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Radioactif 549

novembre 9, 2022

Radioactif  549

Textes de 2009,p. 1154

La folie ne porte pas qu’à tuer…

Les mouvements féministes sont en émoi, car dans une publicité de Laraque, on montre de belles femmes.  Malheureusement pour les voyeurs, elles ne sont même pas nues. Ils doivent commencer à se demander si ça vaut la peine de regarder une publicité dénoncée par les mouvements féministes, car elles ne montrent rien de plus intéressant que la majorité des annonces dans lesquelles on retrouve une femme.            

Les féministes devraient savoir que le meilleur moyen d’amener les bonhommes à regarder une annonce, c’est de décrier celle-ci comme étant de l’exploitation sexuelle du corps de femmes.   Ceux qui ont créé cette annonce devraient remercier les mouvements féministes pour leur stupidité, car, elle sert à augmenter le nombre de gens intéressés à voir et à juger par eux-mêmes. Ce qui aurait passé inaperçu devient automatiquement un succès de vente.

D’ailleurs, ce n’est pas en voyant de beaux corps qu’on les exploite.  Un regard n’a jamais fait fondre personne. 

Si les féministes criardes étaient belles, elles seraient les premières à mettre leur corps en valeur et à vouloir faire de la publicité.  Elles sont à peine regardables même si elles passent des heures à essayer de se créer une beauté.  Quelles bandes d’hypocrites ! 

Si t’es belle et t’en profites, tu n’es qu’intelligente.  Tu es sortie de l’aliénation dans laquelle on veut garder les femmes.  

Rendre les femmes scrupuleuses, c’est ce que les religions ont toujours essayé de produire, en dévalorisant le corps féminin, ce péché ambulant. Les femmes transmettent les valeurs.  Et, les mouvements féministes poursuivent ce travail de dévalorisation féminine.  Être belle, n’a rien de dévalorisant, au contraire.  

Elles sont devenues complètement folles, ces féministes. Ou elles ne comprennent rien, trop narcissiques, imbues de leur sexe par honte d’être femmes, pour s’apercevoir que leur contestation est le meilleur moyen de publiciser une publicité.            

Michel Foucault a raison de nous dire à travers son histoire de la sexualité que la pire répression est de ne pas parler, ne pas s’apercevoir qu’on a un sexe, qu’on appartient à tel sexe. En d’autres mots, dénoncer c’est intéresser.  La plus grande des publicités est de toujours attirer le regard sur le sexe, en prétendant l’interdire, en chasser le mal, alors qu’on ne fait que le rendre plus intéressant. 

On dirait que la pudeur féministe commence avec leur jalousie de devoir regarder et constater qu’il y a des femmes qui ont un plus beau corps que le leur.  Y a de belles femmes comme de beaux hommes sur terre. . Et, c’est toujours plus plaisant de regarder les belles choses tout comme il est normal de vouloir se servir de sa beauté pour gagner sa vie, si on fait de la publicité.  Faut être masochiste pour ignorer que la beauté est plus vendeuse que la laideur.  Malheureusement, elle l’est encore moins, que la peur.       

Les médias nous assomment de laideur, il faut bien un peu de beau pour compenser. Il ne faudrait quand même pas oublier que le corps est une des plus belles réalisations de la nature.  Ça pris des millions d’années pour construire un si bel être et maintenant il faudrait le cacher, sous prétexte, que de le monter est de l’exploitation. Bien non, mesdames, c’est normal de trouver beau ce qui est beau, de vouloir regarder quelque chose de beau plutôt que d’exploiter la laideur.  Même chez les hommes, il y en a de plus beaux que d’autres.   On ne crée pas pour autant un mouvement pour dénoncer le fait qu’ils soient plus désirés que nous.  

