Radioactif 98
Radioactif 98
(Je n’ai pas respecté mes règles d’écriture dans ce carnet, cat j’ai modifié ce qui a été écrit en 2007 dans le texte, plutôt que de commenter en inscrivant la nouvelle date. Je m’en excuse.)
03 Septembre 2007
Subvention.
J’ai reçu une grosse subvention d’un programme de recherches du Conseil des Arts du Canada. Il s’agit du programme Explorations, un programme qui n’existe plus.
Mon ami Gabriel Charpentier, le compositeur de musique et poète, a réussi à me convaincre de présenter ce projet de recherche. Il s’est abstenu de voter quand la décision a été prise en comité puisqu’il était aussi membre du jury.
C’était la subvention maximale pour que je puisse découvrir ce qui s’était réellement passé à la Thérèsa, une mine d’or, située à Longlac, en Ontario de, disons, 1940 à 1952.
La Thérèsa est une mine d’or, catholique et française, dans le Nord de l’Ontario. Celle-ci a pris beaucoup d’importance, grâce au clergé québécois qui promettait aux investisseurs de devenir riche, comme il garantissait le ciel.
C’est ce marketing, cette influence religieuse, qui donne lieu à une apparence de fraude.
Je ne crois pas que les acteurs de cette aventure ait été le moindrement malhonnète. Ils ont cru dans cette mine.
J’ai écrit un immense livre qui relate tout ce que j’ai découvert et le tout a été remis aux Archives du Québec, à Sherbrooke. Un travail colossal. Des entrevues. Des photos.
Par contre, je n’ai jamais pu obtenir de l’aide financière nécessaire pour réécrire le livre de façon à pouvoir être publié et faire bénéficier les gens sur cette histoire merveilleuse, même si, selon mes recherches, c’est d’une certaine manière une fraude religieuse québécoise.
M. Alphonse Caouette, président, croyait vraiment dans la Thérèsa, mais en réalité, il n’y avait pas assez de minerai pour que la mine soit rentable.
Ce fut le livre d’une histoire tablettée à l’image de la Thérèsa.
J’ai même produit un scénario pour porter l’histoire à l’écran, après être retourné à l’UQAM me chercher un certificat en scénarisation pour y arriver. Mon diplôme date d’août 1999. Mais, ça n’intéresse personne ou plutôt la réalisation de ce fils coûterait trop cher à réaliser.
La Thérèsa, c’est comme la souveraineté : un rêve extraordinaire.
Par contre, j’ai eu un plaisir fou à imaginer un roman à partir d’un petit fait réel : un des actionnaires avait envoyé son fils comme espion pour savoir si la mine en valait la chandelle.
Ces deux débuts de textes, l’histoire de la mine et mon histoire de sexe, car on dirait que je ne suis pas assez intelligent pour m’en sortir, ont servi à décrocher une maîtrise en création française, le 8 juin 1991, à l’université de Sherbrooke et à publier à Paris, en 2016, aux éditions Edilivre, mon roman Le jeune espion.
Ma maîtrise ne m’a jamais servi en enseignement parce que j’ai été reconnu coupable d’avoir eu un contact sexuel avec le fils d’un de mes amis, en 1996. Le juge avait cependant affirmé dans sa décision que je n’étais pas un danger pour les petits gars, mais que j’en étais un pour les institutions du pays, d’où j’ai toujours cru que c’était un coup monté pour me faire payer d’avoir appuyé l’indépendance du Québec, plus que d’avoir essayé d’aider un ami à maîtriser la paresse de son fils.
On a fait la première page de l’hebdo de Val-d’Or quand le jugement fut connu.
Accusé, dès lors, t’es un homme mort. Petit à petit, on m’a rayé de la carte comme Claude Jutras.
La folie ne ne porte pas qu’à tuer physiquement. La folie de l’Inquisition rides again au pays du Québec.
C’est une des principales raisons pourquoi M. Boisclair a été rejeté quand il s’est présenté aux élections pour le Parti Québécois. Il était gai, mais il consommait, en plus. Ce dernier avait refusé de me trouver un emploi de professeur auprès des adultes. Il m’avait simplement répondu : « n’y pense même pas ».
Au Québec, on fait semblant de ne pas être homophobe, mais on l’est encore.
On est encore prisonnier des idioties religieuses qui sont maintenant reprises par le système judiciaire.
On a beau avoir tous les mouvements LBGT possibles, on oublie de revenir à ce qui est l’essentiel : ton orientation sexuelle est génétiquement partie intégrante de ton ADN et la pédérastie est une modification supplémentaire aux marqueurs génétiques, modification qui justifie ce qui t’attire sexuellement.
Quant aux gestes posés, cette simple explication scientifique devrait suffire pour nous faire comprendre qu’il y a une différence entre ne pas savoir vivre et respecter l’autre et un crime.
Il y a une différence de niveau dans l’état de violence et de domination. Entre endurer une forme de douleur ou avoir du plaisir, quoique ce plaisir peut t’apporter plus tard sous l’influence de la société une forme de culpabilité ou de honte. Il y a un monde de nuances différentes dont le système judicaire ne tient pas compte pour faire plaisir aux plus de gens possibles.
La guerre pour toucher de l’argent de l’Église catholique pour des abus sexuels est non seulement une guerre de religion; mais l’établissement d’une nouvelle forme de mafia basée sur la dénonciation du passé.
- Alphonse Caouette, président, croyait vraiment dans la Thérèsa, mais en réalité, il n’y avait pas assez de minerai pour que la mine soit rentable au prix de l’or à cette époque, selon le livre Les enfants de la Thérèsa.