Radioactif 240
Radioactif 240
10 Novembre 2007
Mai 1968.
J’avais un professeur de sciences sociales un peu sauté. Il a par exemple dit à ma petite amie qu’il croyait que j’étais allé me suicider juste pour savoir la réaction qu’elle aurait.
C’était d’ailleurs la seule matière scolaire dans laquelle je coulais, car quand je me choquais, je pouvais aussi bien répondre par exemple de la façon suivante à cette question : pourquoi les élèves font-ils une dépression ? Vous n’avez qu’à regarder les examens idiots que vous nous donnés pour comprendre. Il prenait tout au premier degré et me coulait automatiquement.
Par contre, mon prof de psychologie était tout à fait différent. Les bouts dans l’Homo-vicièr où je ris des mécanismes de défense décrits dans les livres de Freud fut une de mes réponses à un examen. Celui-ci me donna une très bonne note, car selon lui, non seulement j’arrivais à bien les décrire mais les exagérations que j’y amenais étaient par l’absurde tout à fait justes.
Les Jésuites ont commencé à descendre mes textes dans leurs cours, à me faire passer pour le pire des cancres, mais ils pétaient les plombs quand ils arrivaient avec un auteur célèbre et qu’un étudiant faisait remarquer que je l’avais déjà dit et qu’on m’avait traité de fou.
C’est ainsi que mon prof de sociologie se fit remettre sur le nez mes propos quand il commença à vanter les événements de mai. On lui demanda pourquoi c’était fou dans ma bouche et génial dans les rues de Paris.
10 Novembre 2007
Prof jésuite.
Les Jésuites étaient de grands professeurs. J’en ai plus appris avec eux en une année que pendant une quinzaine d’années ailleurs. J’adorais une science que je découvrais : la philosophie et je n’étais pas le plus perspicace.
Un de mes professeurs m’a même prédit que je ne saurais jamais rien faire de bon, que je ne serais même pas capable d’être un journaliste. Je mélangeais tous ces syllogismes et je m’amusais à en créer qui le précipitait par terre de désespoir.
D’ailleurs, celui que j’ai écrit au début de l’Homo-vicièr fut loin d’être compris par tout le monde. C’était quelque chose comme : l’homme est un enfant; Dieu aime l’homme; donc, dieu est un pédéraste. On ne s’en est servi qu’une fois à la télévision pour montrer aux gens de Val- d’Or que j’étais vraiment un gros méchant. Ils doivent avoir réussi, car mes amis m’ont lâché depuis que Richard Martineau leur a dit (il ne me connait même pas) que je suis un pédophile.
J’ai déposé une plainte à la Commission des droits pour diffamation. On m‘a envoyé promener, ce qui confirme à mon avis la dictature féminoune (féministe woke).
Bizarre qu’après avoir vécu dix ans avec quelqu’un et que dix ans après, ce qu’on en dit est plus vrai que ce que l’on a vécu. Les rumeurs ou placotages l’emportent sur la mémoire vive.
Y parait que c’était effrayant à entendre ce qu’on a dit de moi. Des hypocrites quoi?
J’aurais pu me vanter d’aimer les petits gars, mais je n’aurais pas travaillé longtemps. Par contre, qui voulait comprendre pouvait facilement le faire. On avait qu’à vérifier mon CV.
D’ailleurs, quand je suis arrivé à Val-d’Or, Jean Ferguson, un poète Micmac, voulait me rencontrer, car pour lui, j’étais le grand révolutionnaire de Montréal qui était assez fou pour proclamer pédéraste. C’était, c’est vrai, 30 ans plus tard, avant que les wokes existent. Ce sont de nouveaux malades de l’esprit qui s’imaginent que le mal est autre chose que la haine des autres. La victimologie qui remplace la sainteté.
11 Novembre 2007
L’émotivité.
Le toucher, l’affection, la tendresse dans l’enfance est sûrement un des constituants les plus importants dans l’émotivité d’un individu.
La « peur de l’inconnu » justifie à elle seule l’interdit pour un adulte d’avoir des rapports sexuels avec un enfant trop jeune. Que ressent-il? C’est suffisant pour être contre la pédophilie; mais adolescent, il sait ce qu’il veut et ce qu’il ressent. Adolescent, les jeunes savent se défendre seuls.
Par ailleurs, introduire l’interdit juste en s’en tenant à des sermons moraux selon lesquels il ne faut pas se laisser toucher par un étranger, sans pouvoir justifier cet interdit , c’est condamner ce jeune à avoir peur de la curiosité que constitue le risque de la découverte.
Comment agir pour amener un jeune à pouvoir nuancer et évaluer un danger réel ? Car qu’on le veuille ou non, avec le trafic d’organes, les gangs de rues et l’esclavage sexuel international, il y a des individus dangereux, violents ou qui se fichent de ce que ressentent les jeunes.
