Radioactif 442
Radioactif 442
Texte de 2008, p. 786
Le pape et les pédophiles …
Serait-ce que l’Église catholique se rend compte que de verser des compensations à tous ceux qui ont eu des relations sexuelles avec un prêtre, ça commence à coûter cher ?
Maintenant, le Pape s’excuse, espérant que ça coûtera moins cher. D’ailleurs, une prétendue victime a tout de suite remis les pendules à l’heure : les excuses ne suffisent pas. Il faut que ça paye. Aucune victime ne parlerait si elle n’espérait pas avoir un beau petit montant d’argent…
Les larmes du Pape sont une belle tentative pour éviter la banqueroute de bien des diocèses. L’Église doit payer pour avoir inventé le péché. Elle a rendu les féministes actuelles tellement paranoïaques qu’il n’est pas sorti du bois.
L’Église a permis d’ouvrir une industrie du chantage, après celui du péché d’impureté, c’est sa deuxième erreur.
Le Québec scrupuleux…maladif.
J’espère qu’on aura jamais à revivre le Québec des années 1950-60 sur le plan moral alors que les curés dirigeaient jusqu’aux disques que l’on écoutait. Avec les lois fédérales (loi 10, les 16 ans comme âge de consentement et le jeu des féminounes, on peut le craindre. Au cours des dernières semaines, nous avons eu exactement l’exemple de ce que je ne souhaite pas à nos enfants.
D’abord, une espèce de « sautée » a commencé à essayer de nous faire croire que les calendriers sur lesquels de jolies filles se sont exposées en partie parce qu’elles n’étaient même pas nues mettaient en danger l’égalité entre les hommes et les femmes, considérant ces dernières comme des » objets sexuels ». Il faut avoir atteint un degré de maladie mentale assez élevé pour essayer de tous nous rendre aussi fous que ces scrupuleuses.
Les femmes sont égales aux hommes ; mais elles sont différentes.
Il y a les femmes qui se voient tellement égales à l’homme qu’elles se disent maîtres absolues de leur sexualité. Elles ne pensent pas comme les curés leur ont appris : tout ce qui est sexe en dehors de la procréation est mal selon les religions qui ont besoin de cet interdit pour dominer les individus.
Au contraire, ces femmes qui ont su évoluer, croient qu’elles sont assez vieilles pour décider si leurs corps peuvent être affichés sur des calendriers.
Le problème avec les féminounes d’aujourd’hui, c’est qu’elles essaient de nous ramener sous la morale judéo-chrétienne, une morale d’hypocrites et de paranoïaques qui, de fait, rejette carrément le corps.
Pourquoi accepterions-nous de revenir à cette époque de viol de conscience? Si elles sont trop scrupuleuses pour évoluer parmi le monde, elles n’ont qu’à se terrer dans leur garde-robe et d’y rester. Personne n’ira les toucher ou essayer de les voir.
Puis, le nouveau cardinal des féminounes, Pierre-Hugues Boisvenu, a commencé dans la Tribune de Sherbrooke, à pleurer parce que des pédophiles ont réussi à obtenir leur pardon. J’ai du respect pour ce monsieur qui a bien souffert, mais il déraille complètement quand il se pense «la voix des féminounes». Il faudrait que ce monsieur sache ce qui se passe dans des relations sexuelles entre un adulte et un jeune garçon avant de parler. Comme je l’ai souvent écrit, il n’y a que très, très, très rarement de violence ou de rapport de domination entre un adulte et un petit gars. Ça ne fait pas très mal de se faire caresser, masturber ou sucer ; c’est même extrêmement le fun, et, c’est en très grande partie la seule chose qui se passe.
Le péché de la chair, ça n’existe pas. C’est une invention des curés. Le mal c’est un manque d’amour. Certains, comme moi, ne veulent rien savoir de la sodomie. Pire, la très grande majorité des pédophiles (puisqu’on n’est pas assez intelligent pour faire la nuance pédophile-pédéraste) se ruinent en cadeaux pour leur petit amant. Oui. Parce que l’amour est possible et ne commence pas exactement avec l’âge de consentement, un autre moyen inventé pour que les parents puissent « contrôler » la sexualité de leurs jeunes comme s’ils leur appartenaient.
Qu’attend-on pour respecter le droit sacré de l’intégrité de la personne et de la vie privée des jeunes? Pourquoi ces bonnes femmes croient-elles que la société doit devenir aussi paranoïaque et psychosée qu’elles?
