Spirale intraprojective 37
Spirale intraprojective 37
Ou Voyage au bout de ma folie.
L’indépendance et la mondialisation. Un peuple. Un pays. (pp. 356 à 366)
La méritocratie
Ma façon de voir la méritocratie n’est pas la même pour tous. Pour moi, la méritocratie ça veut dire que si tu es très intelligent, tu dois produire pour les autres, en fonction du talent qui t’est donné. Il n’y a pas que l’argent qui compte. La liberté sexuelle est aussi un facteur dans la qualité de vie, par exemple.
Nous n’avons qu’une vie à vivre (si on ne croit pas ce que nous enseignent les religions). Certains grands cerveaux se conduisent qu’en fonction de grossir l’intérieur de leur portefeuille, des «Docteur Wallet». Ils sont certainement très compétents dans leur domaine d’activités, mais ils sont une faillite sociale absolue car ils ne se rendent pas compte de la souffrance autour d’eux. La médecine doit être humanitaire, par exemple. Ce n’est pas une industrie.
Un individu qui reçoit beaucoup de support de l’État à cause de son talent devrait avoir la conscience qu’il faut pour donner beaucoup en retour. Il faut se découvrir pour être heureux, mais on ne peut pas aspirer seul au bonheur. Plus tu es intelligent, plus tu devrais servir ceux qui sont dans le besoin. L’homme est un être social, ce que l’économie essaie de tuer. On est de plus en plus en déficit d’idéaux.
La priorité politique doit toujours et sans condition être le bien du peuple.
LE LOGEMENT. Un autre facteur,
C’est comme le logement où l’on crée artificiellement des crises pour les profits de l’immobilier.
Il est incroyable qu’un appartement — un et demi — coûte 400$ alors que le chèque de bien-être mensuel est de 450$ par mois pour un jeune , malade mental ou pas. Souvent, à ce prix, l’électricité n’est même pas comprise. L’Hydro-Québec a été nationalisé pour servir davantage le peuple, particulièrement les plus pauvres et non pour obtenir des profits en vendant notre électricité aux États-Unis.
Qu’un capitaliste se fasse un petit profit parce qu’il a des logements locatifs, il n’y a rien là, tant que le peuple y a accès, sinon c’est de l’exploitation. Les usuriers font aussi partie de la mafia légale internationale. L’immobilier sert au blanchiment d’argent pour la mafia.
Les institutions nationales devraient toutes être sans but lucratif ainsi que le logement social.
Si les propriétaires ne sont pas capables d’avoir assez de compassion pour permettre aux jeunes et célibataires de vivre décemment, il faudra penser augmenter leur part de taxes sur les profits immobiliers pour être redistribués à ceux qui sont dans le besoin.
La Régie du logement devrait avoir le droit de fixer à 100$ maximum par pièce, s’il n’y a pas de services. Cependant, il faut aussi penser que les locataires ont aussi des obligations quand ils vivent quelque part, de manière à ce que les lieux ne se soient pas dégradés à leur départ du logement. Le locataire devrait être obligé de remettre le logement à neuf quand il part, s’il l’a pris ainsi. Mais, le propriétaire devrait être obligé de l’entretenir dans ce qui est essentiel tout au long de la location. Faudrait peut-être examiner les baux de la Suisse pour comparer. Un locataire qui part à la cachette pour ne pas payer son loyer, c’est comme voler.
Ce n’est pas parce que tu es pauvre que tu dois vivre en cochon.
Les logements sociaux devraient avoir la priorité dans toutes les dépenses gouvernementales au niveau de la construction immobilière. Subventionner de condos pour les riches, c’est voler le peuple pour engraisser une bande de constructeurs qui se fichent même de ce que ces nouveaux logements répondent à un besoin réel, à un prix accessible.
