Radioactif 475
Radioactif 475
Texte de 2008, p. 884
La manipulation de masse.
Le système se perfectionne de plus en plus dans la manipulation de masse. Plus celui-ci sera capable de faire « gober » de choses à la population, plus la mafia, organisée, mondiale, pourra créer de crises susceptibles de renflouer la perte des riches et les maintenir dans la sphère des profits exorbitants.
Faute de guerre, il faut organiser des crises. Les pauvres étant trop faibles pour résister seront prêts à céder encore une partie de leur petite pitance pour sauver les riches qui continueront à exploiter la peur pour en avoir encore plus. C’était pareil avant, mais à plus petite échelle.
Quand des milliers de Québécois ont perdu leurs économies dans la Thérèsa Gold Mine, la peur entretenue était celle des communistes. On en voyait partout. Aujourd’hui, on est passé au péril jaune, une nouvelle version des communistes.
La crise financière actuelle se joue à un niveau très élevé ; mais elle n’est pas encore celle qui est susceptible de faire sauter le système capitaliste. Cette crise est artificielle, elle est un déplacement de richesses. Les banques et la bourse demeurent encore à un étage assez inférieur pour que l’on puisse se permettre d’en éliminer un certain nombre, sans nécessairement créer la perte de tous. Évidemment, si on peut trouver tout l’argent dans les poches de ceux qui sont encore un peu plus pauvres et ainsi sauver ceux qui ont agi avec trop d’avidité, c’est l’idéal.
Le capitalisme est rendu au bout de son rouleau et Bush dans l’espace de deux mandats aura réussi à créer une guerre complètement inutile en Irak et un vol, une fraude légale de plus de 700 milliards, pour renflouer une catégorie de riches.
C’est comme ça se produisait avec la mine d’or, La Thérèsa, qui devait permettre aux gens d’ici de devenir très riches, très rapidement.
Cette aventure a été possible seulement parce que les gens étaient aveuglés. La mine ne pouvait pas faillir parce qu’elle était garantie par la foi religieuse, la divine Providence, et plus strictement par Ste-Thérèse. Mais, Dieu ne veut rien savoir des finances. Il est plus intelligent .
Par contre, la foi des investisseurs étaient telles qu’on refusait de voir la réalité : la mine n’était pas assez riche pour être rentable. Mais, malheur à ceux qui le disaient, à ceux qui essayaient d’ouvrir les yeux aux aveugles, en leur démontrant que cette aventure était devenue la fraude du siècle.
Sur la mine, on élimina le communiste, qui s’est avéré aujourd’hui être un curé dans une paroisse du Nord de l’Ontario ; mais ça permettait d’entretenir le mythe et la peur que la haute finance voulait mettre la main sur la mine. On parla même de sabotage. Cela permettait d’unir encore plus ceux qui croyaient à la mine des Caouette, en créant des victimes.
Au Québec, où se trouvaient les actionnaires (Lac St-Jean, la Beauce, St-Hyacinthe, Sherbrooke, Magog, etc.) toutes ces manœuvres permettaient de continuer à amasser des sous. On devait construire une basilique à Hearst, on vendait des briques pour réaliser ce projet, mais on s’est aperçu que les dons avaient servis à payer le personnel de la mine.
Toute cette ambiance prenait même des formes loufoques. À une assemblée des actionnaires à Drummondville, des dames se promenaient avec une statue pour chasser le démon de l’assemblée et protéger la mine.
C’est la même chose aux États-Unis. On se sert de la peur des gens (perdre leur fonds de retraite) pour voler légalement 710 milliards, la plus grosse fraude de l’histoire de l’humanité ; mais ce ne sera pas la seule, ça va empirer.
Dans la prochaine décennie, il y aura les riches, les pauvres et les miséreux. Pour se faire de l’argent avec les miséreux, les gouvernements couperont dans les programmes sociaux. Les taxes et les impôts seront augmentés pour les pauvres (la classe moyenne).
Bientôt, il ne suffira plus d’avoir deux salaires qui entrent à la maison pour s’occuper de la famille, il ne faudra plus avoir d’enfants ou d’animaux. Nous sommes dans une spirale dans laquelle il n’y aura que les riches qui pourront profiter de la situation.
La situation est mondiale. Ceux qui ont les moyens de survivre sont ceux qui ont aussi les armes pour imposer leurs caprices. C’est peut-être un peu plus hypocrite que ça, mais ça revient au même. On se met à avoir confiance en celui qui prétend nous aider, mais qui organise notre viol économique.
En ne parlant que du danger de la liberté sexuelle, en montrant un monde de plus en plus dangereux, on est plus peureux et apte à nous laisser glisser dans leurs tentacules. La foi fait le reste. La paranoïa est nationale.
Quand nous irons voter, nous choisirons celui qui semble avoir le plus d’aptitudes à nous protéger, oubliant que celui-ci doit faire partie de l’organisation qui nous vole.
Le système économique agit exactement comme les Conquérants espagnols en Amérique du Sud… La vie ne change pas chez les humains : une grande évolution technologique ; mais rien d’autre. Il y a deux façons de percevoir le monde : à travers la sexualité ou l’économie.
La censure, c’est tuer l’intelligence et l’esprit critique.