Faudrait-il maintenant faire de la publicité avec de vieilles minounes, des grosses, des pleines de boutons ?  Pour que la femme ne soit pas une tentation pour l’homme ou la lesbienne il faut qu’elle soit habillée, cachée.  Est-ce qu’être comme les autres ou plus répugnantes, ça rapporterait autant que la beauté en publicité ?   Ce n’est pas la faute des hommes, s’il y a de belles femmes et des femmes moins belles.  Si voir un corps le moindrement beau et nu vous répugne à ce point, consultez un bon psychologue, c’est urgent.   Vous êtes malades.  La beauté a sa place dans la nature, même sexuellement.             

D’ailleurs, la beauté est subjective.  Elle n’est pas, heureusement, la même pour tous.  Il fut une époque où une femme bien en chair était la tentation suprême.  Personnellement, je ne crois pas qu’il y a des gens vraiment laids.  Les personnes laides sont souvent les plus intéressantes parce qu’elles compensent intellectuellement et émotivement.

Il faut être fou pour décrier que la publicité se serve de la beauté pour attirer l’attention, c’est le but premier et fondamental de la publicité.             

Faudrait-il maintenant cacher toutes les femmes ou les exclure de la possibilité d’être admirées ?   Faudrait-il cacher toutes les femmes ou les exclure de tout ce qui les rend attirantes ?   Faudra-t-il devoir être laides pour pouvoir faire de la publicité sans être accusées de vouloir attirer l’attention ?  Qu’attendons-nous pour montrer des beaux gars ?  Faudra-t-il maintenant que les femmes qui font de la publicité aient à se persuader qu’elles sont laides avant de pouvoir participer à une annonce ?  Faudra-t-il avoir des « agrès » tellement laids qu’on ne soit pas excité quand on les regarde. 

De la publicité, c’est fait pour attirer l’attention.  Elle peut être joyeuse ou triste.  Elle peut aussi montrer la beauté, sans devoir rougir.  La beauté existe, et tant mieux.  Il n’y a que les féminounes qui pensent que d’être regardées, c’est d’être violé.  Des malades. Lisez Pouvoirs de l’horreur, écrit par une féministe.

Les mouvements féministes en exagérant autant avec leur exploitation sexuelle de la femme sont complètement débiles. 

À quand les belles femmes nues en publicité ?  Au moins, dans ce cas, elles auront raison de dire que le corps de la femme est exploité, car ça vaudra la peine de le regarder et le désirer.           

Le pire, ces mouvements de scrupuleuses séniles sont subventionnés par les gouvernements.  Elles se servent de notre argent pour garder notre société arriérée.

14 Octobre 2009     
Les années 1970…

C’est toujours intéressant de comprendre ce qui justifie tes actions et d’analyser le pourquoi des changements.          

Nombriliste, cette réflexion passe par ma petite personne, parce que dès que j’entre dans cette perspective pour évaluer ma vie, je suis plutôt porté à rire de moi.  Ce qui me permet de trouver que j’ai eu une très belle vie, super-fuckée, mais très intéressante.     

Je ne changerais certainement rien d’important, quoique je couperais dans la boisson quand j’étais jeune.  J’apprendrais à avoir plus confiance en moi.

À part ça, je n’aurais rien d’important à améliorer, puisque toute ma vie j’ai fait de mon mieux.  Je revivrais pédéraste.  J’ai vécu très intensément.  Je ne suis pas déçu de n’être pas devenu, ce que j’aurais voulu être : un grand écrivain. 

J’avais peut-être comme disposition d’avoir trop la tête enflée et de me prendre pour un autre.  La gloire que j’ai connue me suffit.  J’essayais de répondre au critère de notre enfance, en étant le plus idéaliste possible. C’est une maudite bonne affaire que je sois demeuré un ti-cul comme tout le monde.  Sauf, qu’avec ma pédérastie, je suis certainement en compétition avec d’autres quant à déterminer celui qui a su le mieux se faire haïr. Mais, je crois que mon expérience, si on voulait l’écouter, permettrait de sauver bien des jeunes du suicide. 

