Radioactif 154
Radioactif 154
24 Septembre 2007
Esprit charitable.
Ce qui me plaisait le plus à Barnston, c’était la charité entre les paroissiens quand quelqu’un avait des problèmes.
Un soir, la grange chez les Gosselin est passée au feu. Plusieurs personnes ont essayé de sauver la grange. Heureusement, la maison fut épargnée. J’aimais cet esprit d’entraide. Pour moi, c’était ça la vraie religion.
D’ailleurs, quand je fus journaliste, je suis presque devenu un spécialiste des campagnes d’aide aux sinistrés. À cette époque, la radio et parfois même la télévision m’aidaient à mener mes campagnes.
Aujourd’hui, par économie, l’actualité est puisée dans les Palais de justice. Pas de grandes dépenses et ça anime l’esprit pervers de ceux et celles qui ont besoin de manger leur prochain dans leur mesquinerie. Comme on tuait des gens dans l’arène romaine.
Une fois la réputation ternie, la vie d’un individu est détruite.
Sous prétexte du droit du public à l’information, les média écrasent et salissent tout le monde. Quand on en est rendu à organiser des discours sur la nécessité de dénoncer, ça ne vaut vraiment pas grand-chose.
Plutôt que de nous entretenir sur ces conneries, les média seraient mieux d’essayer de nous faire réfléchir, mais ça ne paie pas.
Un jour, à une soirée de la Société Saint-Jean-Baptiste à Montréal, je m’étais engueulé avec M. Pierre Péladeau sur le rôle de l’information.
Pour lui, information voulait dire lecteurs, lecteurs voulaient dire annonces et annonces voulaient dire $. Quand on lit le Journal de Montréal, on voit que ça n’a pas changé. M. Pierre Péladeau était indépendantiste quand c’était plus payant et il devenait président de commission fédérale quand le fédéralisme était rentable.
Pas étonnant qu’un attouchement sexuel soit pire que Norbourg ou les meurtres pour envahir l’Irak.