Par contre, refuser d’en parler, de créer des nuances, de créer une morale acceptable pour ceux qui sont pédérastes, c’est criminel.
Les jeunes ont droit et besoin plus que jamais de comprendre leur sexualité. Il n’y avait pas ces dangers il y a trente ans. Il n’y avait pas de sida, même s’il a été inventé pour des fins militaires et nos dirigeants ne sont pas très rapides à l’éliminer. C’est le sens de ma réflexion.
Les jeunes ont-ils des droits sur leur sexualité ?
11 Novembre 2007
Brutalité.
Par ailleurs, je ne comprends pas qu’un adulte puisse brutaliser un enfant pour un plaisir sexuel. Comment un adulte peut-il être inconscient au point de laisser des marques de blessures sur un enfant sans se rendre compte que c’est inacceptable ? Cette personne ne pose pas qu’un geste immoral, mais un geste d’une inconscience incroyable. Une blessure, ça ne fait jamais plaisir ou de bien.
Par contre, je n’arrive pas à comprendre comment un individu peut blesser un enfant en lui faisant une fellation ? Il y a peut-être exagération pour rendre le geste plus condamnable. La police aime en mettre pour mieux obtenir une condamnation.
Je ne sais pas, je me demande simplement comment c’est possible. Je suis peut-être trop niaiseux.
Cependant, je comprends très bien qu’un enfant peut être blessé dans le cas d’une pénétration. Je ne crois pas qu’on puisse être responsable pour poser de tels gestes. Personne ne peut croire qu’un enfant est physiquement constitué de façon à pouvoir vivre une telle expérience.
Par contre, on est tellement scrupuleux que l’on exagère les dangers de la nudité et de la masturbation, par exemple. Chez certains peuples, caresser, même sexuellement un enfant, c’est lui procurer du plaisir. C’est lui procurer de la sécurité affective. Dans ces peuples chez qui ces caresses ne sont pas mal vues, il y a par hasard une absence presque totale de suicides. C’est un élément qui mérite réflexion.
J’ai lu un livre sur les expériences en Israël, où les enfants n’étaient pas élevés par leurs mères, mais des gardiennes. Ceux-ci quand ils deviennent jeunes hommes sont hantés par le désir de suicide. Refuser d’en parler, c’est jouer à l’autruche.
Nos sociétés sont-elles devenues trop scrupuleuses ? Ce scrupule engendre-t-il la sous-estimation personnelle ?
11 Novembre 2007
Caresses.
La pédophilie c’est seulement quand il y a des rapports sexuels entre un adulte et un enfant de moins de 10 ans.
Personnellement, comme je l’ai souvent écrit, je suis contre la pédophilie parce que le jeune n’est peut-être pas psychiquement capable de vivre une telle expérience de façon positive.
Physiquement, un enfant n’est pas encore intéressant et psychologiquement il est encore trop fragile. Tu dois toujours avoir peur de le blesser plutôt que de lui procurer du plaisir ou l’aider à s’épanouir.
Pour l’enfant, ce genre de relation ne peut pas lui permettre d’expérimenter et comprendre ce que c’est d’être amoureux.
Cependant, il ne faut pas non plus devenir fou. Je me souviens avoir entendu une femme qui racontait que sa fille avait été victime d’un pédophile.
Premièrement, elle était trop vieille pour qu’on parle d’une relation pédophile. D’autre part, ce qu’elle reprochait à l’adulte c’est d’avoir été étendu sur son lit et de se caresser le moineau durant que la jeune fille essayait de ne pas regarder. Rien de bien grave ; mais la mère ajoutait que depuis elle ne pouvait plus regarder sa fille qui la dégoûtait. Pauvre petite.
J’espère que sa mère a été soignée. Pourquoi détruire l’image intérieure d’une enfant en s’exprimant ainsi. La petite doit simplement ne plus jamais remettre les pieds chez ce gars-là. Elle a aussi besoin de sa mère pour comprendre que ce n’est pas une salope. Comment peut-on faire ça à une enfant ? Ce n’est pas tellement plus édifiant que la pédophilie, car c’est une autre façon de détruire une gamine.
11 Novembre 2007
Confusion.
Quelque part dans les impressions primaires, le pédéraste est marqué par des senteurs, des formes, des comportements qui se retrouvent presqu’exclusivement chez les jeunes.
Le pédéraste recherche probablement chez le jeune l’authenticité, la spontanéité et d’une certaine manière, la naïveté, puisque ces rapports sexuels n’ont pas de sens particuliers chez les jeunes, sauf le plaisir de combler une certaine curiosité.
Le pédéraste est attiré par la présence de ces qualités chez le jeune. La pédérastie est une forme d’attraction ou d’amour dont l’objet est exclusivement le jeune.
C’est une orientation sexuelle qui n’est ni mieux, ni pire que tous les autres. Mais qui, si elle se veut responsable, doit davantage interroger les vrais motifs de cette liaison.
