Radioactif 153
Radioactif 153
23 Septembre 2007
Hypocrisie politique.
Nous vivons sous le règne politique de l’hypocrisie.
Par exemple, au provincial, on a essayé de nous faire croire que le cas du Mont Orford était réglé. Connerie ! On va s’arranger pour que la situation persiste durant deux ans afin de pouvoir reprendre la situation là où elle avait été laissée.
La première condition pour solutionner le problème, c’est de débarrasser le dossier de ceux qui ont créé le problème.
Au fédéral, c’est la même chose : Harper fait semblant de nous donner une voix sur le plan international alors qu’en réalité on est encore soumis au fédéral.
Il nous dit qu’il a réglé le déficit fiscal alors que c’est un règlement temporaire , le temps d’une élection. Rien n’a bougé depuis.
C’est la même chose avec la nation. Qu’est-ce qu’une nation si tu n’as même pas le pouvoir de choisir ta langue et ton immigration ?
Une chance pour nous qu’il y a les néo-rhino, au moins avec eux on sait qu’on s’amuse, en attendant qu’on allume.
Je commence à me demander si les Québécois sont masochistes ? On dirait qu’on aime ça se faire bourrer… par ceux qui nous dirigent.
29 septembre 2021
L’avenir du français en Amérique se joue actuellement à l’Assemblée nationale avec la loi 96.
Enfin, on peut établir sans se tromper que le fédéral prétend que les Anglophones au Québec forment une minorité parce que ça lui permet d’intervenir au Québec, surtout dans le domaine de l’éducation post-secondaire, alors que l’éducation devrait être un pouvoir exclusif du Québec. Donc, il faudrait éventuellement revoir la Constitution canadienne que l’on n’a jamais signée.
Comme l’a si bien dit M. O’Toole, les Anglophones au Québec ne constituent pas une minorité, mais un prolongement de la majorité anglophone canadienne au Québec.
Cette réalité permet à la prétendue minorité anglophone d’effectuer un travail hypocrite visant, grâce à l’immigration, à l’anglicisation de Montréal. Si les immigrants continuent de se ranger du côté de la minorité anglophone, dans peu de temps, la majorité à Montréal sera anglophone. Ce mouvement sera devenu permanent.et irréversible. L’anglicisation du reste du Québec ne sera qu’une question de temps.
La notion de minorité est au centre de cette opération d’anglicisation telle que préconisée dans le rapport Durham au Québec.
Au référendum, on s’est servi des francophones hors-Québec pour inciter les Québécois à voter NON, sous prétexte qu’il fallait protéger le français hors-Québec. Or, on lira dans le tome 2, de Un sourire arraché à l’enfer, que le Canada anglais a toujours incité, grâce au pouvoir religieux, les minorités francophones à se nourrir directement de la francophonie européenne essentiellement pour que le Québec ne puisse pas les influencer.
La souveraineté culturelle préconiser par Robert Bourassa n’a même pas été acceptée par le fédéral.
Pourtant la solution linguistique tant pour le Québec que pour le Canada devrait être la suivante. Le français au Québec est sous la juridiction absolue de l’Assemblée nationale du Québec, y impliquant les institutions fédérales sur le territoire du Québec alors que la francophonie canadienne est sous la juridiction de la loi des langues officielles du Canada.