Radioactif 249
Radioactif 249
17 Novembre 2007
Traumatisme.
Si dans un cas de pédophilie, un enfant peut être traumatisé, en ayant peur quant à ce qu’il voit ou ce qu’il ressent, un enfant battu ou sans cesse dévalué par ses proches, l’est encore plus.
Par contre, à partir de 11-12 ans, le petit est beaucoup mieux armé pour faire face à ce qui pourrait le marquer, car il a plus de points de repères pour identifier ce qui est dangereux de ce qui ne l’est pas. C’est donc pour ça que la très grande majorité des jeunes savent que les adultes mentent ou s’excitent pour rien quand il est question de prédateurs sexuels.
De plus, aujourd’hui, les jeunes ont des moyens infinis pour dénoncer le moindre écart. Qu’ils le sachent est plus important que la psychose des mères affolées par leur hantise de les voir perdre leur vertu.
Malheureusement, les jeunes ont aussi appris que le chantage est un moyen payant. Il suffit de te dire victime d’un abus sexuel pour devenir la vedette ou l’attention de l’heure. Les médias sont les grands pourvoyeurs de l’hystérie qui entoure la sexualité. Elle est basée surtout sur la peur des femmes face à la sexualité.
On allume leur mécanisme de projection et ont les fait halluciner sur ce qui pourrait arriver à leurs petites (un autre elle) comme on fait jouer les jeunes aux jeux vidéo.
Aussi, les enfants deviennent souvent de fausses victimes, l’arme ultime, dans les cas de divorce. C’est une accusation, une présomption très facile à servir. J’ai connu un père qui fut accusé, qui s’est suicidé avant que sa fillette avoue que c’était une histoire inventée.
J’ai cru qu’à partir de ce fait, je suis tout à fait justifié de parler du problème. Je suis le mieux placé parce que je n’ai rien à perdre. Sinon de perdre la possibilité d’être reconnu écrivain. Est-ce vraiment important?
17 Novembre 2007
Ce qui se passe vraiment.
Contrairement à ce que la société prétend, très, très souvent le jeune sera non seulement libre, mais très souvent il retournera voir ce que l’on appelle son prédateur pour jouir encore de la relation privilégiée qui s’est établi, souvent parce qu’il aime trouver enfin autant de liberté.
C’est d’ailleurs un des points négatifs de la pédérastie. Les jeunes comprennent très vite ce que signifie la relation et où elle peut les conduire. C’est loin de faire mal quoiqu’en disent les détracteurs.
Les jeunes d’aujourd’hui sont moins niaiseux qu’on ne l’était. Ils aiment pratiquement toujours ce qui se passe et ils sont tout à fait libres d’être là ou pas. Que tu touches un zizi en luttant, c’est un attouchement illégal. Pourtant quand on télévise les scènes de lutte aux olympiques, il arrive très souvent que les lutteurs se touchent et on n’en fait pas un drame. C’est du moins l’expérience que j’en ai ou de laquelle j’ai été témoin.
Dans son Journal noir, Jean Ferguson raconte comment ça se passe et pourquoi il est faux de prétendre que c’est toujours l’adulte qui fait le premier pas. Habituellement, c’est le cas, mais le jeune qui aime ce genre d’expériences saura le manifester assez clairement pour indiquer son consentement.
La démarche est facile à reconnaître et pour l’un et pour l’autre. La très grande majorité de ces relations sont des caresses, des masturbations, des fellations. C’est généralement plutôt très agréable, même si c’est interdit. C’est aussi très souvent à sens unique, c’est-à-dire le jeune qui reçoit le plaisir.
Il peut y avoir des cas de sodomie, mais c’est, je crois, très exceptionnel parce que ce n’est pas le fun pour la majorité des gens.
17 Novembre 2007
Absence de violence.
Je n’ai jamais connu en 55 ans (et plus), un seul pédéraste violent avec les jeunes. Au contraire, ce sont des gens qui adorent les jeunes et qui plus souvent qu’autrement se font financièrement plumer par ces jeunes pour leur plaire. Les exceptions sont possibles, mais je n’en ai pas connues.
Ils se fichent de l’argent parce que tout ce qui compte c’est de se sentir aimé et d’aimer, à la folie. Je ne sais pas tout de leur vie, mais il me semble que s’il y en avait eu un violent, j’aurais fini par le savoir.
Les pédérastes sont habituellement des gens d’une extrême sensibilité et la pédérastie est un besoin infini d’affection. Les pédérastes ne se conforment pas à toutes les règles, ils doivent saisir le pourquoi.
Ce sont des adultes qui refusent la vie comme on nous force de la vivre : naissance- études – boulot – enfants- mort. Les pédérastes n’acceptent pas cette vie qui tourne toujours autour du portefeuille parce que pour eux, l’essentiel c’est la beauté et l’amour. Les valeurs sont tout à fait différentes.
La pédérastie est une raison fondamentale de vivre pour eux. Elle permet d’exprimer leur amour. Elle permet de le vivre en dehors de tous ces problèmes d’adultes : jalousie, exclusivité, remords. Ils aiment vivre, rire, jouer, expérimenter le plus de choses possibles avec leurs serins. Franchir les limites.
Ils veulent revivre leur état d’enfant (l’innocence) grâce à ce que leur proposent les jeunes.
Le vrai problème avec la pédérastie est la permanence et par conséquent, la responsabilité.
Tu ne peux pas être en amour par-dessus la tête avec un jeune et le laisser tomber deux semaines après parce qu’il ne t’intéresse plus. Tu dois apprendre toute la responsabilité que contient cette relation compliquée par les préjugés des relations entre un adulte et une personne moins âgée.
Le problème avec la pédérastie, ce n’est pas elle en soi, mais toutes les intentions diaboliques qu’on lui prête par préjugés. Chaque cas est un cas d’espèce. Il peut y avoir des gens extraordinaires comme de beaux salauds. C’est comme dans toutes les tranches de la société.