Si les féministes ont fait évoluer la société, celles qui restent, les féminounes essaient de nous ramener à l’époque de la grande noirceur religieuse. Toutes les religions abordent la sexualité en méprisant les femmes et voici que maintenant les femmes se comportent comme des aliénées et embrassent les règles qui ont permis ce mépris. La frustration sexuelle et la peur sont souvent les responsables de la violence dans les rapports sexuels.
J’ai sûrement prêché dans le désert pour qu’on revienne ainsi en arrière… Vivre et laisser vivre. Se mêler de ses affaires, ça semble impossible à ces personnes. Personne ne les empêche de vivre comme au temps de cavernes, dans la peur et l’ignorance totale, mais je ne vois pourquoi on serait tous obligés de devenir aussi malades,
Violence ou non.
Je reproche à notre système d’agir comme s’il n’y avait pas de différence entre des relations dites sexuelles accompagnées ou pas de violence. On oublie ainsi le droit des jeunes à l’intégrité de leur vie privée et à leur droit à leur intégrité sexuelle. Qu’on aime ça ou pas, les enfants ne sont pas la propriété des parents.
Il est bien évident qu’aucun parent normal ne veut qu’il arrive quelque chose de malheureux à leurs enfants. Cependant, ce ne sont pas les interdits qui permettront aux jeunes d’acquérir l’autonomie et les connaissances permettant cette acquisition.
À mon sens, le rôle des parents est de bien informer les jeunes sur le plaisir du sexe, mais aussi sur les dangers qui pourraient exister : viol, procréation non voulue, maladie vénérienne, peine d’amour.
On doit faire ressortir la responsabilité que l’on a quand on tombe en amour, particulièrement, à l’adolescence, où un refus ou une rupture peut devenir une raison de se suicider.
Aujourd’hui, on doit cesser de présenter la sexualité comme quelque chose de mal. Au contraire, la sexualité fait partie de notre nature profonde. Notre façon de la vivre jouera un rôle fondamental devant notre manière d’aborder la vie. Il n’y a rien de mal dans n’importe quelle relation sexuelle, si tu respectes l’autre.
Ce n’est pas une question d’âge. C’est le droit fondamental d’apprendre la vérité et à ce chapitre on peut dire sans se tromper que les religions nous mentent à chaque mot qu’elles disent. Il est impossible de croire dans l’égalité homme-femme quand un n’y voit rien de mal alors que l’autre n’y voit que du mal. Qui créera la norme ?
L’autre aspect que je déteste, c’est que les médias (parce que c’est moins de travail et de dépenses) croient que l’information c’est dire ce qui se passe en cour et de manipuler une forme de paranoïa hystérique pour justifier que les gouvernements invertissent davantage dans notre prétendue sécurité alors que la pédophilie représente un très faible pourcentage de crimes.
Les jeunes doivent faire face à la drogue, ce qui est encore bien pire. En mettant toujours les projecteurs sur les causes sexuelles non violentes, on oublie de parler des vrais problèmes : la drogue, la violence dans la prostitution, le taux de décrochage scolaire et d’analphabétisme, la relève, etc.
Ces campagnes de pudeurs sont des campagnes de paranoïa dans le but de nous empêcher de voir les vrais problèmes.
Le système tue bien plus de gens que les pédophiles, mais on en parle pas car on est obnubilé par ce faux problème. Les campagnes dignes de la Gestapo contre les prédateurs sexuels non violents tiennent de la folie, de la peur présumée.
C’est complètement débile de devoir s’agenouiller devant un système qui abuse des jeunes (enfants-soldats ; enfants au travail au lieu d’être à l’école, qui crèvent de faim, etc.) pour se préoccuper de leur chasteté. On réagit trop émotivement au Québec, comme le voulait le clergé. On manipule les peurs avec les médias. C’est complètement débile de poursuivre quelqu’un pour une masturbation puisque ça fait mal à personne.
Quant aux séquelles, ce sont les scrupules qui les occasionnent, pas le plaisir.
Aujourd’hui c’est payant de devenir un «stool», quoique dans ma tête, un stool ça sera toujours de la merde. Comment une aventure sexuelle pourrait devenir une peur profonde si elle reposait sur le plaisir? De toute façon, on ne se rappelle de presque rien de nos expériences d’enfance. C’est nettement exagéré. Je dirais maladivement exagéré. Comment un plaisir peut-il ruiner nos vies ?