Je n’en parle pas pour faire chier le monde ou pour me plaindre ou pour me vanter, mais parce que je suis convaincu que le jour où le Québec repensera la sexualité en fonction de la conscience individuelle, de l’autodétermination, de façon positive, nous franchirons les murs de notre prison collective, un héritage de notre chrétienté, à la « curé « .         

Heureusement, mon côté jouisseur l’a toujours emporté sur ma peur. Je me sens fier de ne pas avoir été un riche bourgeois qui se sert de ses talents pour fourrer les autres.      

Politiquement, je me suis toujours pris pour un autre, mon petit côté paranoïaque existe parce que je suis porté à me croire plus important que je le suis.  Je suis ainsi parce que je me crois inférieur, c’est bien connu en psychanalyse.  Mon engagement politique se trouve derrière moi.             

Quant à ma pédérastie, j’ai essayé de voir le problème en fonction de la solution qu’on devrait apporter si quelqu’un d’autre avait le même problème et aussi pour la vraie protection des jeunes et non en favorisant leur soumission à des peurs religieuses. 

Ce fut la plus difficile, mais la plus extraordinaire expérience : avoir adopté deux petits gars, ce qui avec le temps m’a profondément remis en question et m’a conduit à pouvoir vivre 15 ans comme professeur.  O.K. Depuis 1996, je ne suis rien, car je ne fais qu’écrire. Je n’ai plus à gagner ma vie, car je suis à la retraite.  Je suis un « négatif » socia,l car je suis bourré de dettes envers le gouvernement ce qui me donne l’impression d’être volé par le système qui m’empêcha de gagner un bon salaire et ainsi m’en sortir.  Je ne sers pas à grand-chose, mais c’est le cours normal de ma vie.      

J’ai aussi eu la chance de manifester sous toutes les coutures pour ce que je croyais.  Pour le français, j’ai perdu mon emploi pour avoir écrit en français à la Ronald Federated Graphics.  Le boss riait de moi parce que j’étais seul, mais la compagnie a dû prendre un nom français et le bruit de ma petite cause s’est ramassé jusqu’en Afrique.  Pas parce que j’étais fort, mais à cause du hasard.      

Puis, en 2002, on m’a mis à la porte parce que je parlais avec un accent français en faisant les sondages pour une firme américaine.  Je les ai poursuivi et j’ai gagné ma cause qui, m’a-t-on dit alors, servira pour la jurisprudence.          

C’est vrai que j’étais fou, car j’aurais pu me faire tuer à manifester seul.  Mais, dans ma tête, j’étais contre la violence ; je ne voulais pas censurer ce que je disais et surtout, sans le savoir, stooler des gens engagés politiquement.  Pour moi un stool, c’est pire que d’être le dernier des prostitués, c’est la saleté même.  En manifestant seul, je leur disais d’une manière : « Tirez-moi les premiers, vous verrez après !» J’étais prêt à mourir pour défendre ce en quoi je croyais.
 
Aussi, je manifestais seul en me disant qu’il fallait que le message passe, que j’étais contre la violence, donc, j’étais prêt à risquer ma vie.  Qu’il tire s’ils le veulent, j’aurai fait mon devoir. Stupide ?  Peut-être.  Probablement. fanatique? Certainement.  Avec le temps, ça n’a rien donné. Personne ne le sait.  Mais, je peux dire que c’est faux de prétendre qu’on ne peut rien faire quand on est seul. C’est très important de s’engager socialement et politiquement. 

Comment aie-je pu croire que je jouais un rôle important comme écrivain : je ne suis connu de personne. 

Aujourd’hui, je pourrais écrire des choses beaucoup plus profondes, mais sans saveur, car je suis trop dans ma bulle et décroché de la réalité actuelle pour que ça ait le moindre impact.  C’est comme si la souffrance m’avait stérilisé.  On ne me laisse même pas faire le bénévolat que je voudrais faire.  Ce n’est pas moi qui crée ma bulle, mais de ne pas avoir un sou, de ne plus avoir d’éditeur officiel et d’être assez vieux pour me dire qu’après tout ça donne rien de me battre car j’en suis rendu comme tout le monde de mon âge à préparer ma grande sortie. Ce qui ne nous empêche pas de penser… de comparer.        

