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Radioactif 356

avril 25, 2022

Radioactif  356

Texte de 2008

Âge de consentement.    

Je ne dois pas prendre assez de café, le matin, puisque des compagnies aériennes m’offrent le nom des compagnies, les prix, les destinations les moins coûteuses.  Erreur. J’aimerais connaître les pays qui respectent leur loi sur le consentement sexuel.  Par exemple, au Mexique, c’est douze ans. 

Nos âmes cheaps ou scrupuleuses — notre guérilla ou Gestapo sexuelle canadienne — semblent ne pas savoir si à l’étranger, on applique les lois canadiennes qui sont stupides par essence ou celles des pays où ça se passe. 

Dans certains pays, on ne veut rien savoir de cette lutte bourgeoise contre le tourisme sexuel, car, si ça se vit de façon responsable, ça permet à des gens de pouvoir vivre un peu mieux que ce que le pays peut leur offrir.  Quand tu as été assez longtemps sans manger à ta faim, tu t’aperçois que cette morale sexuelle bourgeoise basée sur l’âge est répugnante et ne tient pas compte de la réalité.  Elle se mêle de choses qui ne la regardent pas.  Le choix est individuel, tout comme le consentement est essentiel.

Quel est l’âge de consentement en Haïti, en Thaïlande, en Birmanie, en Indes ou en Russie ? 

Les changements d’âge de consentement démontrent toute l’ampleur de l’imbécilité de vouloir appliquer une morale bourgeoise à toute la planète.  Encore un effet pervers des religions

Pour voir ou sentir de la perversion dans la sexualité, il faut avoir un esprit pervers.  C’est un irrespect flagrant de la grandeur de son Créateur. 

 Pour avoir cette étroitesse d’esprit, l’obsession ne vient pas d’un abus de relations sexuelles, mais de sa privation. 

Les gens les plus obsédés sont ceux qui sont le plus en manque ou les plus scrupuleux, ce qui revient au même. 

Incapables de s’offrir une réponse satisfaisante à leur besoin de jouir pour atténuer les cris de leur libido, ils essaient d’empêcher les autres de profiter de ce qu’ils n’ont pas et de vivre selon leur conscience personnelle. 

Donc, les plus cochons sont ceux qui essaient d’empêcher les autres de vivre leur vie sexuelle comme ça leur convient, tant qu’il n’y a pas de violence ou de domination.  Il n’y a pas qu’un moyen de jouir, il suffit d’un peu d’ouverture, tout en étant responsable.  Ne pas respecter l’âge de consentement des autres pays, c’est ne pas respecter leur souveraineté.

Les fesses de Darryl.      

 
Si le Canada était les fesses de Darryl, je serais un ardent patriote canadien. (Un sourire  arraché à l’enfer, tome 2, l’exil ou la liberté)

Je l’ai rencontré la première fois que j’ai fait le tour du Canada sur le pouce.  J’étais coincé, comme tout le monde, dans le bout de Wawa, en Ontario.  Il était là, depuis quelques jours, découragé, sans le sou et sans ressource, à se demander ce qu’il adviendrait de lui et comment il pourrait échapper à ces interminables heures d’attente. 

Wawa était l’enfer des pouceux.  Un couple a dû attendre si longtemps pour prendre la route qu’ils ont eu le temps de tomber en amour et se marier. 

 On m’a dit que c’était dû au fait qu’il y avait une prison dans le bout et que les passants, le sachant, aimaient autant ne pas prendre de chance. On ne sait jamais quel genre de type  on embarque.     

 Je suis inévitablement entré en contact avec ce merveilleux petit garçon d’une quinzaine d’années.  Il était accompagné de deux autres jeunes.  Je lui ai offert de prendre la route avec lui.  Il était très content de ma proposition.  Darryl venait du Manitoba.  Il était très beau et très gentil.  Après quelques heures, on embarqua à l’arrière d’une petite camionnette. Il pleuvait légèrement.  On s’en foutait, au moins on s’en sortait un peu ; mais le type devait s’arrêter dans une petite ville de l’Ontario. 

