont condamné la sexualité, on fait un tel drame avec la sexualité que l’on peut classer ça dans l’ordre de la folie furieuse.         

L’amour des garçons était justifié par l’amour de la beauté. On allait jusqu’à ce se demander ce qu’était la beauté, celle qui devait avoir le plus d’importance et toujours dans un effort pour trouver la VÉRITÉ.  Est-ce que l’amour corporel était aussi grand ou plus grand que l’amour spirituel ?  D’ailleurs, l’abstinence de Platon venait de la pensée religieuse, le sacrifice apporte plus de satisfaction que le plaisir lui-même, à cause de sa victoire sur soi-même.  Ainsi, on ne crée pas des corps, mais on moule des âmes.  Cet amour avait une très profonde connotation pédagogique.  L’amant choisissait son aimé en fonction des qualités mutuelles à développer. 

Leurs réflexions faisaient la règle.  Un garçon devait être vu en fonction du fait qu’il occupera un jour un poste de commande à développer.  Comment doit-il agir dès sa jeunesse, quelle qualité l’aimé doit-il développer pour qu’il puisse un jour remplir sa tâche ?  Le cul n’était qu’un plaisir d’où le besoin de tempérance pour prouver que l’on sait se dominer parfaitement.  Un sujet dont on ne parlait presque pas.  C’était le plaisir que procurait le choix.            

Si tu t’offrais trop volontiers dans ta jeunesse, cela t’amollissait dans tous les sens du mot, si on veut rire un peu, mais surtout tu n’avais plus la volonté pour te contrôler. Le jeune devait, s’il le désirait, accepter les offres de l’adulte.  Il ne devait pas aller au plus offrant, mais vers celui qui l’aiderait à mieux dompter son caractère.  En fait, c’est comme le cruising d’aujourd’hui entre une fille et un gars.  Apprendre à refuser avant de dire oui, ça faisait partie de l’entraînement à avoir du caractère, à savoir se contrôler et ne pas trop profiter des plaisirs.  Le jeune prostitué était privé des emplois prestigieux parce qu’il ne savait pas se passer de plaisirs.  

Alors que les religions appuient leur règle sur des interprétations, les grecs d’alors cherchaient à obtenir ainsi une bonne santé.  On pouvait déjà dire : la modération a bien meilleur goût. Cependant, c’était l’individu, l’aimé, le jeune qui décidait du déroulement, de l’acceptation ou du refus.  Il était le maître absolu du oui ou du non. C’est pourquoi le consentement est devenu le centre de tout, ce qui était le plus important.  Le principal n’était pas le plaisir, mais la capacité d’évoluer vers la Sagesse, grâce à son choix.            

Aujourd’hui, ce sont les adultes qui décident de tout, sous prétexte que les jeunes ne savent pas la différence entre le bien et le mal.  Les adultes interdisent tout, oubliant que la vie sentimentale ne commence pas à l’âge adulte. On infantilise les jeunes sous prétexte de les protéger.  Ona même donné un nom à ce processus : banaliser.       La meilleure protection serait, à la fin du primaire, de leur offrir des cours sur la réalité sexuelle qu’ils commenceront à vivre et leur faire comprendre non seulement leurs responsabilités, mais leur droit absolu de dire oui ou non.  C’est un droit essentiel, un droit individuel qui repose aussi sur le droit à la vie privée.  C’est un droit volé aux jeunes en fixant un âge de consentement trop élevé. 

Puisque la vitesse de développement de chaque individu est différente, je préconise que l’entrée au secondaire soit l’âge de consentement et que les cours de sexualité soient donnés à la fin du primaire pour les préparer à cette responsabilité.


22 Novembre 2009
Bravo Madame Marois !

Même si j’ai toujours été identifié aux radicaux, je dois avouer que l’approche de Madame Marois me plaît énormément.  Il faut se doter des appareils dont on a besoin pour avoir le pays qui nous plaît.  Ne pas demander au fédéral le droit d’agir sur notre territoire.   

Si ce n’est pas encore une fois que de la théorie, c’est à mon point de vue, ce qui nous mènera à un référendum qui nous donnera notre indépendance.            

Devenir indépendant, c’est devenir adulte. L’indépendance surviendra si le gouvernement fédéral ne nous accorde pas ce dont on a besoin pour vivre comme société distincte et épanouie.  On passe de cette phrase « pas nécessairement la révolution, mais la révolution si nécessaire» à « pas nécessairement l’indépendance, mais l’indépendance si nécessaire»à «on n’a plus choix, il ne reste que l’indépendance». 

