RADIOACTIF 206
Radioactif 206
20 Octobre 2007
Justice ?
En 1975, je vivais avec une femme et deux enfants. Nous respections les principes de Summerhill dont la liberté sexuelle des enfants.
À notre avis, la nudité n’a rien à voir avec la pornographie et nous appliquions cette conviction dans notre vie quotidienne quand c’était possible.
Notre garçon, le plus vieux, décida de ne pas donner de chips à ses amis. Pour se venger, ils dirent à leurs parents que nous vivions parfois nus à la maison. Nous leur interdisions de venir le matin puisque nous dormions nus.
La police fut aussitôt alertée. Les parents étaient hystériques.
Nous sous sommes ramassés en procès. Durant celui-ci, un des jeunes témoins vedettes qui m’aimait bien fondit en larmes. « Je ne sais pas si ce que je raconte est ce qui s’est vraiment passé ou si c’est ce que la police veut absolument que je raconte. »
Le premier juge s’est récusé, mais il fallait ma peau pour améliorer les statistiques. Malheureusement, pour le système, à la fin des témoignages, je n’avais touché personne, mais en participant à un jeu, initié par les enfants, j’avais baissé mes culottes comme ils me le demandaient, dix à trente secondes, le temps de me brasser les fesses et respecter mes croyances.
Le juge sauta sur l’occasion pour me sermonner à l’effet que ce n’était pas parce que ça se faisait en Europe que je devais éduquer tout le quartier. Il me condamna à trois mois.
Pendant ce temps, certains de nos chefs politiques faisaient tuer leurs ennemis. Une belle société! Et Harper veut nous ramener à ces régimes d’assassins hypocrites. Trop cons pour lire Freud !
20 Octobre 2007
Martyrs sexuels.
Attiré par les garçons, c’était facile de savoir s’il était intéressé ou non. Il y a d’abord les regards et les sourires qui ne mentent pas, puis des signes plus explicites, plus sexuels, plus mâles.
Même si le jeune est friand de l’aventure plus que toi, il peut se défendre de mille façons en vue d’être déclarés victime.
Victime, c’est lui que l’on croira. Particulièrement au Québec, la victime a un statut inatteignable.
Les catholiques sont friands de martyrs tant que ce ne sont plus eux
Dès qu’il est question de sexe, ils appellent au martyr; mais tournent la tête dès qu’ils sont pointés du doigt. Prétendre qu’un adulte (il y a des exceptions) peut faire peur à un jeune ado c’est mentir effrontément.
La preuve : POURQUOI les pauvres victimes retournent-elles chez leurs prédateurs? Les psychologues s’inventent des explications qui n’expliquent rien. En fait, c’est que la victime goûte trop au plaisir pour savoir s’en passer. Ils prennent leurs « sugar dady » pour des cornets de crème glacée jusqu’à ce que le jeu soit découvert. Alors, ils s’effondrent sur la place publique. Ils prétendent qu’ils ont été pris au piège dans leur innocence. Puis, ils retournent chez leur bourreau dès qu’ils ont un petit besoin de se faire caresser.
Est-ce qu’un plaisir sexuel est plus grave qu’un meurtre ? Quel témoin est assez imbécile pour dire qu’il aimait ça quand sa vie est en danger s’il démontre le moindre intérêt?
Pour boucler « un ennemi de la morale débile religio- bourgeoise, la police pourrait-elle inventer des histoires ou les rafistoler un peu pour les rendre encore un peu plus dégueulasses?
Pour concevoir une partouze comme un crime sexuel dangereux, s’il n’y a pas violence, il faut déjà avoir l’esprit tordu.