Radioactif 518
Radioactif 518
Textes de 2009, p. 1023
Lettre à André Desmarais…
J’ai fait parvenir une lettre au Devoir, à la Presse et à La Tribune de Sherbrooke, en réponse à une lettre ouverte de M. André Desmarais, publiée dans la Tribune de Sherbrooke. Évidemment, aucun de ces journaux n’a accepté de publier le texte.
J’ai lu votre lettre dans la Tribune de Sherbrooke (10 février) et j’ai pu constater que le pouvoir des riches est de bien parler.
Vous savez, comme moi, Monsieur Desmarais, que la prétendue crise économique actuelle est le fruit d’une fraude mondiale. On nettoie les niveaux de richesses, en se débarrassant des institutions inutiles. On harmonise les portefeuilles comme on nous offre le temps en temps de nettoyer nos ordinateurs. Une crise qui permet d’oublier la base de cette fraude : les grands se battent pour l’énergie. Des milliards en jeu.
Évidemment ce ne sont pas les riches qui doivent perdre, alors on joue avec l’emploi (La paix indésirable est un livre qui nous explique ce nouveau mode de répartition sociale des richesses). De là, on peut demander à la population de cracher pour renflouer les coffres des riches qui ont provoqué la situation, car si on ne le fait pas ce sera encore plus catastrophique. Plus le nettoyage se fait vers le haut, plus de nombre de gens sont affectés.
La crise actuelle est provoquée par les banques et la bourse, ce que vous appelez le marché. Comment des banques qui accumulent des profits de quelques milliards de dollars à tous les trimestres ont-elles pu se retrouver sans valeur du jour au lendemain ? Simplement parce que ceux qui sont les plus riches ont décidé d’éliminer les concurrents à travers les fusions et les jeux de la bourse. La spéculation et le crédit.
L’immobilier sert depuis quelques années au blanchiment d’argent. Tout le monde sait ça. Or, aux États-Unis, du jour au lendemain, on a coupé dans le crédit. Problèmes d’hypothèques, il va sans dire, pour tous ceux qui ont obtenu un crédit supérieur à la faculté de rembourser.
La crise actuelle est une faillite qui permet à ceux qui sont encore plus riches de racheter ceux qui furent imprudents. Des riches qui volent des plus pauvres, car le système est une mafia légale mondiale. Vous en doutez, vous n’avez qu’à réfléchir à ce qui arrive dans le domaine du pétrole pour comprendre ce qui se passe. (Votre père peut vous expliquer facilement cette situation, avec ses nouveaux intérêts en France).
Les citoyens, au nom de la crise, permettent aux plus riches d’obtenir de l’aide. C’est pourquoi la crise doit être vraie. Les gens n’auraient pas assez peur autrement. C’est l’objet de votre appel pour empêcher le protectionnisme qui nuirait aux multinationales. Le marché est la forme moderne d’esclavage. Si les gens comprennent, on risque de changer les règles du jeu.
Je vous propose de lire deux livres qui expliquent exactement comment le système peut être une mafia légale : Le sur-capitalisme qui explique la guerre entre les propriétaires et les syndicats ainsi que le jeu des lobbyistes ; et Derrière l’état Desmarais : Power, qui explique les intérêts que vous avez à nous faire croire que nous vivons une crise économique.
Nos institutions financières et économiques créées par les mauvais souverainistes doivent servir les PMES locales et non les multinationales. C’est le meilleur gage contre une prétendue crise qui dure déjà depuis trop longtemps. Merci de m’avoir lu.
Arnaque = crise
Le capitalisme, en cessant de respecter l’homme, est devenu profondément malade, mais rien ne peut le remplacer.Les grands de ce monde nous disent que nous vivons une crise financière et économique, car selon eux, il est normal de profiter de tous pour mieux s’en mettre plein les poches. Puisqu’il y a moins d’énergies de disponible, les grands essaient d’obtenir les mêmes résultats en faisant payer davantage les petits.
Vu d’en-bas, ce n’est pas une crise normale, mais une crise provoquée, une crise du capitalisme, une forme de soif illégitime des banques et des spéculateurs. Une crise qui est créée parce que le marché (surtout du pétrole) doit être réévalué. Si on veut sauver l’espèce humaine, on doit se débarrasser de l’obligation d’avoir du pétrole. Sa rareté et la richesse qu’il procure permet de jouer avec les prix. La bourse est un vol légal. Une spéculation est créée par le système pour les transactions entre les riches.
La crise permet aux plus riches de renflouer l’argent qu’ils perdraient si les institutions qui leur sont subalternes ne leur procureraient pas de nouveaux revenus. Or, pour avoir plus de revenus quand on n’a pas plus autant d’investissements, il ne reste qu’une solution : couper dans les dépenses. Ainsi, ceux qui sont nos employés perdent leurs emplois, car il faut couper, couper, couper.
