Radioactif 344
Radioactif 344
Texte de 2008
(Je n’ai pas pu publier de textes durant les quelques jours précédents puisque j’ai dû me rendre à l’extérieur).
La torture de Bush.
Quand Dieu, Yahvé ou Allah riment avec meurtres ou tortures, c’est une preuve que le fanatisme religieux est de forme grave de maladie mentale.
Quand un individu est prêt à tuer ou torturer un autre individu, c’est qu’il est profondément atteint. C’est pourtant un des choix qui se présente à George W. Bush. Il se demande si simuler une noyade (water-bording) est une torture. Ce gars-là, comme les chefs du parti Républicain américain viennent des mouvements religieux. Ceux qui les suivent ne sont guère plus équilibrés. Ils ont un portefeuille ou un dieu à la place du cerveau. Dieu serait-il l’inconscient ?
Être religieux, c’est d’essayer d’améliorer la vie dans notre enfer terrestre et savoir reconnaître la grandeur de Dieu ou de l’Amour, s’il y en a un. Si ce n’est pas ça, la religion n’est qu’une exploitation au même titre que les multinationales en pleine croissance. Il suffit de faire peur aux bébés boomers avec la mort pour que se multiplient les profits, surtout dans l’immobilier (où demeurer avant de mourir) ou dans le pharmaceutique (les pilules pour prolonger la vie).
Si c’est ainsi, les religions seraient un lavage de cerveau à partir de l’imaginaire et des hallucinations des prêtres, sous l’effet de drogues très efficaces. La peine de mort légale ou illégale doit tout simplement être abolie partout dans le monde, comme toutes les formes de torture.
L’avenir de l’humanité repose sur le respect des droits de la personne. L’ONU devrait prendre position et en faire une loi planétaire. Le chef d’un État ou le premier ministre d’un pays devrait être responsable de ce qui se passe dans son pays et pouvoir être poursuivi s’il ne prend pas les moyens pour éviter cette dépravation. Ainsi, celui qui donne l’ordre serait aussi responsable que celui qui l’exécute. Si on veut changer le monde, on va apprendre à s’aimer plutôt qu’à se dominer et s’exploiter mutuellement. On va apprendre à avoir de la compassion pour les gens plus pauvres et reconnaître notre responsabilité avant que la planète se déchaîne contre les abus humains.
En dehors de cet idéal, les religions ne sont rien. On se préoccupe à savoir comment on saigne un animal qu’on tue pour le manger (ça crée un commerce exclusif) ; mais on est totalement insensible à la misère humaine que notre système économique génère à la grandeur de la planète.
Les religions sont-elles autres choses que des commerces qui exploitent des interdits? Juif (USA) ou musulman (Russie), un commerce planétaire? Il est urgent qu’il y ait une autre voie, soit celle des droits de la personne, du respect de l’humain et de la vie.
À Val- d’Or, Jean-Paul , le père de Mathieu (qui m’a accusé) était tout excité parce que mon procès se ferait entre mon influence politique (qui n’a jamais existé) et la force monétaire des Mormons (qui représentait la religion de son épouse d’avec laquelle il venait de divorcer) . Ça m’a permis de voir comment les religions (les Mormons dirigent Hollywood en ce qui concerne la censure au cinéma) se cachent derrière des événements qu’elles ont imaginés et comment elles font exécuter leurs coups de cochon. La mafia n’est pas la pègre ; c’est elle qui donne les contrats à la pègre, les exécutants.
À qui vont les profits de la vente des drogues ? Quel est le lien entre la maladie mentale, l’itinérance, qui fait irruption chez-nous et la vente des drogues fortes? Tant qu’on parle de cul, on ne s’intéresse pas aux vrais problèmes. Pourquoi ne veut-on pas légaliser la vente de la marijuana? Simplement, parce que le gouvernement pourrait y exercer un contrôle comme avec le jeu, la boisson, etc. Ainsi les mafiosi perdraient des millions de revenus. La pègre n’est que l’organisation qui justifie la police.
