Radioactif 347
Radioactif 347
Texte de 2008
L’expérience
Je ne peux pas dire que mon expérience comme journaliste m’a aidé à avoir une belle opinion de notre société. En dix ans, tout ce que j’ai vu, ce sont des riches qui essaient de manger les pauvres ; des institutions qui inventent des règles pour saper davantage les portefeuilles des gens qui ont déjà de la difficulté à survivre.
La vie au Québec est certes une des meilleures sur terre ; mais pour que ça continue comme ça, il faut faire les efforts nécessaires. Il faut un peu de vigilance.
On voit venir un manque de main-d’œuvre depuis des années : qu’est-ce qu’on fait de particulier pour se préparer et affronter avec succès ce problème ? Où sont les écoles de métiers ? Que fait-on contre le décrochage ? Ne voit-on pas un lien assez direct avec la consommation de drogues et le décrochage ?
Malheureusement, on n’essaie pas de trouver un moyen de faire face à cette réalité. On manque de places dans les urgences et pourtant on trouve moyen de faire de la petite politique sur le dos des malades.
On a nationalisé l’électricité pour que les gens les plus démunis puissent en profiter, mais on nous fait subir des augmentations à toutes les années sous prétexte qu’on paye moins cher que les autres (je l’espère, on a construit ce réseau avec nos taxes). On dirait que tout ce qui a été fait collectivement pour améliorer notre sort est devenu un simple moyen pour le gouvernement de s’en mettre encore plus dans les poches.
Je résume ce changement dans Il était une fois dans les Cantons de l’Est ou Lettres ouvertes aux gens de par chez-nous :
« Je suis sorti pour les vrais raisons, c’est-à-dire politiques plutôt que disciplinaires, comme l’aurait voulu La Truie Brune ».
En effet, les boss se spécialisaient à me faire enrager pour monter contre moi un dossier disciplinaire qui aurait justifié le renvoi que les politiciens exigeaient tout en y cachant l’aspect politique. Cependant, M. Dubé, président de la Tribune, prétend toujours qu’il n’y a jamais eu de pression politique pour me faire perdre mon emploi. Il n’est pas particulièrement bien placé pour dire le contraire.
La jouissance.
Depuis que je suis jeune, la jouissance est l’une de mes raisons principales de vivre.
J’ai retrouvé dans Il était une fois les Cantons de l’est le passage suivant : « Tous les moyens sont pris pour nous faire accepter la vie absurde dans laquelle nous vivons, en faisant croire que nous n’avons pas d’autres alternatives. Au Brésil, des milliers d’indiens ont été tués, au cours des dernières années, grâce à la compagnie Brascan dans laquelle on retrouve les Jésuites et notre ministre des Affaires extérieures du Canada, Mitchell Sharp. La Brascan, cette même compagnie responsable de la guerre des poulets et des œufs, celle qui a fait faire banqueroute à bien des cultivateurs du Québec, celle de la bonne bière 50 que nos gens de gauche oublient de boycotter.
Les grands de ce monde ont été capables d’inventer des religions, le capitalisme et le communisme. Ils ont été capables de faire mourir des millions de gens en 1914,1939, au Biafra, en Asie, un peu partout, pour dominer les gens.
Après ces supposées guerres idéologiques, bien organisées et bien orchestrées, la répression sera étendue à l’échelle internationale pour en venir à avoir qu’un seul gouvernement. Tu te crisses pas mal de cette société qui a besoin de sang pour se maintenir. Pendant que dans l’Estrie, nous ne trouvons pas le 1.5 milliard nécessaire pour permettre aux gens de bien vivre, chaque année, les penseurs doivent s’organiser pour dépenser inutilement en guerre chaude ou froide $219 milliards. Et pendant ce temps, la grande majorité continue de croire dans ce monde artificiel. Chacun accepte de sacrifier son état d’Homme, sa Liberté, en échange d’un petit peu de gloire, d’une automobile ou d’une autoneige. Nous préférons tuer à fumer du pot. Nous préférons les guerres à se poigner le cul, et, chercher tous ensemble à changer l’existence actuelle.
Aujourd’hui, j’ajouterais que nos féministes bourgeoises réactionnaires (les féminounes) arrivent à monopoliser les efforts et l’argent de tous les systèmes de police de la planète pour retrouver un pédophile. Elles semblent ignorer que ces gouvernements qui les appuient laissent des centaines de milliers de jeunes enfants s’enrôler dans des armées d’assassins. Hey ! Allumez les féminounes! Ici même, dans notre beau Canada, la pauvreté chez les jeunes est telle qu’elle met l’avenir du pays en danger… Ce n’est pas pire que de jouir en se faisant faire une pipe ou une petite vite ?