Autour des années 1970, j’étais pas mal fanatique. J’étais prêt à mourir pour la cause. Je disais que j’étais pédéraste parce qu’on ne pouvait pas essayer de me la fermer en me menaçant de le faire savoir.  Je croyais les solutions proposées pour la région capables de sortir l’Estrie du trou.  Je me battais pour le gouvernement régional, l’aéroport international à Drummondville, la construction de la Transquébécoise.  J’étais journaliste et j’étais lu et apprécié.  J’avais inventé des plans de développement.  Des projets que je poussais en les faisant cheminer à travers mes entrevues. Mais, évincé du journal, tout tombait à l’eau.      

Je ne dis pas ça pour m’accuser ou me plaindre, (clin d’oeil à quelqu’un que je connais bien et qui me lit parfois, Doriane) mais afin de comprendre un peu ce qui se passe aujourd’hui au Québec.  Les libéraux sont en train de placer le Québec dans l’obligation d’être fédéraste. On se sert d’économie pour y arriver.

Je n’étais pas un fanatique idéologique puisque je ne connaissais pas les enjeux marxistes, fascistes.  Tout ce qui me faisait vibrer, c’était la misère générale qui prévalait autour de moi.  Je n’étais pas un héros et comme l’expliquait W. Reich, il y avait probablement beaucoup de culpabilité en moi du fait d’être pédéraste, ce qui justifiait mon fanatisme en faveur des Cantons de l’est, devenu Estrie alors que ce serait plus beau les Vauxcouleurs, mais on ne change pas le monde.          

Être prêt à crever pour ce que tu crois, c’est exactement proportionnel au besoin de te faire pardonner et de te créer une autre image de toi.  Pas besoin de psychologue pour le comprendre.  Je n’aurais jamais cru dans ma jeunesse qu’un jour je croirais sincèrement que l’approche de la société face à la pédérastie est erratique, voir fanatique et stupide.    

Dans ces années, le système agissait vraiment en bandit : la Brinks, l’agent Samson de la GRC qui allait poser sa bombe, le vol de la liste des membres du Parti Québécois.  Et le système, c’était le fédéral.

À cette époque, on se tenait ensemble, debout et on obtenait sans violence que les fédérastes soient obligés de tenir compte de nous.  Je me rappelle de l’UPA qui avait organisé une grande manifestation sous le thème : Nos vaches sont à Ottawa.

Le Québec est en prison, la prison du système capitaliste.     

Pourtant, personne ne semble voir le petit jeu de Jean Charest et de son grand ami Desmarais.  Charest est en train de nous enliser économiquement, de nous assimiler culturellement, de détruire toute résistance aux bandits du système capitaliste mondial.  Ce n’est pas seulement sa faute, mais la situation mondiale qui le veut ainsi.     

La mondialisation est un moyen pour les riches de faire plus d’argent sur le dos des pauvres.  Ce système tue des millions de gens (en Afrique, dans les pays pauvres) et est en train de tuer la vie sur terre.  On peut gueuler contre notre clown national, il nous rappelle que la sécheresse nous guette sur la planète.  Que ferons-nous de notre eau potable ?         

Un Québec indépendant a un mot à dire sur ce qui se passe dans le monde, mais dans un état fédéraste, il ne peut même pas orienter les politiques gouvernementales.  Le Québec a de moins en moins de poids dans l’univers fédéraste

Ce qui a sauvé le Québec de la grande crise mondiale actuelle, c’est qu’il s’était créé une vie quasi-parallèle au système économique actuel.  On avait l’achat chez-nous, on encourageait les producteurs sur les petites fermes, on a eu les Caisses populaires et une foule d’institutions créées sous René Lévesque, grâce à des gars comme Jacques Parizeau.  Les syndicats, même s’ils ne sont plus ce qu’ils étaient, ont amélioré la vie de la majorité des travailleurs.      

