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Radioactif 299

février 23, 2022

Radioactif 299

19 décembre 2007 
La création.

Loin d’être une façon de mépriser la religion, ma réflexion sur Dieu et la sexualité me permettait de concevoir en dehors de toutes fantaisies que Dieu, contrairement à ce nous enseignent les religions, apprécie la sexualité chez l’homme.

S’il était créateur, il était impossible que celui-ci rejette ce que nous sommes tous : des êtres mortels qui se doivent d’être sexués pour survivre dans le temps et passer à l’éternité

Sur le plan sexuel, être dégénéré exige que nous concevions avoir été auparavant des hermaphrodites.  Ce que nous sommes presque. 

Je voulais comprendre pourquoi les religions nous font toutes croire que nous devrions avoir honte de ce que nous sommes : des êtres humains, donc sexués.   Pourquoi essayons –nous de nous faire croire que nous sommes des anges déchus?   Rien de moins certain. 

Au contraire, tout tend dans la création à s’orienter vers la perfection plutôt qu’à la dégénérescence.  Le temps n’est qu’un pas vers une autre forme d’être incarnée à partir de la précédente.  Si nous vivons la même tendance que ce que l’on observe dans la vie, nous sommes plutôt appelés à devenir des anges.  Un esprit qui n’a plus besoin de support matériel, de corps, pour se manifester ou du moins d’être conscient d’exister.  Une énergie pure consciente, imaginez sa beauté.  Former par  un trou noir.  L’avenir de notre galaxie est de grandir. 

Je comprends pourquoi j’ai commencé à prendre des « valium», dans ces grands moments de réflexion.  Mais, c’est fou, comme c’est le fun de se lancer dans toutes ces questions sans réponse parce qu’elles nous dépassent toutes. 

Tout ça pour aboutir au fait qu’un pur esprit ne peut pas indiquer comment vivre dans un état précédent, inférieur,  puisqu’il est trop pur pour ressentir les limites d’un être qui lui est inférieur.

19 décembre 2007 
L’orgueil.

La réponse la plus pertinente vient de l’histoire même de la création de l’homme qui provoqua une révolte de Lucifer contre Dieu.  Lucifer refusait d’admettre la valeur de l’Homme. Aussi, a-t-il refusé de se prosterner devant lui, malgré les ordres de Dieu.  Dieu en colère le précipita dans les enfers.  Ce fut le début de la grande guerre du bien contre le mal.  Évidemment, il ne reste pas grand témoin de cet événement et rien ne peut nous prouver, sans rire, que ce soit bien arrivé. 

Sauf que vu sous cet angle, le vrai péché n’est pas celui de la chair, mais de l’orgueil.  Le refus de sa réalité

Pire, encore quand on écoute ces histoires inventées par les religions, celles-ci nous présentent toutes comme des anges déchus.  Nous serions passés de l’immatériel au matériel. On serait gelé en chemin, si on pense à l’évolution depuis le Big Bang, On aurait fait le voyage à l’envers.  Mais, si le plus grand péché fut de ne pas admettre la grandeur humaine par Lucifer et que les religions nous apprennent que nous sommes des êtres déchus, ça signifie que les religions appuient Lucifer dans sa rébellion.  Les religions sont-elles des institutions lucifériennes qui méprisent l’homme parce qu’il est fait de chair?  

Ça part bien le débat strictement schizophrénique sur notre réalité comme tout ce que nous enseigne le domaine de la spéculation religieuse.


19 décembre 2007 
La poésie de jet.

La poésie de jet était un mode d’expression et de communication agréable qui me permettait à travers des tableaux d’exprimer tous les sentiments qui m’envahissaient.  Pas besoin de tout dissimuler derrière des phrases creuses et des textes qui ne veulent rien dire.  La poésie de jet avait ses règles. 

La première : la musicalité.  La deuxième : les images, les portraits, les tableaux.  La troisième : les sentiments.  La quatrième : la transparence. 

C’est ainsi qu’une partie de Hymne à l’amour, le vice et la révolte fut consacrée à l’aspect le plus profond de moi à cette époque : les questions religieuses.


19 décembre 2007 
Dieu : énergie.

Il est  évident que Dieu ne peut pas s’être entretenu avec nous de notre sexualité parce qu’il est une énergie purement spirituelle et non matérielle.  

Par conséquent, il est invraisemblable qu’il comprenne le sens de la communication et du plaisir.  

Ma lecture effrénée de tous les livres supposés saints me faisait découvrir que l’interdit sexuel ne tenait qu’à l’interprétation que l’on faisait de certains textes comme l’histoire de Sodome et de Gomorrhe,  Yahvé ne punissait pas son peuple parce qu’il était gai; mais parce qu’il n’y existait plus d’amour et de fraternité entre les individus.  Tout était argent, gloire comme aujourd’hui.  Il n’y avait plus rien d’humain.  Le plaisir frénétique et le train de vie éliminaient les liens d’amour qui doivent normalement se constituer entre individus. 

Il n’y a nulle part dans l’Évangile, aucun endroit où Jésus condamne clairement la chair.  Le manque d’amour est le péché.  L’amour, c’est la rédemption.  Le péché de la chair est très banal et facilement pardonnable, s’il n’y a pas de violence.  C’est une philosophie extraordinaire quand on y pense. 

Jésus était un précurseur en ce qui est de l’égalité des hommes et des femmes.  Une leçon extraordinaire quand on veut la saisir.  C’est pourquoi je demeurais profondément chrétien, tout en écrivant des textes qui, à l’époque et encore aujourd’hui, sont très mal vus.      

19 décembre 2007 
Un Jésus sexué.

Pour marquer mon évolution dans ma perception de Jésus, j’ai écrit de nombreux poèmes où je le sexualisais.  On peut voir ça comme des blasphèmes, mais dans mon esprit, c’était tout à fait le contraire.  Si Jésus est mon sauveur, c’est qu’il porte les mêmes problèmes que tous les hommes.  Sexué ainsi mon Rédempteur, ça me permettait, grâce à cette projection, de le sentir plus près de moi jusqu’à pouvoir lui prêter mes sentiments.  Un mécanisme de défense du moi en pleine action. 

De toutes façons, les Écritures sont aussi la projection des prêtres de cette époque qui passaient leurs messages à travers les récits qu’ils inventaient pour mieux faire comprendre aux moins instruits les règles qui animent la société.  Les prêtres remplissaient toutes les fonctions à cette époque : médecin, police, juge, etc.  C’était un moyen d’en faciliter la mémorisation.  Voici donc ce que ça donné. 

Si vous croyez être choqués, abstenez-vous de lire.  J’ai voulu écrire un hommage à Jésus.  Ce n’est pas une révolte, c’était proclamer ma foi en permettant à Jésus d’être aussi sexué que nous. 

Les fantasmes que je lui prêtais étaient simplement ce qui se produit inconsciemment chez tous les garçons du monde, si on en croit Freud. 

Évidemment, nos féminounes le contesteront à travers leur paranoïa. Les jeunes ne sont pas sexués plus jeunes, nous le sommes dès la naissance, sauf, que nous sommes moins hypocrites aujourd’hui. On est moins niaiseux.

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