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Radioactif 445

juillet 25, 2022

Radioactif  445

Teste de 2008, page 798

Le vieillissement de la population.      

Un des grands problèmes immédiats du Québec : le vieillissement de la population.  Ce sera un drame humain : la majorité de la population sera morte dans 20 ans.       

Il faudra se demander si on veut continuer de se servir d’acharnement thérapeutique (pour que ce soit plus payant) ou si on laissera davantage la nature suivre son cours. 

Actuellement, on se préoccupe de main-d’œuvre parce que ça risque d’avoir des répercussions économiques négatives.  Sommes-nous seulement que des dollars à comptabiliser ?  Quel genre d’héritage voulons-nous laisser aux jeunes, car, ce sont eux qui vont vivre le Québec de demain?   

La mort de Benji 3.           

La mort de Benji change très profondément ma vie quotidienne.  Elle était présente 24 heures sur 24 avec moi.  Je n’allais presque nulle part sans elle afin qu’elle ne s’ennuie pas trop ; mais cela me permettait aussi de devoir résister à la tentation d’aller trop souvent prendre un verre de vin ou parler de ma petite personne. Et oui ! Je suis ainsi, j’ai de la difficulté à sortir de mon nombril.  Un raseur.  Deux autres petits péchés mignons que j’affectionne particulièrement.  

Boire, modifie cependant la capacité de créer. Tu composes plus difficilement si tu prends un coup.  Alors, j’en étais bien reconnaissant à Benji, car, elle me fournissait une raison supplémentaire de devoir me tenir tranquille.  Je n’ai pas droit d’amener de la boisson à la maison. 

Les rumeurs m’avaient totalement peint comme un alcoolique invertébré ; ce qui était nettement exagéré et faux. Même si je bois parfois beaucoup, c’est en dehors des heures de travail.  J’adore les partys.  J’ai accepté de ne pas boire à la maison comme allant de soi pour m’installer à Magog.     

À vrai dire, à cette époque, j’avais aussi une santé  chancelante et j’étais totalement détruit de devoir laissé mon appartement à Montréal, une ville que j’adore.  Je croyais venir mourir là où je suis né.             

J’étais convaincu de ne pas passer à travers.  Malheureusement, pour les féminounes, j’ai survécu. On ne savait pas que je n’aime pas me saouler parce que ça nuit à mon métier d’écrivain.  (20 ans plus tard, je ne vois pas ce que les féminounes viennent faire dans le décor).

D’ailleurs, c’est aussi une règle nouvelle pour moi et je l’enfreigne en me rendant à Montréal quand la tentation était trop grande.             

J’ai arrêté de boire durant de très nombreuses années pour ne pas donner le mauvais exemple comme professeur et ainsi garder mon emploi. 

Quand j’ai été accusé d’avoir touché Mathieu, je me suis dit que ce n’était que de la merde que d’essayer d’être un très bon gars, car malgré mes efforts, les vengeances politiques et le bavardage féminoune sont là pour me détruire.  Pourquoi me priver de plaisir pour rendre heureux (es) un bande de trous-de-cul qui veulent que tu vives dans la misère absolue et permanente pour contenter leur propre maladie mentale : la peur du sexe.       

J’ai arrêté de fumer depuis que je suis à Magog ; même si ça me tente souvent de recommencer juste pour faire chier ceux qui nous cassent la tête avec les lois de fou concernant la cigarette.  Ces niaiseux n’ont qu’à interdire carrément la cigarette.  Mais ils n’ont pas le courage politique de le faire. Ils préfèrent plutôt infantiliser même les adultes, en les cachant derrière les panneaux, sous prétexte de protéger les jeunes, bien évidemment.             
 
Réflexes de mères-poules couveuses qui tuent leurs jeunes en les étouffant.  Une situation merveilleusement décrite dans le roman Arrache-coeur, de Boris Vian. Surprenant que les gens se laissent ainsi mener par le bout du nez.  Quand les règles sont aussi folles, on devrait faire comme disait Pierre-Elliot Trudeau : les ignorer complètement.        