Ainsi, on avait pu jusqu’à date éviter les grands déboires mondiaux, car, ce qui se passe est bel et bien une chicane économique entre les capitalistes, les magnas du pétrole et les communistes.  Les gros se fichent que les petits crèvent de faim ou de soif, ils veulent plus de profits. 

En ce sens, ce qui arrive aux États-Unis influence directement, de plus en plus quotidiennement, notre vie au Québec.  Les fédérastes s’occupent de retrouver des emplois, un moyen de survivre pour l’Ontario dont l’économie repose sur l’automobile.  L’autre bout du pays se fiche de l’environnement avec ses puits de pétrole. 

Et voilà, pourquoi le Québec commence à tirer la langue. Notre commerce extérieur se fait surtout avec les États-Unis. Nos industries dépendent des Américains.  Si on était un pays, on aurait essayé de diversifier notre économie.  Mais, Charest attend après le fédéral pour ouvrir les marchés avec l’Europe.  C’est possible sous n’importe quel gouvernement, mais les libéraux ne le font pas.  Pourquoi le Québec ne pourrait-il pas signer son adhésion avec l’Europe ?  Le Canada ne veut pas ?   Les libéraux manquent de perspective.             

Si le Parti Québécois veut reprendre le pouvoir, il devra accepter de retourner chez les plus pauvres pour comprendre ce qui est nécessaire pour nous.  Il faut un programme qui réponde aux besoins du peuple.  Ce n’est pas tout d’avoir un pays, il faut être fier d’en faire partie et par conséquent développer une personnalité qui nous soit propre. 


Un milliard d’affamés…un milliard pour l’armée canadienne.

En prenant ma marche quotidienne, hier, question d’atténuer la grosseur incontrôlée de ma bedaine, j’ai jeté comme d’habitude un coup d’oeil sur les manchettes des journaux.  Un milliard d’affamés sur notre belle planète.        

Tu te dis, « ça se peut pas « , le système peut pas être assez chien pour laisser des gens mourir de faim. Eh oui !  Et comment !  Le système est un cancer généralisé.  Quelques petites cellules qui mangent toutes les autres.           

Comme dessert, je lisais ce matin, ce que je pense depuis des mois, on nous prépare une autre crise, une autre bulle. Nos multimillionnaires mondiaux ne sont pas encore contents des profits qu’ils viennent de se faire.  Les crises sont le résultat de la spéculation et la spéculation c’est de la fraude légalisée.  C’est automatiquement une bulle… reste à savoir qui et quand on la pète.  Pour qu’une telle fraude soit possible, on ne doit pas la voir venir.     

Plutôt que de sauver les petits, l’argent est allé aux banques et aux multinationales qui n’ont rien compris puisqu’aucune réglementation sévère mondiale n’a pas été imposée pour régulariser l’économie.  Le politique est à genoux devant la mafia économique ou en fait carrément partie. Et, un nettoyage, ça ne se fera pas : les lois du marché vont continuer de prévaloir.   Des cochons, ça toujours plus faim.  Ça dégueule parce que ça trop bouffé et ça continue de chercher de nouvelles nourritures.         

Heureusement, aux États-Unis, on a pu voir naître un sauveur dans la personne de Monsieur Obama.  Cependant, il ne faut pas croire qu’il peut tout faire tout ce qu’il veut.        

À date, il a fait des miracles, juste en empêchant l’implosion de ce pays.  Il a généré l’espoir.  On oublie trop vite que l’avenir des États-Unis, c’est aussi le nôtre, même si on n’aime pas la tête enflée du peuple américain sur le plan international.Les banques, les bourses et les multinationales continuent de faire la pluie et le beau temps et rien n’est fait pour cesser ce vol quotidien que l’on appelle  » la spéculation  » ou le « marché ».  