La pédérastie est interdite parce qu’on la confond avec la pédophilie. Cette volonté écrasante de vouloir protéger les ados est plutôt une forme de surprotection. On oublie que la Charte des droits leur garantit une intégrité absolue physique et morale. Ce qui signifie la liberté de conscience.
Comment peuvent-ils devenir autonomes ? Sûrement pas en étant surprotégés. La meilleure des sécurités pour un jeune adolescent c’est d’être bien informé.
La morale sexuelle est une déformation religieuse qui contredit la science.
26 décembre 2021
Les montres.
Hier, j’écoutais « être humain » à Radio-Canada. L’intervieweur parlait des pédophiles comme les montres des montres. Comment pouvait-on être assez humain pour se permettre d’être en contact avec eux?
Tellement monstrueux, tellement rejetés des autres que même en prison on a été obligé de créer une unité de protection pour que les autres prisonniers ne le assassinent pas après les avoir affreusement fait souffrir.
Qui sont les montres ? Ceux qui ont décidé que tu ne mérites pas de vivre parce que tu partages un plaisir avec un plus jeune que toi? Qu’est-ce qui peut arriver? Si tu es un garçon, très jeune tu ne pourras pas éjaculer. Donc, tu ne pourras pas enfanter, soit la première raison pour laquelle on a interdit le sexe entre homme femme aux jeunes parce qu’on croyait qu’un jeune ferait des enfants chétifs et maladifs et qu’ils deviendraient un poids pour la société.
Hors, les femmes qui donnaient naissance avant le mariage étaient bannies, calomniées, détestées par les pures. Leur enfant furent désigné bâtard et doive supporter la malédiction de la mère pour le reste de sa vie.
On a même dû inventer l’avortement pour qu’il y ait moins de femmes qui meurent lors des accouchements. Encore aujourd’hui, une bande de « pures » font encore la guerre à l’avortement, inconscients que l’avortement existe pour sauver ces pauvres femmes de la laine de ceux qui se prétendent de bons chrétiens et qui ont oublié que le christianisme est fondé sur la résurrection, mais aussi et surtout, sur la charité, la tolérance.
La tolérance est la grande différence entre Dieu, le Père guerrier, et son fils, mort sur la croix pour sauver l’humanité. L’Esprit-Saint, la science, vient nous prouver que le sexe n’est ni bon, ni mauvais, mais un élément de la nature.
Si le garçon est adolescent, il devra savoir qu’il faut mette un condom, même si l’Église catholique le combat en Afrique. S’il est gai, il ne pourra qu’avoir du plaisir avec son compagnon, car ça correspond à sa réalité. La seule chose qui peut blesser et être douloureuse est se faire enculer, tout comme faire l’amour peut être douloureux pour certaines femmes. D’ailleurs, même aujourd’hui, la majorité des gens croient qu’être gais c’est être sodomites.
Une fois que l’on sait ça, on peut se demander si prêcher d’être le plus sale possible avec un individu qui vit sa sexualité en respectant l’autre, du moins le croit-il, n’est pas la vraie forme de la monstruosité, cette incapacité d’empathie qu’ont les purs envers les autres qu’ils voient comme des déchets.
Ça peut bien coûter des centaines de millions de dollars pour avoir le récit de la « bonne victime » qui pourra aller décrocher des dizaines de milliers de dollars, grâce à un tribunal spécial, parce qu’autrefois il a participé à un jeu qui, avec le temps, est devenu dans la réalité, une horreur sociale.
Enfin, en définissant ce qui est bien ou mal dans la sexualité, les femmes wokes, comme au temps de la Grèce antique, peuvent détenir le pouvoir absolu, car on peut revenir jusqu’à 40 ans en arrière et croire que ce que l’on pensait alors est ce que l’on pense aujourd’hui, incapable d’échapper à la pression sociale, surtout depuis la découverte d’internet.
Du viol (donc, de la violence) on est passé au non-savoir- vivre qui est devenu un crime digne de prison. Un baiser volé, par exemple.
Pas besoin de curés pour nous faire peur avec le péché, on a les féministes wokes et les hommes qui n’osent pas dire un mot de peur de perdre leur possibilité d’avoir des relations sexuelles s’ils osent dire ce qu’ils pensent.
Puisqu’à la fin, les mouvements pour l’indépendance du Québec se souciaient plus de l’apport féministes à l’intérieur de leur organisation que de l’indépendance, je me suis demandé si ces femmes politiques ont décidé de sauver la dictature féminine comme en Suède au détriment de l’indépendance du Québec, comme république laïque et francophone. Le féminisme serait ce qu’on a appelé la trans-partisannerie.
Ce mouvement est devenu la grande différence entre le Parti québécois indépendantiste et Québec solidaire, la gauche woke qui existe seulement pour tuer le PQ, donc, empêcher finalement l’indépendance, en faisant semblant d’être indépendantiste.