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Mario 10

décembre 13, 2020

Mario 10

Notes d’un professeur de littérature sur le texte : Mario .      

Note : Il faut savoir que j’accepte l’âge de consentement de la Charte québécoise des droits de la personne soit de 14 ans.  Le Canada a imposé la sienne à 16 ans, ne respectant pas le droit des jeunes à une intégrité physique et psychique absolue. Le Canada a une justice punitive alors que le Québec compte sur la prévention et la réhabilitation. On est cependant passé partout de la pudeur à la paranoïa.           

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Ce texte duquel Voltaire aurait certainement écrit, comme en réponse à Châteaubriant : « Crève, ainsi tu cesseras de nous casser les oreilles avec tes pleurnichages ». Ce texte tient du délire. L’auteur a transfiguré les événements dont la trame comprenait trois faits marquants :   

D’abord, une rumeur voulant que l’assassinat de Mario Bachand, du  FLQ (Front de libération du Québec) ait été perpétré par la Gendarmerie Royale du Canada, qui a fortement insisté pour faire croire à un règlement de compte interne du FLQ et ainsi provoquer un mouvement de panique chez tous les jeunes qui auraient pu avoir l’intention de poursuivre la lutte révolutionnaire de ce felquiste au Québec.           

Puis, la beauté ahurissante d’un petit camelot de la Tribune dont l’anniversaire de naissance était le 25 avril. Ce fait inconnu a suscité bien de suspicions envers l’auteur — à cause du 25 avril — chez ses amis, allant jusqu’à croire que celui-ci pouvait jouer double-jeu; car, croyait-on il arrivait que la police fournisse les jeunes pour les petits jeux charnels aux mouchards, aux juges et à certains politiciens, en échange de services rendus.

Cette paranoïa suscita toutes sortes de fables, les unes plus risibles que les autres. Sartre avait bien raison de dire que la gauche est paranoïaque. Mais, quand tu fais trois fois de la prison, et qu’à chaque fois, c’est de plus en plus clairement pour des motifs politiques déguisés en raison morale, tu es loin d’être acheté par le système. Ton combat ne peut pas être plus authentique que ça.   

D’autant plus que dans un Québec, sous le joug du clergé, on devrait savoir que le 25 avril est la fête du « Jour de la Libération », dans la liturgie catholique. C’était donc un pur hasard. Et les chiffres inventés n’avaient aucune autre connotation politique ou révolutionnaire, mais ils se voulaient une imitation, à la suite des nombreuses lectures de l’auteur du Petit Prince, d’Antoine de St-Exupéry. Le Petit Prince serait d’ailleurs un petit gars de Montréal que St-Exupéry aurait rencontré et de qui il serait tombé très amoureux.   

Finalement, une soirée au cours de laquelle l’auteur en quête de chair fraîche             (Comme disent les féministes constipées) ou du grand amour, comme le pense l’auteur, dénicha deux jeunes garçons qui, après avoir fait valoir leur expérience dans la prostitution à Montréal (était-il en fugue?) acceptaient l’hospitalité du dit auteur, avant de prendre la poudre d’escampette à la suite d’un petit larcin de 20 $ et une tentative de chantage dans les jours qui suivirent.

Quelques mois plus tard, l’auteur mangeait, en cellule, une bonne raclée pour avoir eu des relations sexuelles avec le fils d’un flic. Était-ce Mario? L’auteur avait plus d’une de ces merveilleuses aventures. La police politique n’a pas de décence, elle utilise des gamins parce qu’elle est au-dessus des lois. Ainsi, elle peut jouir dans tous les sens du mot du vice combattu et écroué toute personne qui ose enfreindre les lois qui sont créées pour contrôler les individus… La police est donc à la fois le bandit et le shérif, ce qui permet aux juges et aux politiciens de s’assurer que ni la loi, ni la pègre n’échappent à leur contrôle… C’est ça le pouvoir.         

C’est ainsi la vie : la police doit protéger les enfants contre leur sexualité, contre les mauvais maniaques qui pourraient profiter de leur désir de caresses, quitte à fournir quelques jeunes pour coincer celui qui en profite, hors du système rentable de la prostitution organisée. Il ne faut pas toucher un jeune qui n’a pas son proxénète parental. Ce n’est pas assez rentable pour le système… mais, le système, lui, acceptera que l’on fasse sauter la cervelle d’un jeune avec des drogues confectionnées par le système, ce qui prouve bien que pour le système la queue a plus d’importance que le cerveau.

D’ailleurs, les jeunes qui ont perdu les pédales ne sont pas soignés, ils sont emprisonnés… les enfants de Duplessis ou de Rochon, ça existe encore… Encore une fois, le système est à la fois la police et le pusher. On ne légalise pas le pot parce qu’il ne peut pas être créé en laboratoire et les graines peuvent provenir de la nature… ce qui n’est pas assez payant, surtout si on permet une culture pour consommation personnelle à la maison. Tuer, le cerveau des jeunes est un nouveau moyen de contrôler la masse… Les drogues fortes ont déjà tué toute une génération. (À noter que depuis le pot a été légalisé au Canada)     

La Justice est une bête à deux têtes, une portant la Couronne; l’autre ayant la forme d’un glaive. Malheur à ceux qui n’ont pas d’argent ou ne pensent pas comme le pouvoir… une apparence de sagesse… Tout ce qui appartient à la violence vient de Lucifer, vrai maître de la violence, le dieu de la guerre. Les États-Unis et la Chine  peuvent bien vivre dans l’obsession de Mars…                  

Autre fait fondamental, celui avec qui l’auteur a passé la nuit s’appelait Mario… La force de l’évocation et du délire naît de la beauté corporelle de Mario, marié à la poésie de l’auteur…seule petite nuance Mario n’avait pas 12 ans.

        Voici donc le texte retrouvé dans une pile de documents après sa mort :    

Aux révolutionnaires de tavernes et à la go-gauche pancanadienne… Maria.          

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