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Radioactif 529

octobre 19, 2022

Radioactif 529

Textes de 2009, p. 1065

Justice, mon cul !

Vincent Lacroix vient d’être, le chanceux, libéré de prison, après 18 mois, pour avoir volé 100, 000,000 $, flouant ainsi la pension de quelque 9,000 Québécois. 

Certains ont dû retourner au travail, d’autres ont fait des dépressions et certains se seraient même pendus.  C’est encore mieux que la Thérèsa Gold mine, une fraude idéologique dirigée par le clergé au début des années 1950.         
 
Un homme a été condamné à trois mois de prison pour avoir secoué et battu son enfant, âgé de deux ans.  La raison pour expliquer cette sentence est que le jeune n’a pas été traumatisé.  Le père lui avait simplement brisé quelques os, mais ça ne paraîtra pas quand il sera devenu adulte.  S’il s’était fait sucer, il aurait été traumatisé pour le reste de sa vie, tellement c’est souffrant.  Ce qui prouve bien la stupidité de notre système judiciaire.     

Un autre a fait neuf mois fermes de prison (on a refusé sa libération conditionnelle) pour un attouchement sexuel.  À la fin de son procès, le jeune s’était rendu chez son agresseur pour se faire pardonner et ainsi pouvoir continuer à voyager avec lui.  La visite remontait à une semaine avant la sentence, malgré l’interdiction de voir l’accusé.  Ce jeune a été très, très traumatisé.   

Que pensez des nombreux accidents des automobilistes ivres qui ont coûté la vie à des innocents ?           

Que pensez de ceux qui viennent d’inventer une crise (une arnaque) de quelque 1,000 milliards (dont 40 milliards au Québec) à l’échelle mondiale ?  Et, nos gouvernements qui ne savent plus quoi inventer pour la prolonger.  La crise est plus payante que prévue.    

C’est exactement ça la justice !  Peut-on se demander si certains juges ne sont pas tombés sur la tête ou si les « motivations extérieures » comme la politique, expliquent ces décisions étranges ?  Les juges sont des nominations politiques.        

Ce serait facile de mettre en cause des juges, mais au Québec, la ministre Christine St-Pierre, responsable du féminisme, investit dans des annonces fréquentes contre les abus sexuels, annonces ne servant qu’à étendre la paranoïa sexuelle féminoune.  Un héritage du joug de l’Église et des religions.      

Pourtant, la même Madame St-Pierre ne se soucie pas que Montréal soit en train de devenir majoritairement anglophone.  Comme son parti va en cour contre le projet des valeurs mobilières, sachant très bien qu’il perdra et qu’ainsi la Cour suprême offrira au fédéral une juridiction qu’il n’a jamais eue.  Celui qui a rédigé le projet pour le fédéral est justement devenu ministre de Jean Charest …  un autre cadeau à Desmarais ?  (2012- Par miracle, la Cour Suprême a déclaré le projet de Harper inconstitutionnel).

En quoi, s’il n’y a pas de violence, domination ou intimidation, un petit jeu sexuel est-il plus traumatisant que de se faire battre, voler ou tuer ?  J’avoue ne pas comprendre cette logique.

Le système, c’est la mafia.  Qui dit mafia, dit argent.     

       
Intermède politique

                     
 Sur un autre carnet, j’écris une nouvelle littéraire créée à la suite de l’arnaque vécue à Val-d’Or, en 1996. 

J’ai toujours cru et je crois encore, que mon procès fut, surtout et avant tout, à caractère politique.  Ce fut un moyen de me faire taire parce que l’on me trouvait trop radical et qu’on venait de perdre le référendum.   Ce fut aussi une punition pour mon implication comme président de la Société nationale des Québécois, à Val-d’Or.  Le juge a dit en rendant sa sentence que je n’étais pas dangereux pour les garçons, mais que je l’étais pour les institutions du pays.       

On m’a toujours dit que les autorités politiques du Québec, (M. Lucien Bouchard — pour qui j’ai toujours beaucoup de respect — était alors premier ministre du Québec), avaient unanimement consenti à ce que je sois mis au pas.  Pas de pédéraste dans la future république !  

On aurait même acheté dans le milieu nationaliste de Rouyn une bouteille de vin pour fêter ma mort en prison, mais ce n’est pas arrivé.  J’espère que c’était du bon vin.  Ne le laissez pas se perdre. J’adore le bon vin.        

Malheureusement, Stéphane Dion (qui préconisait la partition) a pu passer sa loi sur la clarté pendant que j’étais dedans.  Me prenait-on vraiment pour un felquiste dangereux ?   Une précaution ?  De la paranoïa ?  Y avait-il un rapport dans le temps entre mon incarcération et le temps pris pour accepter cette loi qui devait tuer à jamais l’indépendance ?    Mon responsable fut blâmé pour m’avoir permis une sortie à Noël chez ma mère pour fins humanitaires.  