Inutile de dire qu’à mon sens, ce serait préférable de créer un Québec complètement indépendant, s’assumant lui-même, et non toujours être en attente des décisions du grand-frère… mais ce n’est pas moi seul qui décide.          

Au lieu d’être une bande de braillards qui se font dire non à tout bout de champ, on se donne les pouvoirs que l’on désire pour s’épanouir comme peuple.  Si le fédéral n’aime pas ça, c’est tant pis !  On n’a pas signé la Constitution.  Le Canada n’est pas notre pays.  Et, ce ne doit pas être juste un bluff.  Finis les partages de pouvoir ! On est le seul maître à bord chez nous.    

Si le Canada est assez intelligent pour nous inclure, en respectant notre différence, c’est préférable d’être uni que de se séparer, la logique voudrait que l’on soit uni.  Le bien-être de tous les Québécois doit en décider.  Mais, notre histoire prouve jusqu’à maintenant le contraire.  On nous en donne toujours trop selon le ROC, mais dans le fond, on n’en a pas assez pour s’organiser de manière à ce que ce soit le mieux pour tous au Québec.            

Nous aurons probablement très bientôt à rechoisir si on veut survivre.  Le fédéral diminue notre poids à un point tel que nous devrons compter seulement sur nous-mêmes pour bien vivre.   On ne peut pas accepter d’être assimilé.  Par contre, on doit commencer à écouter ce que veulent les anglophones du Québec, car eux aussi, vivront dans un nouveau pays qui sera aussi le leur.    

Dorénavant, on doit agir comme si le fédéral n’existe pas au Québec puisque tout ce qu’il sait faire, c’est de nous priver de nos droits, de ralentir notre développement. On s’en retire avec pleine compensation. Nous voulons revoir l’argent que nous versons en taxes et impôts au fédéral.   

Je vibre quand on m’appelle à cesser d’avoir peur, parce que ça peut être le début d’un temps nouveau.

23 Novembre 2009
L’amour des garçons.     

En Grèce antique, le gros bonnet se promenait avec fierté avec son serein.  Avoir son petit minet, ce n’était pas un déshonneur, au contraire, c’était la preuve de ton importance. Tu devenais l’attention de ceux qui créaient la culture.  Tu perpétuais ainsi tes qualités à travers ton égal, d’où le jeune ne devait pas céder trop facilement à partager les plaisirs sexuels puisque l’on croyait que le jeune, lui, n’en éprouvait pas quand on faisait « la chose. »   Et on ne disait pas ce qui se passait.  Que se passait-il sexuellement entre l’adulte et son amant?        

Sauf, que dans le cas de la sodomie, on peut dire avec certitude qu’on croyait que le passif, celui qui se faisait enculer, était inférieur.  Par contre, la fellation était rejetée, vue comme contre-nature. Qui oserait avaler le sang ou une partie du cerveau de l’autre ? On n’y voyait pas là un moyen de transmettre des vitamines.  Il semble que la masturbation fut une des seules manifestations sexuelles acceptées à tout âge.  Par contre, c’était le jeune qui s’exécutait, en procurant le plaisir au vieux et non l’inverse ou le partage, l’égalité.            

Évidemment, c’est mon interprétation à partir de ce que j’ai déjà lu.  Je ne sais pas, avec plus de certitude que les autres, ce qui se passait, car je n’y étais pas. Et, en réalité, ça n’a pas grande importance pour comprendre comment on en est venu à penser comme aujourd’hui.

L’homme adulte se devait d’avoir un égal dans ses relations et et la femme était considérée comme inférieure.  Cependant, avec le mariage, celle-ci devenait la seule personne avec qui procréer, avoir une descendance et la partenaire du mari.  Elle était tributaire de lui, mais elle occupait une place prépondérante dans la réussite ou la faillite de son époux et de son patrimoine.  L’épouse était la personne la plus importante des relations de l’homme.   Elle était la porteuse de son avenir.  Un homme qui la trompait était un individu qui n’avait pas de tempérance, donc, de panache. Un irresponsable.  C’est d’ailleurs cette position de la femme dans la vie de l’homme qui fit que le couple l’emporta sur la pédérastie.   