Quand j’ai promis de faire de l’Estrie le centre de la culture du pot en Amérique, c’était comme tous les Rhinocéros, une farce ; mais elle voulait tout dire. On l’aurait vite eu notre 1.5 milliard nécessaire pour relancer l’industrie, si je réalisais cette promesse. Je n’ai jamais fait une farce aussi logique.
Jouir au bout.
Il y a pas qu’une façon de voir la jouissance : certains la trouve dans leur pantalon, alors que d’autres la trouve dans le sacrifice.
C’est intéressant de noter que Bouddha quand il a quitté son palais avait connu toutes les formes de jouissance possibles, sauf peut-être se faire sucer (manger, comme on dit dans le milieu) par un homme ou un petit gars, car l’homosexualité, à cette époque et selon ces cultures, n’était pas tellement bien vue, encore moins la sodomie. Disons que ça se vivait éternellement plutôt en cachette. L’illumination devait se réaliser autrement.
Bouddha pouvait tout s’offrir, son père lui aurait tout permis pour le garder sous son toit ; mais le Magnifique a voulu connaître la misère de son peuple et la partager. On oublie facilement que Bouddha s’est rendu au plus profond de la douleur après avoir été au plus profond de la jouissance, avant de découvrir l’illumination. À remarquer que je ne suis pas un spécialiste des religions, mais c’est ainsi que j’ai senti que ça pouvait s’être passé.
Il n’y a pas que les drogues qui créent des hallucinations, il y a aussi la souffrance. Si tu te fais trop taper sur la tête, t’as toutes les chances de devenir assez sénile pour discuter directement avec Dieu. Trop de sacrifices rend fou autant que le meilleur des opiums. Il crée autant d’hallucinations. Pas étonnant que l’on ait des apocalypses.
D’autre part, j’ai appris que la jouissance la plus absolue, quand même que j’aurais atteint tous les points G du monde, est éphémère.
Je me souviens qu’à une époque où j’étais plus curieux, j’aimais partager le «spanish fly» pour aller au fond de ce que l’on pouvait ressentir. Une expérience que j’ai partagé avec un jeune qui m’avait élu comme partenaire idéal parce qu’il prétendait que j’avais des lèvres de pieuvre et un battement de tempo égyptien dans l’action , sachant marier le rythme le plus soutenu à celui du plus rapide, comme me l’avait montré un ami.
J’ai même essayé ce procédé dans une scène d’orgie sur le mont Royal. Une dizaine de gars qui te tâte ou te suce le moindre pouce de chair. J’ai dû en conclure que le plaisir ne conduit pas au bonheur parce qu’il s’éteint dès que tu as atteint ses sommets. La vraie jouissance ne se trouve ni dans le sadisme ni dans le masochisme. Elle est trop éphémère, même si j’aurais atteint le top des tops ; ça ne dure pas.
La vraie jouissance est permanente, elle ne peut pas être une fin atteinte en soi, elle doit transcender notre capacité à ressentir les choses physiquement. Donc, elle doit se vivre à un niveau supérieur. Ce n’est pas un simple jeu sexuel, c’est une communication spirituelle, atteindre l’orgasme, c’est atteindre la fascination, l’osmose, la même longueur d’onde.
Y a-t-il plus grand plaisir que de dévorer l’absolue jouissance des yeux éclatés d’un garçon sous le choc d’une première éjaculation? Mais, ça dure très peu de temps et ce n’est pas tout le monde qui y est intéressé .
La filière féminoune.
Le lien entre les féminounes (surtout dans les médias) pour faire la chasse aux pédophiles-pédérastes à travers le monde et les moyens employés par la pègre pour se débarrasser de quelqu’un qui ne leur plaît pas en prison est très alarmant. On dirait que le courant passe bien entre ces deux formes de vengeance.
Évidemment, en prison, il y a la possibilité de la raclée ; mais ça peut paraître trop ; alors on utilise habituellement le harcèlement. Il s’agit d’écœurer quotidiennement un individu pour le pousser au suicide. Cette méthode peut s’exercer autant dans la société qu’en prison. Pour y parvenir, il faut un système de fichage pour empêcher l’individu de pouvoir travailler et même faire du bénévolat. On appelle ça un dossier judiciaire. C’est un outil qui est entre les mains de la police qui s’en sert abondamment. L’esprit, dans cette façon d’agir, est de les isoler, de les faire paniquer et ultimement de les pousser au suicide puisque qu’elles ne peuvent pas les tuer.
