Radioactif 350
Radioactif 350
Une belle nuit d’amour.
Un jour, on m’a demandé d’écrire mon autobiographie.
J’y ai travaillé pendant des mois, mais quand est venu le temps d’être édité, on refusa mon manuscrit parce qu’il parlait trop de politique et ne parlait pas assez de sexe.
Aujourd’hui, on me reproche de trop parler de cul et pas assez de politique. On ne sait jamais ce que l’on veut. Je ne suis pas pornographe dans l’âme. Ça n’a rien à voir avec la pudeur, mais le respect de la vie privée.
Même si je ne vois rien de mal aux relations sexuelles consenties, mais hors-norme, je garde toujours une certaine pudeur pour ne pas choquer ceux qui me lisent. Cependant, les moralistes d’aujourd’hui condamnent même le fait que l’on ose y penser comme autrefois avec le péché de la chair se produisait dès qu’une pensée avait le malheur d’aller dans cette direction. Les sermons des curés sont remplacés par la morale antisexuelle des féminounes.
Je trouve important aujourd’hui, de raconter comment se passent les rencontres pédérastes pour démentir ce que le système nous raconte. Je veux ainsi affirmer que ces relations n’ont rien de dangereux, s’il n’y a pas de violence. Le consentement doit être clair et absolu pour qu’une relation sexuelle soit positive.
Il faudrait être absolument malheureux, diabolisé, dès qu’on aime les petits gars. On refuse de reconnaître les résultats des recherches sur la sexualité parce qu’elles contredisent ce que l’on nous a toujours enseigné. L’orientation sexuelle ne se contente pas de binaire, elle est éclatée. La pédérastie n’est qu’une de ses manifestations.
Le jeune adolescent n’est pas toujours une victime. C’est absolument faux, il jouit aussi de la situation, si cela correspond à ses désirs.
Si je suis honnête avec moi-même, je dois avouer que mes expériences m’ont rendu parfaitement heureux ainsi que les jeunes qui m’ont rencontré.
Il arrive que des individus qui ont aimé ça quand cela s’est produit, pensent aujourd’hui, parce que c’est la mode ou la nouvelle norme d’être plus scrupuleux, qu’ils furent des victimes. Le geste qu’ils avaient aimé à cette époque devient une honte et une forte culpabilité. J’ai vécu ce phénomène.
Les associations pour te faire croire que ta vie a été détruite parce que tu as eu une relation sexuelle étant jeune sont financées à coup de millions par les gouvernements. Elles sèment, surtout à la télévision, la honte et la culpabilité. En fait, au lieu d’être manipulé par un pédéraste, le jeune est manipulé par ceux qui lui font croire que cela a bouleversé sa vie.
Avec le temps, je suis devenu plus paranoïaque; mais je veux défendre la vérité.
Pour ne pas propager le goût du sexe en bas-âge, le système voudrait que l’on dise que ça nous rend éternellement malheureux. Pour obéir à la morale de notre société, il faut être paranoïaque, castré, masochiste et servile. Il ne faut qu’aimer les femmes, les hommes et croire que la sexualité ce n’est que la pénétration.
C’est tout le contraire de ce qui se vit dans la pédérastie où les caresses sont la touche de dieu sur un petit corps-harpe.
Dans mon cas, le summum est de voir jouir le jeune, de l’entendre souffler ou se lamenter de plaisir. C’est de boire dans ses yeux la joie de la découverte. C’est de sentir la beauté des lignes et des formes de ce jeune. C’est la musicalité des rires. C’est l’extase que ça procure. Il y a un niveau de communication que je n’ai jamais connu avec des adultes. Parmi mes expériences, j’aime me rappeler l’histoire d’une très courte rencontre avec deux jeunes à Sherbrooke.
Je m’étais rendu au terminus dans l’espoir de rencontrer un jeune qui s’offre au plaisir. À mon arrivée, deux jeunes étaient au téléphone. Je m’en suis approché et j’ai constaté qu’un des deux faisait semblant de parler avec quelqu’un à l’autre bout du téléphone. Je lui demandai comment ça allait. Et, il me répondit qu’il s’était un peu blessé à une jambe et qu’il n’avait pas l’argent pour retourner chez lui, à Montréal. Il prétendait qu’il devrait passer la nuit dehors puisqu’il ne savait pas où aller. Je lui ai d’abord offert de leur payer l’autobus. Ils ont refusé. Je l’ai invité à venir chez-moi ainsi que son petit ami.