Le petit serein de qui l’homme était amoureux était la courroie de transmission de l’âme, de la connaissance.  La pédérastie était le pouvoir transmis comme citoyen et futur fonctionnaire ou dirigeant de la Cité.  Le petit, c’était en plus la beauté et le plaisir.  Un égal par le simple fait d’être un homme en devenir.  Un choix pour assurer une vie future à sa pensée et à son rang. Les hommes pensaient toujours en fonction du Bien de la Cité.  Avoir un serein de qualité, c’était une façon d’affirmer ses qualités intérieures, car un sage recherchait chez le jeune les qualités qui lui semblaient les plus nobles dans et pour sa propre existence.    

Par contre, le jeune devait choisir un maître de valeur, car il en dépendait de la qualité de sa formation et de son avenir
.  Tout un patronage, car plus ton bonhomme occupe un poste de haut niveau, meilleures seront tes relations, plus brillante sera ton avenir.  La pédérastie était une voie de transmission du rang que l’on occupait dans la société.  Il fallait de part et d’autre en être digne.           

Puisque ça se passait à la vue de tous, les autres jugeaient de la qualité du jeune en fonction de par qui il avait été remarqué.  Plus cet homme était doté de grandes qualités reconnues, plus le jeune prenait de l’importance puisqu’il avait été choisi parce qu’il démontre chez lui les mêmes qualités que celui qui en tombe en amour.  C’est comme si le courage tombait en amour avec le courage, la tempérance avec la tempérance.  On attire et on choisit son pareil.           

Il est aussi à noter comment les vertus avaient un lien direct avec la santé.  Elles étaient recherchées pour améliorer sa qualité de vie.  Un peu comme certains indigènes croyaient qu’en mangeant l’autre tu faisais tien ses propres qualités. C’était alors la grande compétition au serin le plus digne.           

On se demandait comment agir, à qui le jeune devait dire oui ou non, sous quelles conditions.  Le oui n’était pas écarté, mais balisé, encadré, particulièrement par le consentement mutuel.  Dire oui trop facilement, ça devient de la prostitution, car on recherche plus les cadeaux que les qualités à développer avec son nouveau maître.   Puisqu’un homme cherchait dans l’âme du jeune sont équivalent, ce dernier devait être aussi grand que son maître.       

Si la femme transmettait la vie corporelle, garantissait la descendance, le petit minet, lui, transportait les qualités de l’âme et la pensée de son maître. Ce n’est pas pour rien que tous les grands penseurs se penchaient sur le phénomène, interrogeaient tous les aspects, car, comme Socrate, plusieurs étaient prêts à mourir pour ce qu’il croyait la vérité.  On retrouvera cette conviction chez les martyrs.  Ce qui a permis au christianisme de devenir une force illimitée.  Contrairement, à ce qui se passe aujourd’hui, un homme se devait de choisir le jeune qui lui plaisait et en faire son émule, son image parfaite.

Qu’on le veuille ou non, la recherche du plaisir est une force telle chez l’homme et la femme, que la situation ne pouvait qu’amener à rechercher le plaisir autrement, sans devoir finalement toujours s’en passer.          

Eh oui, un gars tempérant comme Platon, qui veut obéir aux dieux, se doit d’aimer, mais ne rien faire de sexuel.  Plus tu es tempérant, mieux tu es, à un tel point que certains ne veulent même pas être seul avec leur serin pour que tout le monde soit témoin de leur tempérance.   C’est bien beau d’aimer ton petit gars, mais un jour, la contemplation se transforme en désir.   Et, de ce côté, si la relation avec ton épouse fait que tu ne dois faire l’amour qu’à certains moments, en suivant certains rites ; au moins, t’es capable de faire l’amour.  Avec la vertu, la femme devient plus avantageuse que le serin que tu ne peux pas toucher pour préserver ta tempérance.  

Les Grecs ne devaient pas être plus fous que les autres et se rendre compte que même si faire l’amour est la décharge d’une si puissante énergie, personne ne meurt après la secousse.   Le plaisir a eu raison de la peur.  Pourquoi se créer autant de problèmes quand tu peux avoir tous les plaisirs sans interdit, sans devoir les sacrifier aux qualités recherchées, avec ton épouse ?  La pédérastie est morte parce qu’elle était devenu un sacrifice au lieu d’un plaisir.


