Radioactif 119
Radioactif 119
(Pour adulte seulement)
15 Septembre 2007
Jack. 1
Avec Jack, j’ai appris qu’avant même l’âge d’éjaculer, il est possible de ressentir un picotement extraordinaire dans le ventre après quelques secondes d’exercice manuel.
Jack était mon aîné de quelques années et comme mon cousin, il était bâti comme un cheval, ce qui effaçait toute forme d’éblouissement de ma part. Je n’ai jamais aimé les grosses queues.
Contrairement à ce que l’on nous propose dans les revues, je suis fasciné par le petit. Je ne sais pas pourquoi je lui rendais visite, sauf nos petites découvertes sexuelles qui m’attiraient chez lui.
Il avait un caractère de chien et nous n’avions aucun intérêt commun; sauf que dans la cabane, il s’emballait dans la jouissance totale dès que je me mettais au travail et que je découvrais que c’est bien plus amusant à deux.
J’aimais lui examiner la figure au fur et à mesure que je le masturbais. J’étais chaque fois sidéré par la taille de ce membre qui me faisait ressembler à un infirme et qui crachait en soubresauts.
14 Septembre 2007
Le télescope 2.
Un jour, il m’offrit d’aller chez une dame chercher les accessoires dont j’avais besoin pour monter un télescope. Même si la générosité de la dame me parut louche, j’étais ravi d’enfin trouver les morceaux indispensables à cet exercice.
Je rêvais d’avoir un télescope pour regarder mes étoiles et on nous montrait dans un livre comment s’y prendre pour en construire un.
Dans la maison, il commença à détruire une horloge grand-père, sous prétexte que la dame lui avait dit que le morceau recherché serait à l’intérieur. Puis, il revint, habillé en femme, m’exhibant tous ses gros atouts déjà bien durs et faisant semblant de me séduire. Comment résister ?
J’ai oublié durant un certain temps ma passion pour l’astronomie puisque je pouvais jouer avec une matraque beaucoup plus impressionnante, plus ferme dans la main qu’une baguette magique. Une réalité bien plus tangible. C’est loin, les étoiles.
14 Septembre 2007
Le vandalisme 3.
Quand il laissa le linge de femme sur le plancher, j’ai pensé que ce ne serait pas très intéressant pour la dame de tout nettoyer.
Puis, il se mit à déchirer le linge avant d’aller dans la cuisine briser la vaisselle. C’était évident que cette visite n’avait jamais été permise et qu’il m’avait berné. J’étais le petit nigaud.
Quand j’ai voulu partir, il me rappela que nous y étions tous les deux et que par conséquent, j’étais complice. Je n’avais plus qu’à me taire et d’attendre la sortie.
Dans un petit village comme Barnston, la nouvelle se répandit vite. Mon père déclara solennellement, sans savoir que j’y avais pris part, que ça prenait des moyens trous-de-cul pour avoir agi ainsi. Je mourrais de honte, mais je me la fermais.
Il ajouta que la police enquêterait et que l’on trouverait bientôt qui étaient ces écœurants. Pour une fois, je regrettais que nos petits jeux ne se soient pas terminés par une simple masturbation.
14 Septembre 2007
La police 4.
Quelques jours plus tard, on disait à l’école qu’on avait identifié Jack comme le grand responsable de ce carnage et qu’il serait mis en prison. Pire, on connaîtrait bientôt ses complices. Je cherchais déjà dans ma tête tous les plans possibles pour qu’il puisse s’évader. La fidélité, ça existe, non ?
Je fus demandé chez la directrice où un policier m’attendait. Je l’ai suivi à l’auto et je me suis appuyé sur le bord d’une des vitres pour m’adresser à un autre policier à l’intérieur du véhicule, laissant voir que même si j’étais blessé, une petite éraflure qui saignait, je pouvais endurer la douleur.
Il me dit que j’avais une excellente réputation et que par conséquent, on ne croyait pas que c’était une de mes habitudes. «T’as toutes les chances de t’en sortir, mais arrête de voir ce gars- là, il n’est pas fait pour toi».
Je jouais au brave, mais je faisais dans mon froc.
14 Septembre 2007
Délinquant 5.
J’ai immédiatement compris que je n’avais pas l’étoffe, ni le goût d’être délinquant, même si j’étais très révolté par le banditisme des institutions qui nous dirigent et leur hypocrisie.
Je demeure convaincu que ce serait encore plus infernal s’il n’y avait pas de lois et une police pour les faire respecter.
Toutes les lois ne sont pas aussi folles que les mesures contre la sexualité chez les jeunes.
J’ai appris à travers cette expérience que quand on est jeune, les amis sont des facteurs essentiels dans la voie que tu choisiras pour l’avenir. La vie est un fiasco, sans un but précis.
Dans mon cas, j’ai choisi la liberté sexuelle sans violence, sans domination, le plaisir. Je ne sais pas si j’ai raison, mais j’ai la conviction que mon approche est plus humaine et plus susceptible d’apporter une forme de bonheur dans une société qui ne vit qu’à travers l’argent à tout prix.
Ça servirait au moins à apprendre à s’aimer.