Maintenant, ma prison volontaire, en plus de mes carnets ou blogs, (c’est ma façon de continuer à donner au Québec, de me croire utile dans la vie) va être celle de bien du monde sur cette terre : l’argent.        

Je ne serai jamais assez riche pour faire tout ce que je veux.  Auparavant, ma pédérastie me coûtait une fortune, car j’ai gardé des jeunes comme un vrai papa, avec les papiers pour régulariser la situation.  Je me suis toujours demandé comment les gens qui ont plusieurs enfants peuvent arriver.  Ça coûte une fortune d’élever une famille.  Plus question de pouvoir survivre avec juste un salaire. 

Quand j’ai fait des sondages pour survivre à ma condamnation, je me suis ramassé avec des salaires de moins de 10$ l’heure.   Puis, on m’a banni comme écrivain — la paranoïa féminoune de Québecor oblige — On a décidé de m’interdire.   Je suis très dangereux parce que je crois que la liberté, c’est être responsable.   Et, n’étant pas esclave de la gent féminine, je peux me permettre de la critiquer, sans avoir peur d’en être privé au lit.  Les hommes ne peuvent pas se passer de leur trou.  Donc, j’ai dû commencer à payer les photocopies de ce que j’écris, si je veux devenir un écrivain.                     

J’ai deux défauts incontournables : je suis au pire confédéraliste et au mieux séparatiste, sans compter, que je me présente comme pédéraste avoué et non repentant, même si depuis quarante ans je devrais plutôt m’affirmer «sexuellement auto-suffisant ». Un poignet développé. Une bouche en attente. Au carnet, je préférerais enseigner à jouer aux fesses. Je ferais une bonne vedette porno.           

J’écris parce que j’adore ça.  Je pense que mon expérience de la vie vaut bien les fleurs bleues de bien d’autres qui se prennent pour de grands écrivains.  Mais, à mon avis, écrire c’est aussi un cheminement particulier.  Tu écris pour les autres.  J’ai toujours voulu changer le monde pour que le Québec soit la meilleure place à vivre sur terre.  L’économie est un élément, mais ce n’est pas aussi important que la liberté, la non-violence, la fierté d’être ce que tu es et de pouvoir contribuer à améliorer l’avenir des humains qui nous suivront.        

Ce qui nécessairement met en évidence des contradictions, des changements — si tu vis des expériences et tu ne changes pas, t’es pas très intelligent — il faut s’adapter aux générations à venir. 

Tout a changé depuis ma naissance.  Même ce que je crois.  Nous avons le devoir de créer le paradis terrestre et non d’agir comme si nous en avions été chassés.   Nous devons essayer à travers ce que l’on vit, d’être heureux et reconnaissant de vivre et aussi améliorer le monde qu’on laissera quand on sera mort.  C’est pour cette raison, pour la vérité, que j’écris sur la pédérastie.        

Je suis mon seul héros.  Mais j’adore regarder, écouter les autres, car chaque individu a une richesse.  Il suffit d’être attentif pour le saisir.  Regardez comment le monde a techniquement évolué depuis 1940.  C’est le jour et la nuit.  

Écrire, c’est merveilleux. Mes seules peurs sont d’être plate, de mal influencer les jeunes et, ne pas être lu.  J’écris parce que j’aime ça.  Je ne suis pas un écrivain, je suis à ce niveau, mort-né ; mais je m’amuse et j’espère que ceux qui me lisent en font autant. Le problème, ce n’est pas d’être fou;  mais de s’acharner à vivre une folie heureuse.

Aujourd’hui, il ne devrait plus y avoir de censure, car on a inventé la littérature pour la jeunesse afin de protéger les jeunes des auteurs qui pourraient avoir un petit côté pervers. Il faut bien comprendre que dans la société actuelle, la chasteté est plus importante que l’air que l’on respire. C’est fou. Les féminounes remplacent les curés. Mais, c’est notre nouvel environnement.  Les féminounes sont les nouveaux patrons, non seulement de la morale, mais du savoir-vivre ensemble. Vive les ceintures de chasteté! À-bas les mâles! Moi, je m’en fous, je suis trop vieux pour ces choses-là!

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