Aller au contenu principal

Radioactif 199

novembre 14, 2021

Radioactif  199

13 Octobre 2007

Nos bigots. 

Nos bigot(es) ne savent pas ce qu’ils veulent et ce qu’ils disent.  Certains(es) ont même essayé de nier l’histoire et de nous faire croire que la pédérastie n’a jamais existé en Grèce antique. C’était même un phénomène de la vie publique.  Marguerite Yourcenar a très bien répondu à ses faussetés. 

Une autre des faussetés est que toutes les victimes vont devenir les futurs agresseurs.  Rien de plus stupide dans bien des cas. 

Si c’était un automatisme vrai, il faudrait tenir notre nouvelle martyre nationale,  loin des enfants, car elle a toutes les chances du monde de les initier aux jeux de son enfance.   Bien des jeunes m’ont raconté avoir été initiés par leur gardienne.  L’agressé devient agresseur…  C’est une possibilité.       

Chaque individu est un cas particulier, forgé par sa nature et son environnement. 

Si le cerveau peut se modifier à l’adolescence, dans une ambiance de sérénité et d’estime de soi, pour permettre de revivre le bonheur, l’équilibre, pourquoi n’en serait-il pas ainsi pour les questions sexuelles?

Le plaisir marque-t-il les individus plus que la souffrance ? Combien de personnes ont souffert lors d’une première expérience sans violence, sans domination, par amour et par plaisir? 

L’atmosphère de peur que l’on crée pour tous ceux qui entourent un jeune (le père peut être incestueux, l’oncle est pédophile, l’étranger est un dangereux maniaque) n’est certainement pas propice à créer un milieu sécurisant, un des premiers jalons nécessaires à la sécurité intérieure et au bonheur. 

Mais, cela fait partie du vocabulaire pour combattre les mâles et le patriarcat.  Faudrait arrêter de charrier le monde.  Souvent,  la seule violence qui existe naît des termes légaux. Faut bien qui se passe de quoi pour justifier le travail des policiers, des avocats et des juges. 

Pourtant, la drogue effectue des ravages bien plus graves pour notre avenir que la pédérastie, mais on en discute pas parce que les journaux n’en parlent pas

Les média d’information sont nos nouveaux papes ou plutôt les nouvelles papesses.

13 Octobre 2007

La mémoire.           

Je m’aperçois une fois de plus que je commence à perdre la mémoire. 

Cependant, je vais décrire ce dont je me rappelle au meilleur de ma connaissance.  Ce que l’on peut lire sur la mémoire et la plasticité du cerveau est phénoménal. 

Le cerveau est un organe tellement phénoménal et développé qu’il réussit à effacer les mauvais souvenirs afin de maintenir un certain équilibre. 

Dans mon cas, si cet organe conserve surtout tout ce qui fut agréable, les souvenirs des meilleurs moments de ma vie sont presque tous sexuels.  C’est à rougir. 

Même si je ne suis pas un scrupuleux de nature,  je ne me promènerais pas les fesses à l’air sur la rue Sainte-Catherine pour autant.  Question d’équilibre. 

Je suis bien prêt à raconter des brides de ma vie, comme me l’avait suggéré Gilbert Langevin, mais je ne vois pas ce qui peut intéresser les gens, sauf la particularité que j’ai goûté à bons nombres d’expériences sexuelles et j’arrive à en parler avec une certaine décence. 

À mon avis, mes expériences politiques ont été bien plus marquantes, pour moi, du moins.  Remplir ainsi son blogue, ça ressemble à une séance publique de psychanalyse.  

No comments yet

Laisser un commentaire

Entrer les renseignements ci-dessous ou cliquer sur une icône pour ouvrir une session :

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

%d blogueueurs aiment cette page :