Radioactif 310
Radioactif 310
28 décembre 2007
Femmes et religion.
Il fut une époque au cours de laquelle les féministes avaient compris que l’inégalité de la femme est le fruit des religions et de la bourgeoisie.
La Bible, par exemple, multiplie les passages où la femme est la servante de l’homme. Chez les musulmans, selon mon expérience, la femme est supposée être plus libre parce que Mahomet la présentait comme une partenaire; mais les dirigeants religieux ont implanté, même en plus fanatique, la même peur de la femme, objet de convoitise pour les hommes.
Le mépris de la femme sur le plan physique est devenu systématique et sous prétexte de péché possible, on a forcé la femme à se couvrir de façon ridicule. Plus tu es fanatique, plus tu es près de la violence. Ta foi t’aveugle. T’oublies que tu es un mortel et que ton dieu n’est qu’une vision, une invention de ton esprit.
Tu veux la domination de ton dieu qu’il soit Yahvé, Allah ou Jésus parce que sans ta foi tu n’existes pas comme individu. C’est moins fatiguant. De la folie? Le fanatisme, certainement.
Comment, si un homme n’est pas fou peut-il vouloir la mort d’un autre humain pour une force qui n’a rien de matériel?
Les guerres de religions sont de la démence en action. Les religions prêchent toutes l’amour et la charité. Ce sont juste des mots ou une réalité? Si elles évacuaient la sexualité de leur discours et leur façon de voir l’humain, elles pourraient servir à créer un monde meilleur.
28 janvier 2007
Les religions.
Il n’y a pas plus de fanatiques dans une religion que dans une autre.
Il y aura toujours des fanatiques pour imposer la domination religieuse soit par la Charia, la Bible ou le catéchisme. Chez-nous, le règne abusif religieux se caractérise par sa position sur la sexualité.
Mais, dans toutes les religions, il y a des gens de «raison» fort sympathiques qui se servent de ta religion comme moyen de réflexion pour avoir un «agir» plus responsable, et de plus en plus humain, charitable et heureux d’exister.
La religion, depuis le début du monde, est une façon d’interpréter les forces indomptables et inexplicables de la nature. Ainsi, plusieurs dieux ont été créés par l’homme et sont disparus à travers l’histoire parce que la connaissance remettait en question leur existence.
Cependant, le désir de dominer est telle chez certaines religions qu’elles sont devenues des puissances financières et économiques même plus grandes que les multinationales. Et elles ne se trouvent pas encore assez puissantes. Elles veulent que leur dieu domine l’humanité entière.
Le fanatisme religieux est une force collective de l’inconscient qui remplace et nie toute forme d’individualité.
Pour dominer, les religions ont besoin d’une morale (pour entretenir leur commerce de bonnes intentions) et c’est pour cela que l’on s’oppose si farouchement à une morale individuelle.
Si les gens se servaient des religions pour méditer sur leur propre valeur et leur raison d’exister, ils se rendraient compte que le plus important est la situation globale de son être, personnelle et immédiate. Ils se rendraient compte que l’on ne peut pas être heureux, si les autres ne le sont pas. « Aime ton prochain comme toi-même pour l’amour de Dieu».
On s’empresserait d’éliminer toutes formes de peine de mort (légale et illégale) , de jugements sur les autres. On essaierait de participer à un bonheur à la fois individuel et collectif. On reconnaîtrait que les livres religieux peuvent nous aider à méditer, à être encore meilleur et plus heureux comme de bons livres de psychanalyse.
Les religions cesseraient leur croisade contre la liberté sexuelle et deviendraient farouchement opposées à tout ce qui est violence et haine.
S’il y a un dieu et qu’il nous a créé, c’est pour que nous soyons heureux. Les religions ne sont que des accessoires pour nous aider à y parvenir.
29 décembre 2007
Ma différence.
Une seule chose me différenciait des autres : je trouvais autant de plaisir à vivre une expérience sexuelle avec une femme, un homme et surtout un petit gars.
La prison m’avait rendu plus religieux, une régression bien normale; mais avec le retour à l’école, je me resituais lentement sur un plan émotif et sans trop m’en rendre compte mes poèmes me permettaient de choisir les valeurs qui devraient animer ma vie.
L’école m’a permis de me confirmer un goût pour le travail et me battre pour mon pays qui devenait de plus en plus le Québec. J’étais déçu de la société, mais devoir me battre pour prendre ma place ne faisait que raffermir ma volonté de devenir quelqu’un.
Les Jésuites, quant à eux, ont été une source de questions philosophiques. Une nouvelle découverte, une nouvelle façon de penser. En d’autres termes, je vieillissais lentement.
Ma visite à Montréal, la fin de mes études obligée par l’exigence financière des Jésuites que je ne pouvais pas respecter, m’ont servi à prendre de l’assurance, parfois même un peu trop.
Grâce à Mme G et quelques autres dames , j’ai appris que malgré tout, il est préférable de s’ouvrir aux gens qui nous entourent et ainsi ne pas créer un tsunami qui éclate un jour, laissant voir nos différences.
Rares sont les gens qui comprennent et qui vivent vraiment leur religion d’amour. L’authenticité, c’est ce qui permet de ne pas éclater comme un ballon trop gonflé.
Malheureusement, la chasse aux pédophiles que l’on confond avec les pédérastes ne permet pas toujours de vivre ce degré d’honnêteté. Il est impossible de se dire pédéraste et d’occuper un poste où il y a des jeunes. Pourtant, ce devrait être le contraire, surtout si on applique la loi que j’ai apprise au début de mon engament dans l’enseignement : never on the job. C’est pourquoi on a dû monter un piège pour me prendre en dehors de l’école. Confirmer pédéraste, tu n’as plus aucune crédibilité.
Pire, tu es haï de presque tout le monde. On a honte de te connaître. Tu ne peux plus travailler dans ton métier (surtout si tu es professeur), tu crèves de faim, tu t’endettes, tu n’as plus de pouvoir… Tu es un mort ambulant.
La société ne pense qu’à la virginité des jeunes et prétend que nous sommes les obsédés. Une belle projection. Seuls ceux qui peuvent imaginer le péché peuvent être pécheurs.
Serait-ce que ceux qui combattent avec autant d’obsession la pédophilie sont les vrais pédophiles ? Ce sont eux et elles qui sont les plus obsédées par le sexe des enfants.