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Radioactif 263

janvier 18, 2022

Radioactif  263

25 Novembre 2007

La vie.          

La vie est une suite d’accidents.  Un petit spermatozoïde fait une course contre la mort et réussit enfin à percer l’ovule et s’y installer.  Puis, avec son ADN, c’est-à-dire l’énergie qui lui est propre, il se combine à l’ovule et commence à développer ce que sera notre corps et notre esprit. 

Comment de si petits êtres vivants peuvent-ils donner naissance à des êtres humains? 

Je lisais l’autre jour qu’une femme « jappait» encore parce qu’on avait permis à des étudiants de pouvoir regarder des spermatozoïdes au microscope.  Quels chanceux et quelle idiote ! 

Le seul élément qui peut entrer en cause dans un tel événement est l’âge.  Sont-ils assez vieux pour comprendre ?  Une chose est certaine : au lieu de jouer la «grébiche épouvantée» devant un phénomène de la nature aussi extraordinaire et mystérieux, les parents devraient en profiter pour souligner à leurs enfants la beauté infinie du phénomène de la vie chez tous les êtres humains. 

C’est là, à mon avis, où  toutes les religions sont devenues des déformations et des interprétations de petits génies en tête de patate,  maudissant un phénomène aussi extraordinaire.  Excusez les patates! 

La vie est un phénomène tellement sublime qu’on n’aura pas assez de l’éternité pour en digérer toute la beauté.   Pourquoi les religions nous apprennent-elles à nous mépriser?


25 Novembre 2007

Paradis terrestre.  

Quand j’ai quitté la maison, je ne savais pas que je venais d’une manière d’être chassé du paradis terrestre de l’enfance. 

La vie est bien différente quand ce sont tes parents qui travaillent comme des fous pour te permettre de survivre.  Le problème de certains adolescents, dont je fus du nombre, est de croire que leurs parents leur doit tout : vous m’avez fait et je ne vous l’avais pas demandé, donc endurez-moi ! Quelle connerie ! 

Elle puisait simplement sa justification dans mes grandes réflexions à savoir qu’est-ce que je fais sur cette terre ?  Quel est le sens de tout ça ?  J’avais beau vouloir être le plus saint possible, je n’y arrivais pas dès qu’une belle gueule se présentait devant moi. 

J’avais beau me flageller, ils n’en n’étaient pas moins attirants.  Si le sexe n’avait pas été interdit, ma vie aurait été toute autre. 

Je me demande même ce qui aurait pu me rendre malheureux sans ces scrupules.

Il n’y avait pas nécessairement de sexe entre nous, les jeux sexuels étaient un bonus. L’illumination. C’étaient des échanges de fluides entre nous que je ressentais du profond de mon âme. Des échanges d’âme à âme.

25 Novembre 2007

Trop sensible.       

Pleurer devant tant de beauté, ne plus sentir qu’un vif sentiment de bonheur comme une brûlure après la communion, c’était du quotidien. 

J’étais probablement trop sensible et avec la pédérastie,  je devenais trop émotif. 

Je me sentais tellement transporté que j’aurais pu y risquer ma vie pour un petit peu de ce bonheur exalté. 

Mes amours furent plus fortes que mes misères. 

Quand j’ai quitté la maison, j’étais encore le petit gars qui apprenait tout avec frénésie.  Si j’adorais aussi mes expériences de lits avec certaines, elles finissaient toutes par des scènes de jalousie.  J’ai fini par identifier les femmes à ce défaut monstre que j’ai ensuite converti en devoir pour être une bonne mère de famille.  Une façon de pardonner. 

Mes tentatives de drogues avaient été très superficielles et n’avaient pas accompli les miracles, le bonheur que l’on m’avait promis. 

Ma peine était directement liée à la haine que j’avais d’être pédéraste.  Je voulais toujours être heureux, oubliant qu’on ne peut pas connaître le bonheur si on ne connait pas la misère. 

Tout ça nourrissait  mes livres et j’y mettais le meilleur de mon âme.  Écrire était une autre porte vers le nirvana. Je m’y appliquais à plein temps.  C’était presque de la folie.  Étais-je heureux?  Tout dépendait du moment, mais, en général, sûrement. Je travaillais trop pour prendre conscience de ce duel intérieur qui jaillissait dans mes écrits.  En général, j’aimais la vie. J’ai toujours été un petit jouisseur.  Une jouissance que j’adorais partager.

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