Le monde est dirigé par les plus voleurs, les plus exploiteurs.  La mafia n’a plus de frontière, de religion ou d’idéologie.  C’est l’argent qui mène tout.   Ceux qui ont l’argent dirigent aussi les armées et les polices.  La mafia mondiale est assez forte pour imposer ce qu’elle croit être le bien et le mal.  Le bien étant les profits que la nouvelle réglementation verse dans leur poche.  Comme me disait mon ami professeur Pierre Faucher (un ex-policier de la SQ) :  » dis-moi que la pédérastie est payante et je te la légalise demain matin. »           

C’est pourtant clair, si l’économie ne va pas bien, c’est que les profiteurs s’en mettent trop dans les poches, que l’on distribue mal les richesses.  La pauvreté est entretenue, car ça paye, ça coûte moins cher en dépenses ; alors que la guerre, elle permet de se gaver de la reconstruction, si on la gagne. Le pouvoir, c’est de dominer les marchés.   

Le système se fiche que des gens meurent pourvu que son portefeuille grossisse.  Et, ce n’est pas que le capitalisme, ce cancer est né de la sublimation sexuelle.  C’est la même chose chez les communistes avec leur instinct de pouvoir de petites cliques, et les producteurs de pétrole (la démesure égoïste) qui arme, par en arrière, l’Islam d’Al Qu’Aïda.     

De l’autre oeil, j’ai vu comme manchette que le Canada avait acheté pour un milliard d’équipement militaire, il y a 17 ans, et ce matériel ne sert pas. Il est remisé.  Tabarnak fut ma seule réaction.  On essaie encore de nous faire croire que le Canada n’envisage pas de poursuivre sa lutte en Afghanistan alors qu’on sait très bien que ça va continuer comme avant.  Au mieux, on changera notre mission pour la rendre un peu plus humanitaire parce qu’ici on ne sent pas le besoin de gagner la guerre pour se croire un pays prospère et fier.                

Malheureusement, la guerre d’Afghanistan sert les intérêts de tous ceux qui tirent les ficelles dans l’industrie pétrolière parce qu’il faut passer par là pour acheminer l’or noir dans les pays soviétiques.  La guerre dans ce pays est à la source la lutte que se livre les musulmans et Israël.  Les musulmans avec la Russie ; Israël avec les États-Unis.   La lutte dans ce pays est aussi le trafic de l’opium.

Le pire, on ne peut pas changer grand-chose.  Et, c’est ce qui fait le plus mal au coeur.  On ne sait même pas qui on encourage quand on mange.  L’économie s’est mondialisée.  Il faudrait un cours universitaire juste pour comprendre qui se trouve derrière le produit que l’on consomme.           

Si le Québec était indépendant, on pourrait espérer qu’au moins au niveau de la nourriture nous soyons indépendants des multinationales et des grandes chaînes qui font ce qu’elles veulent.  Je ne serais pas surpris qu’un jour on nous annonce que le cancer vient en grande partie des produits que l’on met dans ce que l’on mange.            

Avoir un contrôle minimum sur notre vie, c’est ça l’indépendance du Québec.  Avoir un minimum d’informations et de choix.  Les libéraux sont vendus aux profiteurs de l’économie.  Ils diminuent notre capacité à la différence. Ils procèdent par hypocrisie.  Chaque geste est pour le bien de l’économie, donc, de ceux qui se gavent.        

J’aimerais bien savoir toutes les courbatures que le Québec a faites devant le fédéral. Qu’est-ce qu’on a dit à l’UNESCO qui n’était pas imposé par le discours fédéraste ? 

Au moins, au Québec, on peut se demander comment on peut se protéger de la mafia qui contrôle la construction et chercher à savoir s’il n’y a pas un pédophile qui rode sur notre territoire.   C’est la seule paranoïa qui nous remue encore…  le gouvernement n’ira pas en élection avant quelques années.         

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