Rendu à la maison, il me demanda de soigner sa blessure. J’ai commencé par essayer de la rejoindre en levant son pantalon, mais elle était plus haute. Donc, il décida d’enlever ses culottes. C’était une blessure plus que minime, une éraflure, mais juste le temps de lui appliquer un médicament, il était bandé comme un cheval.
C’était évident qu’il voulait que je n’occupe de ce petit bout qui sautait sous son sous-vêtement. Il me trouvait lent à réagir. En fait, c’était vrai. Je ne savais pas si c’étaient mes désirs qui m’attiraient ou s’il cherchait vraiment à me faire succomber à ses charmes. Pas question de forcer qui ce soit. Il me demanda de prendre un bain. J’ai fait couler l’eau et dans moins d’une seconde, il était nu devant moi. Il se pavana en attendant qu’il y ait assez d’eau, puis il s’enfila dans le bain. Il me demanda de l’aider à le laver.
Il prenait de toute évidence un plaisir fou à sentir mes mains parcourir ses belles lignes de corps. On aurait dit que chaque partie était électrocutée au fur et à mesure que s’y présentait mes doigts. Après quelques secondes, il était évident que c’est ce qu’il recherchait et aimait.
Nous avons décidé qu’il était l’heure d’aller au lit. Alors nous nous sommes installés sur un matelas à côté du lit où nous avions installé le plus jeune. Après une demi-heure de plaisir, le plus petit s’est mis à rechigner. Il voulait aussi être du party. Je pensais qu’il ne savait pas ce qui se passait, mais il enleva son caleçon et nous prouva que lui aussi était capable de jouir. Endormis, nous fûmes réveillés vers trois heures du matin par un groupe de mes amis qui arrivaient de Montréal, des poètes.
Au début, j’avais cru que c’était la police et qu’on m’avait monté un piège. Mes poètes étaient tous excités, car la police recherchant de présumés felquistes, les avaient arrêtés, fouillés, suivis. Quand ils se sont aperçus que j’étais couché avec deux jeunes, ce fut toute une scène, car ils m’avaient appelé pour venir à la maison.
Je croyais que c’était pour un autre jour. J’avais oublié ce rendez-vous. Comment pouvais-je vivre dans le danger perpétuel d’être arrêté et me conduire comme si de rien n’était ?
Quand ils ont vu que les jeunes n’étaient pas obligés, qu’ils prenaient un vilain plaisir à la situation, qu’ils ne manifestaient aucune envie de crier au secours, l’atmosphère, c’est détendu. Nous avons mangé et nous nous sommes recouchés. J’étais au paradis avec mes deux jeunes.
Le lendemain, je devais assister à une réunion. J’ai laissé un mot sur la table et un peu d’argent pour le plus vieux, lui promettant que je serais vite de retour. Quelle fut longue cette réunion !
Je suis arrivé chez moi à bout de souffle. J’avais tellement hâte de revoir mes deux moineaux. Mais, personne. En cherchant, je me suis rendu compte qu’ils avaient découvert où je cachais mon argent et qu’ils avaient filé avec. J’étais renversé. S’ils étaient restés, ils en auraient eu beaucoup plus et surtout nous aurions pu nous arranger pour que ce bonheur soit plus perpétuel.
Je suis toujours très paranoïaque quand je raconte de tels événements, mais il le faut pour que la vérité soit connue et que notre très cher système apprenne que ces séances de liberté sexuelle absolue sont aussi appréciées par les jeunes que par les vieux. Et elles sont encore moins dangereuses pour eux que la violence et les drogues.
Un tel incident, c’est pour moi, des fantasmes vivants pour des années à venir. C’est le paradis. Malheureusement, ceux qui nous jugent se servent de ces moments bénis pour créer l’enfer autour de nous. Mais, ils ne peuvent pas extirper de tels moments de bonheur de notre mémoire.
Qui sont les plus vicieux ? Les tartuffes de la chasteté et de l’Inquisition qui nous méprisent ou ceux qui ont compris que la vie est un plaisir renouvelable…
Mais, je suis bien conscient que pour la très grande majorité, une telle nuit n’est pas le paradis. À chacun son orientation sexuelle!
