Radioactif 298
Radioactif 298
18 décembre 2007
Intolérance du Québec.
La tentative de me faire soigner psychologiquement m’a aussi permis de voir clair en moi à cette époque.
Cependant, je n’étais pas assez idiot pour croire que j’avais quoique ce soit à reprocher à mes parents quant à ma pédérastie. Il était normal dans le contexte que nous vivons, encore dominés par la religion, que ma pédérastie fut quelque chose d’affreux à vivre pour eux. D’autant plus que je n’étais pas le genre à donner raison à ce que je ne croyais pas.
Dans bien des familles québécoises, les jeunes qui osaient s’avouer gais étaient simplement rejetés, mis à la porte. L’amour chrétien.
Ils venaient juste de comprendre que pour les autres, ils ne valaient même pas une guenille. C’était la déchéance totale. Quand un jeune tuait un adulte, il n’avait qu’à dire que ce vieux cochon avait essayé de le toucher. La libération était immédiate. Presque une parade pour fêter sa bravoure.
Même des escouades pour tabasser les gais avaient été organisés et dominaient dans certains parcs de Montréal.
Être gai, c’était t’exposer à être tué, sous les applaudissements de la foule.
Le Québec à cause de la religion a toujours été d’un fanatisme absolu envers les gais.
C’est ce qui arrive aussi chez les musulmans. Quand un chef d’état se vante qu’il n’y a pas de gais dans son pays, il ment ou il les fait tuer. Comment l’Islam comme le christianisme peuvent-ils se prétendre être des religions qui respectent la nature humaine? Comment peut-on être une religion d’amour quand on fait tuer ceux qui ne se conforment pas aux règles religieuses?
Les gais se trompent s’ils pensent avoir extirper les germes de cette intolérance en ayant un petit coin , le Village, ou une petite concession économique : le mariage gai.
La haine des gais s’identifie à la lutte contre la sexualisation des jeunes. Cette Gestapo a pour fonction de récupérer le terrain perdu depuis les changements apportés en faveur du droit de vivre la sexualité de ton choix, tant qu’elle respecte le consentement.
La principales raison de l’existence de cette haine, c’est que l’on confond être gai à être sodomite. On s’imagine que tous les rapports homosexuels tournent autour de la pratique de la sodomie, ce qui est faux dans bien des cas. Je n’ai mais pratiqué la sodomie, ce qui ne m’empêche pas d’être pédéraste.
18 décembre 2007
Religion égale fanatisme.
Toutes les religions sont source de fanatisme et d’intolérance.
Elles veulent que leur dieu domine et refuse de reconnaître la sexualité comme un élément essentiel à la nature humaine. Elles provoquent les guerres à cause de leur fanatisme et leur étroitesse d’esprit.
Les religions sont des multinationales essentielles au pouvoir des grandes puissances économiques.
Par leurs enseignements, elles soudent les fidèles entre eux contre les autres. Jérusalem est un des meilleurs exemples. Toutes les religions devraient se faire un devoir de respecter l’histoire de cette ville et avoir assez d’ouverture d’esprit pour qu’elle devienne pour tous un lieu de pèlerinage et une porte d’entrée à la compréhension des autres religions, car, on y trouve les racines de trois fois distinctes. Quelle possibilité de dialogue ! De l’apprentissage au respect de la foi des autres. Jérusalem devrait être une ville religieuse neutre ; mais on en a fait un motif de guerre.
Chaque puissance à son dieu, mais toutes en adorent qu’un seul : le pouvoir de l’argent. Qu’on le veuille ou non, on a structuré le monde de façon à ce que l’argent soit la liberté.
C’est ce cheminement qui se retrouva dans mes poèmes d’Hymne à l’amour, le vice et la révolte. Toute une section de poèmes était consacrée aux amours de Jésus. Ce n’était pas seulement pour provoquer, mais parce que je croyais dorénavant que dieu ne pouvait pas s’être incarné, sans intégré la sexualité comme une force positive, sans cela, il n’aurait jamais pu prétendre de comprendre l’Homme.
