Radioactif 110
Radioactif 110
09 Septembre 2007
Confusion de livre.
En 1996, quand on fit mon évaluation pour mon« présententiel» à présenter à la cour, on a confondu des textes de Jean Ferguson avec les miens.
Il avait écrit un petit livre sur les bienfaits des « pets ». Or, je ne sais pas comment on a pu faire une telle erreur, mais on a prétendu que mon livre l’Homo-vicièr était eschatologique. Non seulement il n’y a pas un paragraphe dans ce livre qui parle de merde, mais aucune allusion. Comment peut-on te condamner pour avoir écrit quelque chose que tu n’as jamais écrit?
Si vous pouvez mettre la main sur ce petit livre de Ferguson, je vous le conseille, il est assez drôle. Au fait, le juge a considéré que mon livre n’était pas une apologie ou une incitation à la pédérastie.
Bizarre qu’aujourd’hui, certains pensent le contraire et prétendent même que j’ai écrit en faveur de la pédophilie alors qu’au contraire, j’affirme dans tout ce que j’écris pourquoi je suis contre. Si on lisait l’Homo-vicièr, on s’apercevrait que c’est un petit bijou d’humour…
09 Septembre 2007
Jean Ferguson.
Mon ami Jean Ferguson était Micmac. Il voulait absolument être un écrivain connu.
À sa mort, il m’a laissé son JOURNAL NOIR dans lequel il raconte sa rencontre fortuite avec des jeunes garçons qu’il a profondément aimés et qui étaient ravis de leur expérience sexuelle avec lui.
À son avis, je saurais quoi faire pour qu’un jour les Québécois reconnaissent son talent d’écrivain. Je ne sais pas si Jean savait ce que ça signifie comme défi que d’écrire sur la pédérastie. Il ne faut pas seulement décrire son amour, mais aussi faire comprendre que c’est une orientation sexuelle, qui dénonce toute forme de violence et de domination, ce dont notre système judiciaire ignore complètement.
Si Stephen Harper n’avait pas présenté une nouvelle loi portant l’âge du consentement à 16 ans, j’en parlerais probablement plus. Il faut avouer que 14 ans, c’était déjà acceptable, sauf que ça ne respecte pas la réalité des jeunes garçons quant à leur entrée dans l’adolescence.
C’est pour cette raison que j’ai placé l’âge de consentement avec l’entrée au secondaire.
On oublie qu’il y a eu un tas de suicides parce qu’on n’a pas su trouver un moyen de faire comprendre aux jeunes qu’une déviation sexuelle ce n’est pas insurmontable dans la vie. L’important, c’est comment on la vit.
Pouvoir en parler sans honte .: C’est rendre ce handicap positif.