Les Démocrates sont les Américains protectionnistes, recroquevillés sur eux-mêmes, qui rêvent de se retirer de leur empire alors que les Républicains sont les guerriers qui croient être assez puissants pour dominer seuls la planète entière. Si les Américains voulaient garder leur pouvoir, ils modifieraient leurs politiques extérieures et viendraient au secours des peuples plutôt que d’en être les exploiteurs.
S’ils avaient voulu gagner la guerre au Vietnam, au lieu d’envoyer l’armée, ils auraient prévenu le coup en aidant le peuple, en lui offrant une meilleure vie. Au lieu de crever de faim, ils auraient découvert un ami et un système qui leur aurait permis de mieux vivre. Le communisme et le capitalisme sont un même système économique ; basé sur la guerre.
Ce système ne peut survivre sans affronter l’autre. Si l’on crée des amis au lieu des ennemis, le commerce et l’échange deviennent possible. C’est ça changer le monde. Il ne faut pas que les individus pensent ainsi, car l’exploitation devient impossible ou du moins très limitée.
Les « crosses» fédérales.
J’ai oublié de parler d’une révélation importante quand j’ai rencontré feu Pierre Laporte.
M. Laporte prétendait quand il était dans une réunion publique et y faisait un discours que la violence était une des causes de la fuite des capitaux et des industries du Québec.
Par contre, quand il était chez les libéraux, il disait que ça n’avait pas grande importance et qu’il n’avait pas peur du FLQ parce que ce n’était qu’un petit groupe de voyous.
Je lui ai demandé pourquoi il mentait ainsi et il m’avait dit que pour être compris des Québécois, il faut parler en se servant de caricatures afin d’amplifier les faits.
Il venait de perdre son auréole. Mon père l’aimait bien ainsi que M. Lapalme. Donc, j’en avais toujours entendu parler positivement et je le respectais. Cela n’aurait pas été aussi important, si je n’avais pas appris plusieurs années plus tard ce que ça signifiait.
À une élection fédérale, un des amis de mon plus jeune frère, Maurice, se présentait comme candidat conservateur dans Sherbrooke. Il était de l’équipe de Joe Clark, premier ministre. Même si j’avais été candidat rhinocéros, celui-ci me demanda d’être son attaché de presse. Ce que j’ai accepté et que les journaux ont rapporté avec plaisir, se demandant ce qu’un rhinocéros faisait avec un conservateur.
J’avais accepté à la condition qu’il se prononce clairement pour le droit du Québec à son autodétermination, donc, pour le OUI au référendum qui s’en venait.
Pendant ce mandat, je me suis servi de mon titre pour vérifier une information que j’avais eu à l’effet que le gouvernement fédéral subventionnait les industries du Québec qui voulaient nous quitter pour s’installer ailleurs au Canada, spécialement en Ontario. On se rappelle du cas de la Sun Life et de Cadbury (je poursuis toujours mon boycotte de ce chocolat). Or, j’ai appelé au bureau de M. Clark pour savoir si ces subventions fédérales pour détruire l’économie du Québec étaient importantes, fréquentes ou accidentelles.
Le bureau du premier ministre Clark a alors refusé de me donner les statistiques, mais la raison invoquée en disait très long : c’était tellement courant que si les Québécois apprenaient la vérité, on risquait de provoquer une révolution. C’est drôle comme ça ressemble à ce qui se passe aujourd’hui.
Je trouve ça pas mal plus grave et important que d’apprendre qu’un certain monsieur a masturbé son petit copain, qui était d’accord, qui a bien aimé ça, mais qui n’avait pas l’âge permis par la morale bourgeoise pour jouir de la vie.
La gravité des faits n’est pas la même pour tout le monde… Pourtant, les gens vont croire que la masturbation c’est bien pire que l’hypocrisie, le vol, le mensonge et de provoquer des suicides. Une folie due à l’ignorance, grâce à l’éducation religieuse .
Les riches du bien-être.