C’est ce qui ait arrivé avec mon ami Marc Lachance. On l’a menacé et fait chanter jusqu’à ce qu’il se pende. On l’a poursuivi jusqu’en Amérique du Sud. On aurait bien aimé que ça arrive aussi dans mon cas, mais je ne suis pas pédophile et je ne me sens pas coupable d’être pédéraste. Je préfère semer la jouissance plutôt que la virginité sacrificielle des religions.
Ce n’est pas pour rien qu’on veut avoir accès à ce que l’on nomme la liste des prédateurs sexuels et que l’on veut que cette chasse soit internationale. Cette branche de la mafia d’extrême droite fera le travail sale que la police ne peut pas accomplir. Leur fascisme peut se vivre avec la bénédiction de la société entière d’où la nécessité d’éliminer la différence entre la pédérastie et la pédophilie. Ainsi, le système de répression peut frapper peu importe l’âge des personnes concernées, que ce soit violent ou non violent ; consentant ou non.
Souvent les crimes que l’on reproche sont minimes, mais en les classant comme le « crime d’un prédateur sexuel», ça leur confère une portée comme si c’était un grand danger qui existe incognito prêt à frapper toujours et partout.
Cette peur, cette hystérie, permet de maintenir une paranoïa collective, particulièrement chez les femmes.
Quoique inacceptable, selon nos lois archaïques, la masturbation mutuelle, par exemple, apparaît comme plus dommageable qu’une guerre. On est tellement obsédé que l’on prétend même que le voyeurisme est un crime grave, sans faire aucune nuance sur la façon que ça se passe. Plusieurs de ces crimes ne sont d’ailleurs pas dénoncés parce que les gens qui les subissent sont consentants et y découvrent beaucoup de plaisir.
Quand t’as eu bien du fun, on a beau te dire qu’un attouchement sexuel, c’est pire qu’un meurtre, tu sais qu’au contraire, c’est très agréable.
Tout y passe aux yeux de cette gestapo-religio-féminounes, du voyeurisme à la sodomie, car, elles rêvent d’éliminer les pénis, symbole de la masculinité. Les féminounes sont homophobes et ne rêvent que de castration.
Le réseau de chasse-aux-sorcières est déjà très bien implanté et reçoit la même bénédiction sociale que les assassins dans les parcs de Montréal bénéficiaient quand ils frappaient ou tuaient un homosexuel, il y a à peine quelques années.
Elles veulent mettre les photos sur les poteaux, mais refusent qu’on en parle publiquement (mes textes sont cachés, bannis, on m’a même éliminé des listes d’écrivains ou d’auteurs). On a peur que j’en propage le goût. Tout pour me faire disparaître est entrepris. Je ne dois pas exister parce que je dénonce leur psychose. Elles me prêtent toutes sortes d’intentions. Ce qui serait normalement perçu comme de la générosité devient dans leur langage de la manipulation.
Elles interdisent ainsi aux jeunes de bénéficier des droits qu’elles revendiquent pour elles :« Ton corps n’appartient qu’à toi seul, tu en es le maître absolu». Leur droit à vie privée existe aussi, même si ils ne sont pas majeurs. On retire aux jeunes le droit de jouir de leur corps et de leur vie privée.
Ces mouvements de droite sont liés aux religions. LA DICTATURE FÉMINOUNE EST EN PLEIN ESSOR ; mais elle cache une dictature millénaire, celle des religions qui s’attaquent à la sexualité pour créer des pécheurs payants et obéissants. Les religions se cherchent une nouvelle voie pour protéger leur commerce. Le sexe est une arme extraordinaire pour attaquer la religion catholique à travers la pédophilie, ça aide ensuite au recrutement des autres religions.
Puisqu’en dedans, la pègre obéit au chantage des féminounes, en servant de bras, peut-on y voir un lien direct entre le féminisme antisexuel et la pègre ?
Permettre la prostitution individuelle, sans violence, c’est mettre en danger la pègre qui a la mainmise sur les femmes et qui est protégée par une prescription de deux ans, ce dont aucun « prédateur sexuel » ne peut bénéficier, même s’il est non violent. Les vieux curés sont actuellement condamnés à aller se faire tuer en prison pour faire plaisir aux féminounes qui rêvent de porter la soutane.
On préfère les voir mourir à tolérer l’idée qu’une pipe, c’est agréable. Un vieux ne peut plus être un danger, car souvent il ne bande plus et, à part la sodomie, le reste est un plaisir. Ceux qui prétendent le contraire sont gravement malades ou des menteurs inconscients.