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Radioactif 509

septembre 28, 2022

Radioactif 509

Textes de 2008, p. 994

Les fanatiques religieux : les anormaux.

T’auras beau faire les sacrifices que tu voudras, ta petite nature l’emportera toujours.  Tu es ce que la nature t’as fait ou pour les plus croyants, tu es comme Dieu t’a créé, ce n’est pas ta faute, ce n’est pas un choix.  Si tu es attiré par un garçon, une femme ou un homme, ce n’est pas un geste conscient, surtout avant de se connaître.  Connais-toi toi-même.  

Il est bien évident que le but fondamental, primordial de l’amour entre un homme et une femme, c’est d’avoir des enfants, mais pourquoi ne pourrait-il pas y avoir d’autres fondements et d’autres buts dans les relations humaines?   

Tes choix dans la vie créeront ta personnalité, mais ce que tu es fondamentalement vient dans tes gênes, ton ADN, tu obéis à tes hormones, à ta nature propre.  Tu es ce que tu es et c’est à toi à apprendre à en faire ce que tu veux. 

L’orientation sexuelle est une réponse, une vibration envers un autre être.  Cet attrait peut naître de la vitalité, de la beauté, de la senteur, de la forme symbolique de l’autre.   De nombreux éléments font qu’une personne t’attire ou te repousse.   Il y a une part d’innée et une part d’acquis, grâce à l’éducation.  Tu ne modifieras jamais ta génétique, mais le milieu t’influera dans la création de ta personnalité.          

Les religieux le savent et c’est pourquoi ils ont inventé le péché originel.  Un être qui dès sa naissance est un pécheur se comportera toujours comme un coupable qui a besoin de se faire pardonner.  La culpabilité est le moyen par excellence de développer la mésestime de soi.           

Si au lieu de te rendre coupable, quand tu es différent, on essayait de te responsabiliser, personne ne serait malheureux.  Tu vies pour être heureux et aider les autres à l’être.  Tu ne peux pas vouloir de mal aux autres, si tu les aimes.  Et l’amour n’est pas que génital.

Tu peux te tromper, penser les aider alors que tu leur nuis, c’est possible.   On ne sait pas toujours l’effet de ses gestes et bien peu de personnes peuvent se vanter que n’avoir fait que de bons coups.  Nous apprenons de nos erreurs.          
 
Quand j’ai commencé à parler publiquement de ma pédérastie, j’avais déjà lu des centaines de documents sur la sexualité ; mais aucun ne semblait vouloir respecter la vérité.  Notre civilisation a rejeté la Grèce antique au profit de la violence et de la domination : Rome plutôt qu’Athènes ; l’argent plutôt que l’amour. 

Ce fut, à mon sens, la pire erreur humaine pour les Occidentaux.  La Grèce nous a donné la philosophie, l’art de réfléchir sur nos pensées et notre agir alors que le chemin romain nous a conduit à des Bush, Harper, Poutine, etc.  Des assoiffés de pouvoir et de sang.  

Notre civilisation en est une de haine et de mépris des autres, de jalousie et d’orgueil.  Elle ne peut qu’aboutir à des guerres alors que la sexualité, dans son sens large, si elle est respectée, crée le besoin d’amour et de beauté.       

Je n’avais encore rien à me reprocher et mes trois petits mois de prison en 1963, après m’avoir pratiquement rendu fou, m’ont permis de réaliser que notre civilisation est basée sur les hallucinations du pouvoir. 

Ma petite mystique qui recherchait le Bien à travers tout ce que j’écrivais ne témoignait que de réflexions d’enfant qui se cherche.  Plus j’étudiais, plus je constatais qu’on nous a menti à pleines dents et c’est une croisade pour ce qui devait être ma VÉRITÉ qui a surgi dans une époque en pleine ébullition. 

Je n’ai rien fait de mieux que les autres, mais j’ai vécu ce que je croyais bien. J’ai cessé de me sentir coupable.     
 
Je savais que mes petits amants étaient parfaitement heureux avec moi et que ceux qui croyaient que je les corrompais étaient assez pourris pour être seul à s’imaginer avoir raison.    

Le Québec a été infantilisé par la culpabilité.
  Encore aujourd’hui, on refuse de remettre en question tout ce qu’on nous a appris à son sujet. 

Choisir entre les Grecs et les Romains.

Montesquieu prétendait que la culture romaine était préférable à celle des anciens Grecs, car ceux-ci avaient vu leur empire s’écraser à cause de l’homosexualité.  En fait, on a préféré la violence, la folie des Néron à la sagesse de Socrate et d’Aristote. 

On a choisi la civilisation de la haine contre celle de l’amour, de la beauté et de la jeunesse.  On a rejeté l’homme, en le voulant corrompu parce qu’il est sexué, pour implanter le Dieu de l’Orgueil et de la Violence.  Le pouvoir.  Même les religions n’ont pas su échapper à cette folie.            

Quand on regarde le développement depuis les Romains, on n’a pas à se frotter la bedaine de fierté.  On a créé un système de domination, basé sur la royauté et dirigé par les religions durant des siècles. 

On a eu l’Inquisition, les Croisades, en fait, tout ce qui est pillage et barbarie. On n’est pas encore sorti du bois.        

Quand on pense au discours du pape actuel sur les homosexuels, ce n’est pas pour demain que la religion catholique sera assez intelligente pour reconnaître qu’elle se trompe.  Elle agit comme au moment où elle affirmait que la terre est plate. On risquait d’aller visiter Satan, si on ne croyait pas dans ses lubies.

On a même inventé l’infaillibilité du pape depuis ce temps pour être certain que personne n’ose remettre en question de telles connaissances archaïques de l’homme et de la nature. 

L’Islam n’est pas mieux, il est même un peu plus barbare. Israël prouve que l’âme religieuse de ce peuple n’est pas moins pourrie que celle des deux autres religions, cartoutes ces religions sont animées par et pour le capitalisme.       

Tout le monde sait que le capitalisme est une substitution, une sublimation de la sexualité chez les hommes.  Au lieu d’avoir un Dieu d’amour, on a inventé le Dieu de la « piasse », on a condamné le sexe car il est lié à l’amour. 

Le nouveau dieu permet de s’engraisser sans avoir honte de détruire la planète.  Un dieu pour qui les profits du pétrole sont plus importants que les vies humaines. Un Dieu qui n’hésite pas à voler l’ensemble des populations du monde entier pour renflouer ses bévues qu’on surnomme «crise économique». 

Le vol est devenu la grand-messe de ces ignobles individus qui mettent en péril la survie de l’espèce humaine pour avoir raison.         
Si c’est vrai qu’on juge un arbre à ses fruits, il est urgent de se demander ce que vaut notre civilisation. 

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