Le soir, à Marathon, je crois, rien ne laissait présager que nous aurions une «ride» et la nuit s’annonçait très froide, surtout que nous étions trempés jusqu’aux os.  J’avais encore un peu d’argent, mais prendre une chambre d’hôtel, c’était presque tout dépenser ce que j’avais d’un coup.  Darryl me plaisait tellement que la question fut vite réglée.  Pas question qu’un aussi bel ange ait la moindre misère, du moins, avec moi.  Ainsi, nous nous sommes ramassés dans une chambre d’hôtel. 

 Darryl a décidé de prendre une douche, mais il a oublié de fermer la porte.  Quand il se sécha, je lui aperçus son magnifique «pain maison».  Habituellement, j’aurais été tout à fait indifférent puisque je ne suis pas sodomite ; mais là, j’étais ravi pour ne pas dire extasié.  Cette vue fut si impressionnante de beauté que plus de trente ans plus tard, je ferme les yeux et quand je revois mentalement la scène : mon coeur se met à palpiter. 

Je me rappelle comment j’étais encore poigné.  La morale bourgeoise est pire que le cancer et l’arsenic. Elle nous gruge de l’intérieur et nous détruit, nous amène à nous mépriser. Et j’ai passé une partie de la nuit à réprimer mes instincts naturels. Mais, Darryl était sauf.  Nous avons sagement dormi quelques heures, malgré ces assauts de tentation. 

Le matin, pour qu’il soit plus chanceux, nous nous sommes séparés.  Les jeunes attisent moins la peur.  Il m’embrassa avant de me quitter.  Là, j’ai compris que peut-être il n’avait tout simplement pas voulu fermer la porte pour que je le voie. 

Je pleurais quasiment quand je l’ai vu partir, mais il m’avait laissé son adresse.  Quel moment sublime!  C’est pour ça que la vie mérite d’être vécue.  Quelques heures d’amour valent des années de souffrance pour les connaître et les apprécier.

La folie porte aussi au bonheur.

La politique, c’est de la merde. 

Quand il s’agit de politique, on assiste de plus en plus à la preuve que ceux qui nous dirigent n’ont ni idéologie, ni tête, ni couille.         

C’est vrai que ça ne donne rien d’avoir des élections pour réélire le même gouvernement minoritaire.  C’est vrai que nos gouvernements ne pensent qu’à l’argent et son  » pendant « .  La sécurité vise à nous faire ré-avaler de force leur maudite morale sénile. 

Plus le temps passe, moins on discute sérieusement, tout est stratégie pour conserver ou ravir le pouvoir.  Gang de crosseurs!  Ils sont à l’image de l’économie.  Bombardier qui existe, grâce en bonne partie aux impôts des canadiens à travers contrats et subventions, fait du chantage contre l’indépendance à chaque référendum et menace d’aller s’installer ailleurs.  Pendant ce temps, Shermag s’interroge sur ses usines en Chine. 

Les crises économiques sont un moyen de garnir le portefeuille de ceux qui sont déjà riches

Je lis présentement un livre sur les sociétés secrètes.  La merde « Bush » existerait depuis que le grand-père, membre en autorité de la banque, aurait appuyé avant la guerre d’un certain Hitler. 

Toujours selon ce livre, les Bush auraient un mot à dire dans la mort de John Kennedy, la politique contre Cuba, et la guerre en Irak.  Poutine est dans le pétrole par-dessus la tête.       

La vraie révolution, c’est de les ignorer, d’arriver à vivre en parallèle, heureux avec un minimum de consommation.  Il faut survivre sans pétrole.  Il faut vivre en dehors de leurs règles de bandits qui se servent de la morale pour dominer et aliéner les peuples. 

Pendant que les gens font dans leur culotte en crevant de peur, devant la possibilité de la mort, les dirigeants font ce qu’ils veulent.  L’ère des romains bat son plein !  Vive le Kosovo libre ! 

Ceux qui nous dirigent sont des pourris qui ne pensent qu’à leurs sales intérêts.  On accepte ça depuis des millénaires.   Tant qu’on les élira, on justifie leurs gestes. 

C’est pourquoi il faut créer un réseau de gens qui vivent différemment et en dehors du système. 

Aucune frontière .Le respect et l’honnêteté suffisent.

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