Radioactif 192
Radioactif 192
09 Octobre 2007
Sexualité = ignorance.
Je n’en reviens pas de l’ignorance des Québécois (es) dès qu’il est question de sexualité. Ça conduit au mépris.
Pourtant, je devrais comprendre : on a jamais voulu que l’on comprenne, voir même que l’on essaie d’apprendre autre chose que la rengaine cléricale sur comment se comporter envers notre sexualité. C’est pourtant la base fondamentale de nos émotions, dans notre vie de tous les jours.
Ainsi, on peut accuser qui que ce soit, de quoi que ce soit, parce que personne ne s’entend à savoir de quoi on parle. On ne fait plus la différence entre un crime violent et un attouchement qui marque un manque de savoir-vivre. On essaie même de nier que l’âfe de consentement était à 14 ans au Québec.
Évidemment, ceux qui pourraient apporter des points de vue intéressants (psychanalyste, psychologues, etc.) ne veulent rien dire. Ils perdraient leur droit d’exercer s’il reconnaissait ce que je dis.
S’ils admettaient que la sexualité ne fait pas bobo, que ça nous marque psychologiquement beaucoup moins que la pudibonderie qui nous culpabilise et nous détruit, ils risqueraient de perdre une bonne partie de leur clientèle et surtout leur droit d’exercer..
Ce genre de procès (AAACE) se perpétue depuis l’article de Richard Martineau, dans le Journal de Montréal. Je lui ai fait parvenir environ neuf pages de textes dans lesquelles je lui réponds et qui ont été censurés par Windows puisqu’on a m’a enlevé ma page personnelle. Quel esprit démocratique !
Je ne veux pas devoir porter plainte à la Justice contre M. Martineau pour diffamation, mais …
Il n’y a pas que le voile que l’on ne prend pas au Québec, mais tout ce que les nouveaux curés des médias nous disent sur la sexualité. C’est surtout vrai chez les femmes à qui on renvoie le même sermon que celui que l’Église leur servait : la sexualité, c’est sale. C’est pour les cochons.
Pensez ainsi, c’est malade. Quant à moi, je ne peux pas écrire et cacher une expérience aussi importante dans ma vie.
Si je ne me trompe pas, on vient de déconnecter mon carnet sur Centerblog. Et on vous crie que la liberté d’expression existe. C’est ça l’hypocrisie woke.