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Mario 5

décembre 8, 2020

Mario 5

Je suis, selon eux et par eux, le monstre que l’on promène de labo en labo pour photographier, analyser les gestes, déceler les tendances.                     

Je suis un monstre parce que je ne suis pas pourri. Je suis un monstre à la pollution. Je la combats avec mes lèvres et je la tue en la broyant sur ton ventre vierge à coups de caresses et de regards passionnés.

Mario. Je t’adore. Tu es arrivé dans ma vie comme le vent à la veille d’une tempête. Beau Satan! Tu te fichais bien d’ailleurs d’avoir à boire ou à manger, tu découvrais ta dix-huitième planète où je me trouvais. Où je t’attendais à travers les siècles.           

Je communiquais au silence des hommes pour mieux te voir, mon petit Lucifer. Mon diablotin quotidien. Je me rappelle tu étais si joli, je t’aurais croqué. Et, de cette envie, je t’ai enfoui dans ma gorge. Douceur exquise!       

Tu m’es apparu, nu, plus beau que les anges, le plus merveilleux de la création. Mario, j’adore ton innocence. Tes lèvres chaudes d’une tendresse qu’elles n’ont jamais goûtée. Comme tu es beau endormi. Laisse-moi te regarder et poser ma main sur ton ventre. Tu es si pur. Laisse-moi emprunter ton corps, j’irai jusqu’à l’étoile centrale…      

Je vaincrai l’enfer et la désolation, grâce à ton corps enfilé au mien… Mario!     

Pourquoi veut-on te dérober à moi? Mes caresses seraient-elles plus vides que les fessées de ta mère? Plus néfastes à ton éducation? Mes rêves dans lesquels tu serais l’enfant chéri d’un monde qui ne brise pas la candeur, seraient-ils pires que l’asphyxie que l’on t’impose? Je ferai de toi le plus heureux des enfants. À même tes désirs, je briserai les murs-prisons de mon innocence. Rien ne prévaudra contre notre amour. Je t’aime. Mario — Réjean. Nous marcherons tous les deux ensemble dans un même voyage, vers les mêmes paysages et nous serons silencieux. Nous goûterons Dieu. 

Mario pour te retrouver je briserai les murs. Rien ne prévaudra contre notre amour.

Les hommes d’aujourd’hui ne savent plus ce qu’est l’amour. Ils brisent les larmes des enfants comme s’il s’agissait de leur poupée. Ils crient caprices à chacun de leurs désirs. Les hommes sont de glaise et de boue. Ils meurent séchés de ne savoir goûter la tentation ultime d’un paradis terrestre.          

Il était une fois hors du temps et de l’espace terrestre, un prince qui avait égaré son royaume. Il s’en fut sur la septième planète de la galaxie des temps innommables et y rencontra un enfant. Le prince hésita longtemps à parler de son malheur. L’enfant s’impatienta et tua le prince.          

Caïn venait de naître. Abel renaîtra parmi nous pour racheter son frère qui le tua.

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