Pour les riches, c’est une crise. Pour les gens ordinaires qui se font plumer, c’est une arnaque, une catastrophe. Les banques décident qui a droit de vie ou de mort. Le pouvoir, c’est l’argent. La liberté, c’est l’argent. La mafia, c’est l’argent, car on peut voler ou tuer pour en faire plus. Le système fonctionne avec la peur. Plus les gens ont peur, plus ils sont serviles.
Pourquoi les industries locales ne peuvent-elles pas avoir accès aux crédits nécessaires pour compenser le fait que le commerce du Canada dépend à 90% des États-Unis? La crise nous l’avons eu quand l’immobilier a commencé à s’effondrer aux États-Unis ; quand nos grands penseurs ont suivi la ligne économique de Charest : prendre n’importe quel risque pourvu que ça paye le plus possible. Le scandale de la Caisse de dépôt (perdre plus de 30 milliards et avoir des commissions mirobolantes) ainsi que le déficit étaient très prévisibles.
Quant au Québec on dit qu’on ne le savait pas : ou on est menteurs ou on est des imbéciles, car le PQ en parlait ouvertement durant la campagne.
Charest nous prend pour des imbéciles. Le pire, il a peut-être raison. Il devrait y avoir des manifestations pour forcer le gouvernement à trouver des solutions qui respectent les gens qui ont fourni dans le bas de laine québécois. Ils ne doivent rien perdre, car ce qui se passe n’est pas mieux que dans les entourloupettes de Lacroix. Légal ou pas, une arnaque est une arnaque. On doit créer des règles qui élimineront ce danger. Il faut que le capitalisme s’humanise…
Bienvenu M. Obama !
Aujourd’hui, je me suis senti fier d’être Américain. Nous vivons sur un même continent. On constate que ce que nous détestons des Américains, c’est leur orgueil. M. Obama a su nous dire que l’égalité entre tous les êtres humains est encore possible. Pouvons-nous vraiment rêver d’un monde meilleur, d’un monde sans mépris et sans violence?
Chantal Fleury
Chantal Fleury. Retenez bien ce nom, car un jour, elle sera célèbre au Québec. Elle le sera à cause de son public. Elle ne fait aucune publicité, mais elle se fie sur le bouche à oreille pour se faire connaître. Elle le sera, car elle marque une nouvelle façon d’approcher l’égalité homme-femme, tout en nous faisant voir une facette que nous ne connaissons pas. Pour certains, c’est vulgaire ; quant à moi, c’est apprendre à connaître » la femme « , en riant .
Comme elle l’indique dans sa page web, je crois, elle est un mélange assez surprenant. Ce n’est pas parfait, mais c’est un bon début. Il y a parfois une trop grande insistance sur les onomatopées qui auraient, à mon avis, plus de saveur si elles étaient plus courtes, mais les gens semblaient l’apprécier et la trouver encore plus drôle. Chacun sa perception.
Plus surprenantes sont ses farces de nature sexuelle. Je ne suis pas plus scrupuleux qu’avant, mais j’ai été très étonné de la place que la sexualité prend dans ses monologues. On peut jouer aux scrupuleux et trouver qu’elle beurre la tarte un peu trop, tout comme on peut, ce fut mon cas, se réjouir qu’enfin on puisse autant faire de blagues sur la réalité sexuelle féminine que sur celle des hommes; même si ça laisse encore certains mal -à- l’aise. Ce qui ne fut pas le cas de l’assistance, d’où mon impression qu’elle ira loin.
Je préfère son discours à celles qui essaient de nous ré-emprisonner dans les sermons de nos curés bienveillants qui s’occupaient plus de notre sexualité que de la leur. C’est mieux que les messages des psychologues qui nous ramènent à la honte de notre réalité. Les femmes trouveraient-elles moyen de s’affranchir de la culpabilité et la honte d’être elles aussi sexuées? Enfin, le sexe serait-il devenu une réalité comme une autre?
Il n’y avait rien de déplacer, sauf qu’on est loin d’y être habitué. Bravo! C’est mon opinion. Je lui ai laissé une note pour elle afin qu’elle puisse lire ce texte. J’ai en moyenne 300 à 400 visiteurs par nuit.
(Ce n’est plus le cas aujourd’hui. J’en ai tout au plus deux par jour, à moins qu’on lise sans laisser de trace, ce qui est aussi très possible. Certains m’appuient parce qu’ils me trouvent de leur goût, mais ne peuvent pas me lire puisqu’ils ne parlent pas français.)