Radioactif 108
Radioactif 108
09 Septembre 2007
Énergie pure (sombre).
Nous sommes une infime partie de l’énergie sombre, une énergie pure, qui expérimente son environnement jusqu’à échapper à l’attraction, donc, à être complètement, indéfiniment, et à jamais partie intégrante et consciente d’un monde d’un tout autre ordre de niveau énergétique que le monde physique dont nous sommes conscients, par comparaison.
Cette énergie est ainsi parce qu’elle a réalisé toutes ces comparaisons lui permettant d’être consciente. Ce stade d’évolution se suffit à lui-même et est pure contemplation. Comme le nirvãna ou le ciel chrétien. Un état intérieur à jamais fixe de pur bonheur.
La vie est une recherche du bonheur, donc, d’une forme de conscience qui te mène à l’illumination permanente.
C’est où j’en suis rendu dans ma tentative de compréhension de notre réalité et notre vie. Un peu curé comme perception de la vie ? J’ai hâte d’être à la retraite pour avoir tout le temps d’y penser.
09 Septembre 2007
La haine.
Tu sais qu’aussitôt que les autres prendront connaissance de ta pédérastie, sans même se demander pourquoi, à cause de ce que tu es, ils te haïront à l’excès. Tu seras mis de côté comme une charogne totale ; mais en même temps, c’est un mode de vie qui, s’il est sans violence, te permet de passer à travers la vie avec le regard d’un enfant.
C’est ce que m’a permis , malgré toute la bêtise qui entoure la façon des religions de nous présenter Dieu et ses prétendues règles de vie, de demeurer profondément croyant.
Que j’aie tort ou raison, le plus important dans la vie, c’est l’amour. Et plus l’amour est gratuit, plus il est pur.
C’est bien beau, mais c’est une toute autre chose que de l’appliquer dans sa vie.
Ce fut pourtant le centre de ce que j’ai toujours essayé de vivre. Les erreurs sont nombreuses, mais inévitables…
09 Septembre 2007
La vie = bonheur.
Le plus important dans la vie, c’est le bonheur. Mais pour être heureux, il faut savoir s’accepter, pire, s’aimer.
Il faut pouvoir percer le beau dans toutes les autres créations et pouvoir en jouir sans jalousie. Tout est question d’équilibre.
Dans mon cas, tout s’est déroulé tellement vite que j’arrive à peine à remettre les morceaux de casse-tête en place. Qui sommes-nous ? D’où venons- nous? Où allons-nous ? Personne ne le sait vraiment, avec certitude.
D’ailleurs, être pédéraste est à la fois une des pires et des plus merveilleuses choses qui puisse t’arriver. Pour vouloir faire connaître ce que j’en ai appris, je me condamne à être rejeté. Masochisme ? Comment peut-on évoluer, si on ne peut pas partager ses expériences bonnes ou mauvaises ?
29 juillet 2021
Plus tu vieillis plus tu te rends compte que tu ne sais rien et que tu mourras parfaitement ignorant.
De fait, tant que tu travailles, que tu participes à la vie sociale, tu n’as pas le temps d’observer des faits et situations qui modifieront toute ta manière de réfléchir. Rares sont les occasions où tu te demanderas pourquoi tu existes et ce qu’est la vie.
Adolescent, ma plus grande obsession était d’avoir de la culture, d’avoir réponse à tout. .Je croyais qu’un individu peut à lui seul avaler toutes les connaissances, même si j’étais nul en mathématique et en chimie.
Adolescent, je croyais qu’il fallait une connaissance générale universelle qui te permette d’avoir une idée sur tous les sujets. Puis, j’ai dû me rendre compte à cause de la « spécialisation » que tu ne peux pas tout savoir. Il y a trop de choses à apprendre pour y arriver dans une vie. Déjà que j’arrive difficilement à pouvoir saisir ce que je ne vois pas.
Il n’y a pas de savoir global qui apporte une explication qui permette de comprendre tout ce qui existe. La spécialisation coupe en plus petits morceaux ce que tu avais enfin digéré dans ta petite tête et place un nouveau puzzle qui te demande une énergie foudroyante juste à comprendre que ce que tu avais compris n’était pas ce qu’est la réalité.
C’est bien beau de se dire que tout est matériel, que tu vis dans un espèce de plasma chimique; mais comment donner un sens à ce phénomène que tu perçois dans les lectures.
Ce soir, ma perception de moi-même en a pris pour son rhume. Alors que j’essaie du mieux que je peux d’essayer de me faire une représentation de l’univers, j’ai appris qu’une de mes grandes questions est « matière enseignée en maternelle ». Qu’est-ce que l’air? Pourquoi on ne la voit pas si c’est de la matière?
Comment avais-je pu oublier que l’air est le gaz parfait. Incolore, invisible et inodore.
Cette petite honte journalière m’a permis d’apprendre sa composition et m’a rappelé que c’est bien malheureux pour moi, mais je ne suis pas un génie ou un grand philosophe. Je devrai me contenter de rire de mon ignorance.
Je me console en me disant qu’au moins je me suis posé la question et qu’à mon époque ce n’était pas la question la plus répandue. Mis, je n’ai pas pu oublier que cette question m’était venue en me demandant ce qu’est la matière noire.