Radioactif 48
Radioactif 48
07 Août 2007
La mort.
Il y a deux ans, j’ai failli être tué par un jeune schizophrène qui prenait de la drogue. Cet enfer de violence a duré plusieurs années parce que je m’entêtais à vouloir l’aider, le garder chez moi. Je l’aimais très profondément.
Pour les policiers, les interventions étaient difficiles parce qu’il était malade mental. Pour certains d’entre eux, j’étais l’agresseur agressé : les préjugés créés à partir de mon dossier.
Quant aux psychiatres, ils ne voulaient pas le soigner parce qu’il était consommateur de drogue. Mon soutien ou la prison, c’était tout ce que ce jeune pouvait espérer de la vie.
Depuis ce temps, je sais que l’aide aux malades mentaux, c’est de la théorie beaucoup plus qu’une réalité. Pour le système, un malade ça coûte cher. Ça passe bien avant le respect de l’individu. On n’écoute rien des gens qui veulent aider, si ça ne se passe pas exactement comme ils le veulent. Même si les gens risquent leur vie pour eux.
Cette expérience m’a cependant permis de constater que mourir ce peut être le vide absolu et éternel. Sans la conscience, tout est vide. Ce qui est mort reste mort. Mais, en même temps, nous savons avec Einstein que rien ne se perd. L’âme étant une forme d’énergie électromagnétique se transforme ou s’évade.
Quand j’étais jeune, je croyais qu’on était ainsi projeté dans le cosmos. C’est tout ce qu’on peut dire. Qu’il y ait quelque chose après ou non, c’est de la pure spéculation. Ce qui est mort reste mort. Je ne crois pas dans la résurrection de Lazare parce qu’il serait encore vivant aujourd’hui… à moins qu’il ait fait le trip du tunnel… donc d’une fausse mort, comme perdre conscience.
Par contre, je suis persuadé que la mort est aussi évolutive. Elle ne peut se produire que dans une circonstance bien spéciale, un arrangement des énergies en présence. Aussi, la mort est inscrite dans un processus normal d’évolution. Tu feras ce que tu voudras, le moment, l’endroit, la manière que tu mourras, c’est déjà inscrit en toi et ça arrivera que tu le veuilles ou non au moment où ça doit arriver.
24 mai 2021
Le système a de la difficulté à contrôler le sort des hôpitaux à cause de la Covid-19. Si on s’en sort à si bon compte maintenant, c’est que la population en général accepte de collaborer et essaie par tous les sacrifices demandés de mettre fin à cette vie contre nature dans laquelle ce petit maudit virus nous force à vivre. Le vaccin demeure cependant la seule vraie solution.
La Covid nous a appris que notre système de santé est largement déficitaire. Il suffirait d’une petite tempête pour le faire tomber. Le système n’est pas assez riche pour effectuer une révolution qui remettrait les établissements en bon ordre comme l’hôpital Rosemont l’exige et d’avoir une personnel qui soit assez nombreux pour ne pas devoir surcharger ceux qui travaillent. Les syndicats se multiplient ce qui rend encore la gestion encore plus difficile. La lutte au Covid a montré que la bureaucratie médicale est trop lourde. C’est une course et la Covid prend toujours les devants parce que la prévention tarde a être établie.
Mais, d’avoir trouvé le bon vaccin en si peu de temps est un exploit. Les complotistes pensent que la Covid est une invention du système, donc, en refusant de se soumettre à des exercices qui nous protègent ils font des manifestations qui mettent tout le monde en danger et allongent la période de pandémie, quoiqu’à l’extérieur, le virus est presqu’inefficace et on sait maintenant qu’il n’aime pas tellement la chaleur.
Ça m’amène à me demander ce que le fédéral vient faire en santé. Il a tous les sous, mais ne dessert pas directement la population. La première chose qui semble évidente est que la santé devrait être un champ de compétence exclusive des provinces. J’ai hâte de voir comment la demande des provinces sera entendue après la pandémie.
Il serait peut-être urgent de revoir les champs de compétence de chacun si on doit demeurer à l’intérieur du Canada. Une chose est certaine pour le Québec tout ce qui protège sa langue et sa culture, dont l’immigration, devrait être une compétence exclusive québécoise. Ça ressemble à la souveraineté culturelle que demandait Robert Bourassa, premier ministre libéral du Québec. À ce que je sache, ce n’était pas un membre actif du Parti québécois ou du FLQ . Sinon, il ne reste que l’indépendance.