Sexe et internet.
Je suis surpris de voir les campagnes contre les individus en ce qui a trait à la pornographie juvénile sur internet.
Depuis que j’ai cet appareil, je dois chercher mon blog, car il y a toujours une maudite maison de pornographie qui a mis un lien sur le mot radioactif. Ainsi, au lieu de me retrouver sur mon carnet (blog), je me retrouve sur un site pornographique.
Ainsi, quand je veux me rendre sur mon site pour écrire, je me ramasse d’abord dans une maison de pornographie qui s’affiche Nuevo estilos ou hackerclip ou Casino Cesar, etc.
Je ne veux rien savoir de la pornographie, et pourtant, ces maudites maisons s’affichent à mon écran, à mon insu. Qu’est-ce que le système attend pour nous débarrasser de cette merde ? On aime mieux s’en prendre à des individus. Bande d’hypocrites !
Si je veux voir des scènes pornographiques, que je suis seul dans ma chambre à me rincer l’oeil et fort probablement à jouer avec mon tatahouin, qu’est-ce que ça fait de mal ? Plutôt que de toujours avoir la police pour surveiller ce que les jeunes regardent, on serait mieux de leur apprendre à faire de bons choix, à agir de façon responsable ; mais ça ne procure pas des subventions. Il faut plus d’arrestations pour avoir plus de subventions.
Quand les parents doivent avoir une police pour s’assurer que les jeunes ne vont pas essayer de voir ce qui les attire, c’est qu’il y a un maudit problème social. Les parents ne peuvent pu suffire aux besoins économiques, d’où ont-ils besoin de travailler tous les deux, ce qui les empêche de remplir leur travail de parents. Ils le font faire par la police.
J’ai hâte qu’on commence à s’attaquer plutôt aux producteurs qu’aux consommateurs. C’est une belle connerie pour prendre en défaut le plus de gens possible; mais, j’ai oublié que dans notre société ce qui compte, c’est que ça paye… Dieu est un $$$$…
Sexe et ignorance.
C’est incroyable que le mot « sexe » fasse encore trembler 96% de la population du Québec quand il s’agit de reconnaître le droit des jeunes d’être les seuls à avoir droit de regard sur leur propre sexualité.
Pourtant, toutes les études scientifiques prouvent que les jeunes ont déjà leur sexualité propre dès la naissance. D’ailleurs, une étude américaine démontre que dès l’âge de cinq ans, il est possible de dire pratiquement sans presque jamais se tromper, l’orientation sexuelle d’un enfant par le comportement de la dilatation de la pupille de ses yeux, en regardant des images. Je suis content d’apprendre que je ne suis pas seul à bander des yeux quand quelqu’un me plaît.
Bien des facteurs jouent dans le choix d’une personne qui nous plaît, l’allure générale (la forme du corps qui correspond au symbole de flèche-pénis ou ronds-seins, symbole inconscient qui existe vraiment), le rapport primaire avec son père et sa mère, la senteur, la voix, le velouté de la peau, la couleur, etc. Le cerveau capte le signal et dicte la réaction. On n’a même pas un mot à dire quant à ce qui nous excite.
Cela prouve jusqu’à quel point, on s’est fait laver le cerveau à partir des religions qui ont été créées pour servir la domination mâle. Sauf, qu’en méprisant la femme, on lui a inculqué une telle peur et haine de la sexualité qu’elles ont encore plus de misère que les hommes de se libérer de l’emprise des religieux.
C’est comme aux Indes (reportage de ce soir à Radio-Canada), où les veuves n’ont pratiquement pas le droit de survivre à leur mari ou de la Chine qui se débarrasse des filles. Qu’est-ce qu’on fait du droit des individus?
Les jeunes ont droit de décider de leur sexualité d’autant plus que l’on sait maintenant que la sexualité est une composante essentielle à leur personnalité. Les gens agissent en fonction de la force de leur libido.
L’ignorance crasse dans laquelle on a été élevé doit être combattue avec énergie et remplacer par le respect, la tolérance et la non-violence. La vie privée n’a pas d’âge. C’est un droit fondamental.