Ça m’a permis d’apprendre que la mafia se sert de l’immobilier et de la pharmaceutique pour blanchir l’argent.  C’est un peu notre crise actuelle, n’est-ce pas ? 

Les Mormons étaient derrière mon procès, ce qui me fit comprendre le rôle des religions dans notre vie politique.  La religion constitue inconsciemment les valeurs qui guident nos choix et nos réflexions, donc, nos votes.     

L’Église du Québec a toujours combattu l’homosexualité en prétendant que « nos enfants sont en danger».  Si on accepte cet énoncé, laissant entendre que tous les gais sont des pédophiles en devenir, même si rien n’est plus faux, on fait le jeu de la droite extrême.  Ce message est devenu presque subliminal chez les féminounes.       

La peur de la pédophilie (en oubliant la nuance avec la pédérastie) entretenue dans les médias est devenue une vraie paranoïa.  On a écrasé les droits des jeunes à leur sexualité, sans pitié, sans même se demander si ce n’était pas une des principales causes du suicide chez les garçons.           

Malgré ça, je demeure profondément convaincu que l’indépendance du Québec est profitable pour tous les Québécois et si on ne se déniaise pas, il ne sera plus possible très bientôt de croire dans un Québec francophone puisque Montréal sera majoritairement anglophone.  Ce jour-là l’anglicisation sera irréversible.

Ceux pour qui l’indépendance fut une carrière politique sont maintenant presque tous à la retraite.  Il faudrait revenir au rêve qui nous habitait.       

Un jour, un leader nous fera prendre conscience que cette indépendance a été perdue par vengeance des fonctionnaires (la région de Québec a surtout voté non) et des féministes qui ont aussi voté non.  Leurs votes ont fait la différence autant que celle des ethnies.        

Il ne nous sera jamais possible d’être indépendant tant que nous nous diviserons. 

Québec solidaire divise le vote pour l’indépendance parce que pour faire l’indépendance, il faudra un parti souverainiste au pouvoir. C’est du jamais vu qu’un parti politique soit assez sectaire pour se proclamer féministe.  Ottawa doit bien rire, car ces divisions permettent d’éliminer toute chance que le Québec vote oui. 

Les francophones se divisent, les anglophones, eux, savent voter non en bloc. Il faudra comprendre que ce ne sont pas les autres qui nous empêchent d’être indépendants, mais nous.  Continuons de nous diviser et nous disparaîtrons.        

L’indépendance du Québec est plus nécessaire que jamais.  La mondialisation est une fraude. 
Le fédéral est en train de tuer notre culture.  Les fédérastes s’activent en prétendant que la fraude mondiale actuelle est une crise contre laquelle ils doivent lutter. Un autre moyen pour tuer les syndicats et diminuer les salaires.  La crise n’empêche pas le fédéral de débourser des milliards pour une armée dont on n’a pas besoin.    

Puisque Lucien Bouchard vient d’emboîter la cause de Nathalie Simard (comme Josée Legault, si on réfère à son bitchage contre Michaël Jackson dans le Voir), mon influence (s’il y en a déjà eu une) dans le milieu nationaliste, rhino, même partout, est morte avec ma pédérastie.

Mon obsession pour la pédérastie est d’abord et avant tout une recherche pour aboutir à la vérité et trouver ce qui est le mieux pour l’avenir des jeunes.  Je n’écris pas pour asseoir et confirmer les peurs de l’autorité parentale.       
Juste dire le mot « pédérastie » vaut censure et ostracisme. «À eux de recommencer à vivre en cachette… ils sont habitués.», semble-t-on penser.

Même les milieux gais craignent de me voir évoluer dans leur paysage de crainte de perdre leurs subventions.   Cette campagne de censure ressemble à la prolongation des sermons de l’Église catholique qui nous invitait à vivre une paranoïa sexuelle qui frise la folie.  Un traumatisme qui ne s’effacera pas avec une génération. C’est aussi ce qui m’a amené à écrire sur le sujet.  Le droit des jeunes.         

La censure ne fut pas que fédéraste.  On a essayé de faire disparaître mon nom en me bannissant des associations d’auteurs et de poètes.  Je n’existe même pu sur la liste des écrivains québécois officiels.  «Reject total au Québec».    
Je suis persuadé que le Québec ne sera jamais indépendant tant qu’il sera dirigé avec cette étroitesse d’esprit.   Je ne suis pas important.  Je ne suis pas connu et je serai oublié avant même de mourir ; mais on en fera autant de tous ceux qui mettront en danger les fédérastes.     

On n’a pas besoin d’aller à l’église pour rester traumatisés par la peur sexuelle de l’Église… On n’a pas besoin d’une grosse poussée pour qu’on retourne 30 ans en arrière… on a déjà perdu le sens de la liberté.           

C’est le sujet d’un petit film dans lequel j’étais le principal acteur : Un pays nommé régression. La régression sert parfois à préparer l’avenir.  J’ai peur que ce soit trop tard, car alors nous serons d’éternels fédérastes.   

Il va pleuvoir…         

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