Le problème trouvait sa solution dans la famille.  Et, contrairement à d’autres cultures, la monogamie l’a vite emporté.   Le mariage fut dans plusieurs cultures une institution économique, rien d’autre. Une question de dote.  Le besoin d’une descendance.

23 Novembre 2009
Québec solidaire et l’indépendance.

 Québec solidaire vient de mettre l’indépendance au centre de son discours, tout comme le féminisme et la préoccupation écologique.  C’est super, mais ce n’est pas surprenant en soi.           

On peut se demander dans quel ordre de priorité est l’indépendance par rapport au féminisme et l’écologie

Est-ce encore une simple préoccupation parce qu’on pense qu’à moyen terme ce sera le discours le plus payant en nombre de votes ou parce qu’on croit vraiment que le peuple du Québec sera mieux servi par l’indépendance que le fédéralisme?    

Est-ce qu’on aura l’intelligence entre indépendantistes de mettre fin à la guerre entre Québec solidaire et le PQ ?  Est-ce qu’on juge de la valeur de l’indépendance,  en se demandant si un Québec indépendant sera plus près des valeurs féministes-écologistes que le fédéralisme. L’indépendance est-elle vue comme le bien global des Québécois en dehors de cette particularité (féminisme) qui pourra être revue une fois le Québec indépendant ?   

D’ailleurs, on peut s’entendre dès maintenant sur l’essentiel : un Québec dont la langue d’usage est le français, où il y a une véritable égalité homme-femme, un état laïc, garantissant le droit de croire et pratiquer la religion que l’on veut en autant que la religion se vive à la maison et au temple.  Chacun son affaire, on a pas à convertir personne.      

Pourquoi ne pas créer une alliance sur l’indépendance au-delà des partis politiques ?  Le projet d’indépendance ne devrait-il pas être mené par un organisme qui est au-dessus des partis politiques ?  Quand l’indépendance sera faite, il faudra choisir qui dirigera le Québec.  Il sera important d’avoir plus d’un parti politique.  La pensée unique, c’est de la dictature.  Une dictature de droite ou de gauche, c’est de la merde. C’est toujours le riche qui s’enrichit aux dépens de la majorité.      

Si Québec solidaire est sincère, (évidemment comme parti politique, il est dans son avantage de ne pas se fondre au PQ), la question demeure advenant un référendum : saura-t-on surmonter les points qui séparent les deux formations pour s’unir derrière la nécessité de créer un front commun face à Ottawa, en faveur de l’indépendance ? 

Dans une réalité plus courte, est-ce que la division PQ et Québec solidaire avantage le parti libéral ?  Peut-on avoir la sagesse de voir là deux moyens de diffusion de la pensée indépendantiste, tout en ayant l’assurance que les deux s’uniront quand ce sera nécessaire pour l’indépendance ?

Comment Québec solidaire pense-t-il faire l’indépendance ?  Le plan de Madame Marois est clair.  C’est une chose que de se dire indépendantiste, une autre que de trouver le moyen de réaliser l’indépendance.  On a jusqu’à date payé pour l’apprendre.  Le temps qu’on se bat sur comment la faire, les autres règnent en roi.

Pour faire l’indépendance, il faut l’appui de la majorité de Québécois.  Un référendum, c’est le passage obligé dans un pays démocratique pour éliminer la tentation d’un recours à la force (de part ou d’autre, surtout le fédéral).   C’est le projet de toute une collectivité et non celui d’un parti politique.   Si on veut faire l’indépendance, il faut travailler pour que la très grande majorité des Québécois y soient favorables et prêts à voter un OUI retentissant à la question : voulez-vous que le Québec devienne un pays indépendant ?            

Est-ce qu’on se fait encore leurrer ?  Plusieurs sont indépendantistes tant que ça n’a pas de chance de réussir… les carriéristes. 

Quand il s’agit de tenir tête à Ottawa, on plie sans cesse, d’où le fédéral gruge de plus en plus nos pouvoirs. Avant, le fédéral pouvait facilement ouvrir des négociations constitutionnelles, maintenant c’est quasi impossible.  Pour y arriver, il faudra une très grande solidarité au Québec et à l’extérieur au Canada pour forcer Ottawa à négocier. 

Les libéraux nous vendent à Ottawa par morceaux.  Si Ignatieff est déjà bon pour la poubelle, il faut se rappeler que ce sont Dion-Chrétien-Trudeau qui nous ont toujours écrasés.  Les libéraux sont peut-être plus près de la mafia que de l’idéologie ?            

