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Radioactif 489

septembre 7, 2022

Radioactif 489

Texte de 2008, p. 924

Pauline Marois, premier ministre.

Un vent d’optimisme a soufflé, hier, sur toute l’Amérique : l’impossible est arrivé, un noir est maintenant président des États-Unis.  

Il a tellement de choses à faire pour réparer les bêtises de Bush que je ne voudrais pas être dans ses culottes.  Son message, nous invitant à ne plus croire qu’on est impuissant,  à changer le monde, venait nous prendre au ventre comme les discours de Kennedy.    

Serait-ce que de belles paroles ?  Les États-Unis passeront-ils au mode pacifique?  Respecteront-ils la démocratie?  Omar Khadr sera-t-il rapatrié au Canada?   Dénoncera-t-on les bavures d’Israël? 
 
Une pacifiste, Rachel Connie, vient d’être écrasée par un bulldozer qui détruit les maisons dans la bande de Gaza, en Palestine.  De tels gestes pourront-ils encore être commis sans qu’Israël ait des comptes à rendre?  Les États continueront-ils les guerres ou combattront-ils la misère dans le monde, comme on serait en lieu d’attendre d’une grande nation?  Les vrais changements ne sont pas pour demain.  À preuve le résultat négatif du référendum sur le mariage gai en Californie. Les religions minent encore les réflexions.           

Il faut aussi éliminer la crise économique et pour cela, il faut créer un nouvel ordre dans lequel les dirigeants auront du respect pour tous les individus, le moindre des humains est aussi important que le président.  La vie doit devenir plus importante que le portefeuille. 

Obama sera-t-il forcer le capitalisme à se démocratiser?  Est-ce que la planète sera encore complètement dirigée par des bandits, des assassins légaux comme Poutine, Bush ou certains chefs d’état africains et asiatiques?   Militaires ou agents secrets dans l’âme, imbus de pouvoir.  Les terroristes continueront-ils de jouer le jeu des puissants du pétrole?      

Pour que la lessive soit complète, il faut que ça change ici aussi.   Harper y a échappé en faisant des élections précipitées, même si ça ne respecte pas ses propres lois.  Il est coincé.            
 
Le petit Charest a ce matin demandé à ce qu’on aille en élections seulement parce qu’il est certain que cette fois, grâce à la peur d’une crise, comme avec la Brinks, les gens lui donneront un gouvernement majoritaire.  Sa soif de pouvoir vaut bien celles de ceux de qui je viens de parler.  Pourquoi dépenser 77 millions pour des élections inutiles?  Je me contenterais bien d’un million et je suis certain qu’autour de moi, je ferais autant de bien que lui.       

M. Charest semble oublier que la crise est justement le fruit du système super capitaliste dans lequel il nous maintient.   Sera-t-il parmi les pourris qui se servent de cette fraude mondiale pour augmenter son pouvoir?             

En prison, les attaquants viennent te voir pour te proposer de te défendre.  Si tu ne plies pas, c’est évident que son autre bras t’étampera. C’est la même gang de couillons qui te vident les poches.  Les Québécois sont-ils assez niaiseux pour ne pas s’en apercevoir?  L’économie est-elle plus importante que la langue?  Où logeons-nous?  Pourquoi le coût de la vie augmente-t-il aussi brusquement?  Les bandits au pouvoir sont nombreux.  C’est ce qu’il faut changer.

À première vue, M. Charest présente la meilleure équipe.  Il semble être le seul assez fort pour maîtriser la situation ; mais c’est aussi un leurre médiatique.  Il prépare cette élection depuis des mois.  Il s’arrange pour que chaque journée ait sa petite annonce d’un bon coup.  C’est fort comme stratégie de communication, surtout qu’on n’entend jamais parler des autres ou que Mario Dumont nous prône une idée de fou par jour.  Il n’y a même pas une bonne nouvelle dans un bulletin de nouvelles. 

L’information est si triste qu’elle nous induit au suicide quotidiennement parce que les magnats de la presse ne veulent rien dépenser et empocher tous les profits.   Ainsi, on parle que de ce qui se passe en Cour, un moyen de nous faire perdre de vue ce qui se passe dans la vraie vie.          
 
Mais, la campagne électorale risque de le ramener à la réalité.  Si nous avons une crise économique, c’est qu’on a navigué à l’aveugle. 

La crise est la suite logique des moyens employés pour se faire plus de profits, plus vite, sans égard aux besoins de plus faibles.  

Alors que le gouvernement doit prévenir, on a laissé les choses se détériorer parce qu’en réalité la crise se passe à un niveau qui n’a rien à voir avec notre statut de province.  On est rien là-dedans. 

Charest peut-il mieux que les autres nous sortir du trou en encourageant le secteur privé au détriment du public?  Tous les requins de l’immobilier refont surface autour du projet du mont Orford.  Ils n’attendent qu’à avoir un gouvernement libéral majoritaire pour faire ce qu’ils veulent.

J’espère que les souverainistes sont assez conscients pour se rendre compte qu’exiger maintenant un référendum, c’est s’assurer de perdre.  Si la souveraineté en mène si peu large, c’est que le projet n’est plus porteur de changements fondamentaux puisqu’il y a toujours un groupe de fédérastes qui nous empêchent d’être un pays ou une confédération.  C’est qu’on est encore poigné avec les états d’âme de la religion.           

Dans mon comté, je n’ai pas le choix que d’être péquiste puisqu’à date Michel Breton est le candidat le plus compétent. 

Jean Charest mérite d’être battu parce qu’il vient de nous montrer son petit visage de Dracula.   Il ne mérite que ça puisque les intérêts personnels et du parti passent avant celui du Québec.   On n’a pas besoin de participer à cette fraude mondiale. (La crise de 2008) Réélire Charest, c’est ouvrir les poches des libéraux pour y laisser couler les surprofits d’une crise économique organisée par ceux qui prétendent en souffrir.  Je suis en tabarnak de vivre encore une élection.  

Jean Charest avait commencé à m’épater avant de se lancer dans une course au pouvoir absolu.         



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