Toute personne gagnant moins de 25,000$ devrait être considérée pauvre. Par contre, la pauvreté n’est pas un nid pour se faire entretenir par l’état parce qu’on n’a pas su s’accorder en couple. Si la parenté est une responsabilité à vie, elle est structurée de façon à ce que les parents aident les enfants jusqu’à ce qu’ils soient autonomes et en principe, les enfants devraient aider leurs parents à la fin de leur vie. Le respect de ses parents existe davantage dans les autres cultures. Nous, on dirait que les aînés sont des déchets ou des victimes à détrousser.
La perception sociale, face au mariage et ses responsabilités, doit être réexaminée.
Les individus n’ont pas à juger ou à condamner les autres. La vie personnelle, ça existe. Le tissu social doit d’abord être familial. Les préjugés religieux, face à la conception hors mariage, doivent être éliminés. Le mariage, en vue de la procréation, doit être encouragé ; mais c’est aussi un moyen de s’en sortir et de ne pas vivre seul.
La mère devrait pouvoir, si elle le désire, demeurer à la maison durant les cinq premières années de ses enfants. Quand le jeune entre à l’école à plein temps, elle doit pouvoir aller travailler, car c’est pratiquement impossible de vivre actuellement sans deux salaires à la maison. Une nouvelle exigence économique de notre système qui a découvert combien les femmes peuvent être brillantes sur le marché du travail.
Quant aux homosexuels ( qu’on appelle aussi gais) le mariage civil est convenable parce qu’il permet un droit de regards sur les richesses du partenaire ou un partage plus équitable. Le mariage gai permet de vivre sa différence sans être condamné à la solitude
Le nouveau problème du logement tourne autour de la situation suivante : celui qui a de l’argent ( la mafia immobilière) achète des logements décents. Il ne fait rien pour les réparer. Ainsi, durant ce temps, le revenu est intéressant et vierge. Quand les logements sont devenus vétustes (ça ne donne rien d’investir, les représentants de nos gouvernements passent pour augmenter les évaluations dès qu’il y a rénovation). Ils revendent les logements à profits et en achètent d’autres plus neufs, plus décents… et le manège continue permettant ainsi de facilement empocher de nouveaux argents à chaque transaction. La roue tourne. Pendant ce temps, le stock des logis décents diminuent et après quelques années, il y a pénurie. C’est la crise.
Les taxes sont toujours savamment refoulées vers les plus pauvres, les plus nombreux, les plus faciles à voler, les locataires.
Le gouvernement doit investir dans des logements sociaux. Il est anormal qu’un logement coûte ce que tu reçois en bien-être social. C’est le cas des jeunes.
Comment vivre avec un bien-être de 450$ quand tu reçois un chèque de bien-être de 400$ par mois. C’est de la folie. J’aimerai bien voir un de nos ministres vivre dans une telle situation. J’ai l’impression que leurs pensions font en sorte qu’ils oublient le milieu d’où ils sont issus. C’est ça la bourgeoisie. Une bande de parvenus qui n’en ont jamais assez. …
Le bien-être.
Je n’ai jamais rencontré dans ma vie de fonctionnaires qui ont aussi peu de respect pour les êtres humains que les gens du bien-être social. On dirait qu’ils sont payés à faire chier les bénéficiaires (attentes inutiles, ils sont à la fois juge et partie, etc.). Ils n’ont aucun respect et se croient tout permis comme les fonctionnaires de la Protection de la jeunesse.
L’ombudsman devrait avoir plus de personnel et plus de pouvoir afin de réagir très vite et permettre une sécurité élémentaire garantissant une certaine justice pour tous. Un fonctionnaire abusif ou qui ne remplit pas sa tâche devrait être congédié. Mais, comme le disait si bien Pierre Bourgault, il ne faut pas retourner à l’ère du patronage duplessiste. De l’amour dans la ferraille, de Roch Carrier, nous en apprend aussi sur le sujet.