Est-ce que, lors d’un autre référendum, on se trouvera chez les femmes une autre     « Yvette » pour les amener à voter fédéraste, sous prétexte que le projet souverainiste n’offre pas autant de garanti aux femmes que le fédéralisme ? 

C’est ce qui s’est passé jusqu’à date. Comme les fonctionnaires qui ont voté contre l’indépendance.             

C’est comme le Nouveau Parti Démocratique qui s’est toujours montré favorable au Québec jusqu’à ce qu’il soit devant les faits.   On s’est alors ramassé avec un NPD qui ne veut rien savoir dans la réalité, et non la fiction des programmes, d’un Québec indépendant.   Un demi-allier.  Quand ça fait son affaire.  Le NPD a prouvé sa préférence pour le fédéralisme.  Et, pour les prochaines années, on revient à la guerre : indépendantistes vs fédérastes.  

Le problème de la gauche est le même que celui du PQ.  On s’enfarge dans les fleurs du tapis, au lieu de créer une unité qui permette d’élaborer de vrais changements.  On s’imagine qu’il n’y a que le capitalisme ou le communisme. 

En fait, ce sont deux systèmes économiques qui se nourrissent de la peur de l’un et de l’autre pour mieux vider les poches des citoyens à travers la course aux armements.                        
     
En réalité, c’est un petit nombre de riches dans chacun des systèmes qui réussissent à exploiter la majorité des gens.  

Qui a-t-on sauvé lors de la dernière crise économique ?  Les banques, les multinationales.  Pourquoi ?  Parce que ce sont les institutions qui peuvent faire crever n’importe qui de faim.  Ils coupent le crédit et du jour au lendemain la majorité des humains crèvent de faim. Les riches ont l’armée pour nous (les pauvres) mettre au pas.  La lutte n’est pas de choisir entre deux formes d’exploitation, mais de trouver un nouveau système qui éliminera la misère, la pauvreté.  C’est possible.  Les riches seront un peu moins riches, et les pauvres deviendront moins pauvres.  Il faut créer un système dans lequel il y a un minimum et un maximum.  Un gars n’a pas besoin de milliards pour vivre.      

Le partage de la richesse se fait nécessairement par l’emploi.  Est-ce que l’emploi est une préoccupation de nos gouvernements ?  Pas du tout.  Les gouvernements se sont endettés envers les plus riches et pour faire face aux demandes de remboursement, il faut selon eux baisser les frais d’exploitation.  Aussi, faut-il diminuer le pouvoir des syndicats, ce qui veut peut-être dire diminuer les salaires, fermer des usines pour mieux rentabiliser, tout en augmentant le coût de la vie.                               

Les plus pauvres deviendront plus nombreux.   Il faut être deux au « minimum » pour vivre presque décemment.  Les gouvernements doivent fournir le maximum d’avantages possibles pour  « acheter le désir  » des grands de bien vouloir s’installer chez nous afin d’avoir un peu de prospérité, de travail.             

Le travail obligatoire pour vivre est un esclave moderne.  Il dépend du bon vouloir des riches.    Et, les riches sont prêts à faire sauter la planète pour avoir plus de profits.   

Il n’y a pas vraiment de droite et de gauche au Québec.  La droite, ce sont les « religieux », les féminounes, les conservateurs.  Les libéraux d’aujourd’hui sont ceux qui pensent économie, profit, libre marché. 

La droite, c’est l’Estrie et la région de Québec qui votent Harper ou ADQ. Quant à la gauche, elle n’existe pas réellement, car si elle tient au syndicalisme, qu’elle s’oppose au capitalisme sauvage, elle ne va pas bien loin dans le changement profond de la société.  La gauche et la droite ne font qu’un seul et même système au Québec.  Ici, il n’y a que les conservateurs et les progressistes. 
 
Il faut créer un système qui respecte l’HOMME.  Ni le communisme, ni le capitalisme, ni les religions ne le font.  On doit revenir à un monde idéal où chaque individu a sa place et son droit au bonheur. Ce ne sera pas possible tant que les banques et les multinationales seront plus puissantes que les états et l’ONU.


No comments yet

Laisser un commentaire

Entrer les renseignements ci-dessous ou cliquer sur une icône pour ouvrir une session :

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

%d blogueueurs aiment cette page :