Radioactif 423
Radioactif 423
Texte de 2008, p. 736
Avoir une voix : l’indépendance.
Le grand secret des libéraux du Québec, c’est d’essayer de ne pas trop faire de gaffes, dissimuler les problèmes derrière les portes de Commissions d’enquête, mais aussi de dire de temps en temps ce que les gens veulent entendre.
C’est probablement en ce sens que Jean Charest vient de dire aux Américains (y a-t-il un journal américain qui a repris sa déclaration?) que la frontière, la barrière, construite entre les États-Unis et le Mexique, tient de la folie furieuse comme tous les autres murs entre les peuples. Super bravo !
Personnellement, j’aurais payé une bière à Jean Charest pour le féliciter d’avoir osé dire ce qu’il pense ; même s’il sait que ça ne changera absolument rien. Ça fait plaisir aux petits gauchisants de mon espèce.
C’est comme le marché commun avec l’Europe. Il devrait mousser l’idée comme premier ministre du Québec et non comme mouton d’Ottawa. C’est justement pour avoir une voix qui se prononce dans les milieux internationaux que le Québec doit être indépendant.
Il faut dire que les libéraux ont actuellement le vent dans les voiles parce qu’ils mettent sur la table des idées internationales irréalisables intéressantes et, tout comme ici, le front commun Québec-Ontario contre les politiques vertes-brunes-merde des pétrolières de l’Ouest.
Avec cette union Québec-Ontario, on peut commencer à rêver à une véritable confédération, c’est-à-dire un pays dont le pouvoir appartient d’abord aux provinces.
Un statut particulier, une souveraineté culturelle absolue du Québec à l’intérieur du Canada, ce n’est pas nouveau. Les quarante dernières années ont simplement démontré que c’est irréaliste. Le Canada ne nous aime qu’au moment où ils ont peur de nous perdre.
Les nouvelles lois fédérales prouvent que nous n’avons pas les mêmes valeurs que l’Ouest Canadien. La fédération canadienne est une concentration de pouvoir qui couche dans le lit des pétrolières, donc, des Républicains américains.
On n’est pas en Afghanistan pour aider le peuple, c’est une illusion, tant qu’on privilégiera le militaire.
C’est vrai qu’on ne peut pas changer des fanatiques religieux qui prennent les armes pour la domination de leur religion, mais ce n’est pas la guerre qui parviendra à y changer quoi que ce soit, mais l’éducation. N’importe quelle religion qui a besoin de violence pour s’établir ne vaut pas grand-chose. La vérité ne s’implante pas dans la tête des gens à coup d’attentats ou de bombardements.
Si on veut que ça change, il faut des écoles libérées des religions.
Les religions servent à maintenir l’aliénation nécessaire pour concentrer le pouvoir à travers leur prétendu ordre moral.
Le seul moyen de combattre la guerre est la solidarité humaine, solidarité qui n’existera jamais tant qu’on ne se sera pas débarrassé des préjugés que les religions engendrent, surtout à partir de leur conception de la sexualité, de peuple élu et d’impies.
Quand les religions ne s’occuperont que du spirituel, l’humanité aura fait un pas de géant, car on saura qu’il faut créer un monde parallèle au monde économique. Moins consommer et mieux partager. Ne pas accepter que des millions de gens vivent dans la misère et meurent de faim. On s’apercevra que l’ONU doit avoir plus de pouvoir de décision que les multinationales et les pétrolières. L’internet permet cette solidarité planétaire. Malheureusement, les crosseurs (profiteurs) abondent sur l’internet. On ne sait pas à qui se fier.
Il faut créer des routes de solidarité sûres.
Pas de race, pas de nationalité, pas de religion ; des gens qui veulent le bonheur de l’humanité et «la protection de la vie de toutes les espèces animales». La vie est la valeur première.
Je suis peut-être pédéraste, mais je travaille dans ma mesure, à créer une terre qui ne se détruise pas pour assurer des profits aux exploiteurs. Ils ont la force de la violence, il faudra créer celle de l’Amour et de l’Amitié. Je crois dans l’Utopie.
Pourrait-on jumeler tel individu pauvre à une personne un peu plus riche qui lui viendrait en aide selon ses capacités? Comment forcer les banques internationales à éliminer totalement la faim? Ce sont les vraies questions. Comment échapper à l’économique?
Maudit espace !
Je viens de faire un maudit bon texte sur le racisme, en réponse à M. Bouchard, qui croit qu’on doit penser comme ses lucides. Hors de notre pensée, point de salut.
Malheureusement, j’ai oublié encore une fois, obnubilé par le texte et les propos, que je perds tout ce que j’écris quand mon texte est trop long au moment de le sauvegarder.
Au lieu de pouvoir le lire dans ma page, mon carnet (blog), il disparaît. Je me ramasse à l’accueil et je dois tout recommencer. J’haïs ça, tabarnak ! Que j’haïs ça, car on ne repense jamais un texte de la même façon.
La technique, c’est très beau ; mais ça peut être très chiant. Je recommence… puisque je suis déçu, le texte sera sûrement moins bon. Je reprendrai Le temps des cauchemars, après ces grandes réflexions.
C’est d’autant plus choquant que je passe des heures, tous les jours, à essayer de vous intéresser.
Par ailleurs, j’ai découvert que même si je doute que je sois aussi visité qu’on l’indique, cet exercice quotidien est extraordinaire comme un journal de bord. Je ne pourrais jamais me livrer avec autant de liberté, dans ma vie réelle.
Je suis trop gêné pour ça. C’est facile dire à des gens qui ne ressemblent à rien « je suis pédéraste », mais en face à face, c’est différent.
Écrire sur internet, c’est comme jaser avec Benji. Elle ne peut pas me répondre, mais je sais qu’elle me comprend. Je suis sûr qu’un jour l’internet sera un instrument culturel mondial incontournable.
Pour le moment, on snobe la création populaire…et on minimise la création que cet instrument nous permet de vivre.
Les vrais écrivains, comme Balzac, écrivaient tous les jours dans les journaux. Avec l’internet, on peut nous lire instantanément autour du globe. C’est plus que fantastique… J’espère qu’en essayant d’avoir du contenu, je ne choque personne ; mais ce fut ma vie. Et, je dois avouer que j’ai ei une très belle vie , faite de toutes sortes d’expériences.