Ma vie fut plus laïque et les enseignements religieux ne me touchaient plus autant. J’avais appris qu’il faut, en religion comme en toute autre chose, en prendre et en laisser. Je constatais que les religions ne font pas ce qu’elles prêchent.
18 décembre 2007
Laissez venir à moi les petits gars.
Je ne sais pas si je devrais parler de la « déculpabilisation » ou de «dé- religionisation», mais la première fois en prison a entraîné un tsunami religieux qui a duré au moins dix ans. D’ailleurs, le récit de cette aventure est un roman publié chez Parti pris Laissez venir à moi les petits gars. Un des rares romans dont j’ai encore quelques copies.
À sa parution, bien évidemment, pas un mot, pas un journal n’en a parlé. Même si ça c’est assez bien vendu, on m’a payé en me donnant les copies à acheter à un prix spécial. Le reste a été détruit.
Heureusement, dans mes pires moments financiers, ce petit roman fut vendu chez Priape, au Village gai, à Montréal, ce qui m’a permis de survivre. C’est un roman autobiographique, très près de la réalité. Ma vie me sert de sujet d’écriture. Comme je le disais dans un de mes poèmes : j’écris avec l’encre de mon sang.
18 décembre 2007
Littérature féministe.
La littérature est devenue une fonction féminine, sous dictature féminoune au Québec.
Le Québec, grâce à Harper, est retourné à la case départ. La mafia est sauvée. Elle n’a pas a tremblé : la prostitution individuelle, libre et consentante, n’est pas pour demain, comme la décriminalisation de la possession simple, individuelle, de la marijuana. On pourra continuer à mentir aux jeunes et s’abstenir de devoir parler de sexualité.
Ainsi le crime organisé, la pègre, continuera à avoir la main haute sur le trafic lucratif du cul et de la drogue, un trafic mondialisé donc sans frontière commerciale.
Avec l’ignorance, la censure, maquillée sous le titre ronfleur de littérature pour la jeunesse, le catholicisme reprend droit de cité.
Les cours de sexualité dans les écoles sont abolis : on préfère des jeunes qui meurent de maladies vénériennes pour leur faire accepter cette idée stupide de la chasteté. Mais, on continue d’enseigner les religions au primaire parce que c’est tout jeune qu’il faut laver les cerveaux. On appelle ça la Tradition.
18 décembre 2007
Néo rhino infiltré.
En lisant le rapport de l’assemblée Néo rhino, j’ai compris que le parti est infiltré par les féminounes (féministes wokes). Ça explique pourquoi un certain Tourtières s’en prend à moi dans le parti.
Quand des membres dans un parti politique de dérision humoristique d’abstention ont une telle étroitesse d’esprit et qu’ils doivent s’attaquer à ceux qui font partie de leur organisation, c’est la grande noirceur qui règne à nouveau, sous le putsch du féminisme réactionnaire. Du moins, ça ressemble à ça.
L’avenir nous prouvera que les féminounes sont soutenues par les fédérastes. Plusieurs femmes, particulièrement dans la région de Québec, ont refusé de voter OUI pour appuyer les revendications féministes, lors du dernier référendum. Une espèce de vengeance suicidaire.
Si Harper peut espérer le pouvoir, c’est en comptant sur ces éléments conservateurs et la guerre entre Montréal et les régions. Tout ça sur un petit fond religieux. Faudra revenir sur les » massacres des pères » par la morale religieuse pour que nos nouvelles matrones se rendent compte qu’elles prêchent contre tout ce que le mouvement féministe affirmait il y a quelques années.
À cette époque, les féministes n’étaient pas réactionnaires, mais progressistes. Nous sommes à l’ère de la récupération. Les années 1970 furent trop belles.