Le système, c’est comme un serpent qui se mange la queue, plus il a la queue dodue, plus il chantonne. Les athlètes se bourrent de drogues de toutes sortes pour se gonfler les muscles (les vieux prennent du viagra), le système, lui, a besoin de crises pour se régénérer.
À certains niveaux, les crises économiques sont utiles à tous les ans, d’autres plus payantes ne peuvent pas se produire qu’à quarante ans d’intervalle, c’est-à-dire le temps voulu pour que personne ne se rappelle de la crise précédente et du montant injecté pour y mettre fin.
Au Québec, les industries qui reçoivent le plus de bien-être social sont les secteurs mous. Ce sont des usines de textile qui habituellement exploitent les femmes. Petits salaires. Aucune sécurité d’emploi, etc. Pas de vrais syndicats surtout. Quand on veut des subventions, on se met à crier contre l’Asie ou les pays pauvres qui concurrencent leur pauvreté.
Puis, il y a les secteurs forestiers ou même miniers. Des domaines où ceux qui ferment n’ont pas eu l’intelligence de s’assurer que la richesse ne serait pas épuisée en quelques années. On a aussi des domaines où on n’a pas été assez prévoyants pour multiplier ses marchés. Ils ont tout mis dans le même panier. Une crise, c’est payant.
Au nom des emplois perdus, les gouvernements subventionnent ces pauvres entreprises pour qu’elles continuent d’exploiter les moins bien nantis. Un petit peu, ça vaut mieux que rien du tout ou l’équivalent du bien-être social.
J’ai dû y vivre quelques mois dans ma vie sur 65 ans ; je ne pouvais pas faire autrement, sous prétexte d’avoir touché un petit zizi (ça complètement dévasté l’Amérique), je suis passé de 55,000$ par année à un pourcentage sur la vente d’un gilet à 29.75$; mais j’aurais dû continuer d’être aussi riche, selon le gouvernement.
L’aide qu’on m’a apporté n’est rien à côté des centaines de millions qu’on a investi dans des sociétés qui ont ensuite fermé leurs portes.
Quand je travaillais avec les cultivateurs, j’ai appris que ce sont dans ce cas les usines de transformation qui haussent les prix (valeur ajoutée) et se font de l’argent.
Par contre, dans le domaine industriel, les usines de transformation permettent de combattre le chômage. Plus il y en a, plus il y a possibilité de stabilité économique. Mais, le problème fondamental du Québec on ne sait pas le sens du mot « prévoir ».
Au lieu de créer des politiques qui auraient assuré notre indépendance alimentaire (comme le voulait le ministre péquiste Garon), on a tout vendu. Quelques patrons s’en sont mis pleins les poches et nous sommes devenus tributaires d’autres pays pour survivre. Qu’adviendrait-il dans le cas d’un blocus alimentaire pour nous forcer à changer d’idée si les Québécois venaient qu’à se réveiller et voteraient pour créer enfin un pays ?
Mme Marois a parfaitement raison : avant de revivre un référendum, il faut poser des gestes concrets qui assurent d’avoir les reins assez forts. Il faut par exemple avoir une loi qui garantisse à tous les aînés de continuer à recevoir pleinement leur pension de vieillesse, malgré le résultat du référendum. Tout le monde sait que ce serait ainsi d’une manière ou d’une autre ; mais ajouter une loi qui rassure les aînés, ça ne coûte rien et ça tue dans l’œuf les peurs que les fédérastes ont toujours fait circuler.
Pour le moment, il faut reprendre le pouvoir, une élection sur notre identité française : voulez-vous que le Québec soit français ? C’est une urgence nationale au Québec.
Charest élimine tout ce qui pourrait nous protéger de l’irrespect d’Ottawa. Les nationalistes ont peu de temps pour prouver qu’ils n’ont pas su profiter du nationalisme pour s’enrichir, mais la peur des Québécois a toujours empêché les choses de se réaliser comme elles se devaient.
On n’appuie pas sur les freins en même temps que sur l’accélérateur, à moins d’être débile.