J’ai connu un jeune qui voulait finir son secondaire pour éventuellement prendre un métier (qui exigeait un secondaire quatre). Malheureusement, il n’avait que son secondaire deux. Le fonctionnaire dans sa lucidité a décidé que cela prendrait trop de temps et qu’ainsi ça coûterait trop cher à \’état. Des débilités de cette sorte au bien-être, c’est quasi quotidien. Il sera assisté toute sa vie est -ce que ça coûtera moins cher ? C’est ça la compétence de la fonction publique au bien-être social (qu’on appelle ça aujourd’hui comme on voudra). Ils peuvent bien chercher les fraudeurs, ce sont eux qui jettent les jeunes à la rue. Tout est bon, ils fournissent même leurs propres juges pour retrouver le fric qu’ils ont dépensé en aidant ceux qui en avaient besoin. Mais, les grosse poches se promènent avec des cartes du gouvernement … ça coûte moins cher peut-être ?
Méritocratie
Les médecins devraient connaître ma version de la méritocratie …
Quand tu es très intelligent, tu dois produire pour les autres en fonction des talents qui t’ont été donnés par la nature. Il n’y a pas que l’argent qui compte dans la vie. Nous n’avons qu’une vie à vivre. Certains médecins, (la minorité heureusement) agissent comme des docteurs « Portefeuille». Ils sont sûrement compétents dans leur domaine, mais une faillite sociale absolue. La médecine doit être humaine. Ce n’est pas une industrie. Un individu qui reçoit beaucoup de l’état à cause de son talent devrait avoir la conscience qu’il faut donner beaucoup en retour. Il faut se découvrir pour être heureux, mais on ne peut pas aspirer seul au bonheur.
Un autre facteur est sûrement que l’on a coupé dans les services plutôt que de modifier l’appareil administratif, plutôt que de dégraisser l’appareil. On a muté les administrateurs, laissant la plaie béante. Si leur mauvaise gestion endettait les services de santé, ce n’est pas en les déplaçant dans le secteur de la santé qu’on solutionne le problème. Dans un hôpital et une école, à mon sens, ce qui est le plus important c’est le personnel, le service aux malades ou à l’étudiant… pas passer son temps à remplir des papiers.
Un autre aspect est la coopération entre les institutions. Il faut que les individus puissent aller là où il est possible de se faire soigner et que le nouvel hôpital ait droit à un échange d’informations. Quand tu es malade, il faut être soigné le plus vite possible et non pas être un client qu’on appelle quand on a le temps de s’en occuper. Quand tu meurs, tu ne reviens plus.
Quand je suis arrivé dans l’enseignement, tout feu de mes grands amours pour les jeunes, mon premier scandale fut d’entendre chialer les vieux profs contre les élèves. Ils se défonçaient à trouver la maîtrise qui leur permettrait de passer au ministère plutôt que d’enseigner. Ce sont ces gens qui haïssaient les jeunes qui aujourd’hui décident comment ça doit se passer dans les écoles. Pas étonnant qu’il y ait autant de décrochage.
Assurance-maladie
Mais, plus encore, la santé est devenue avec le vieillissement une industrie lucrative. Et, qui dit industrie parle profits. Mais pour qui ?
Il y a de plus en plus d’aînés qui souffrent parce qu’ils n’ont pas les moyens de se payer les médicaments requis. L’assurance-médicament devrait permettre, après 60 ans, d’avoir recours à tous les médicaments requis, à un taux de base fixe pour tout le monde, soit celui du bien-être social. Tous les médicaments devraient être un moyen de se garder en santé et non d’enrichir des industries pharmaceutiques.
Par contre, on sait que l’industrie pharmaceutique est une vraie mine d’or. Il serait normal d’éduquer médecins/aînés à combattre l’abus excessif des médicaments. La surconsommation n’est certes pas un moyen de se garder en santé.
La santé est le meilleur exemple de la manipulation fédérale dans des compétences provinciales. En sabrant dans les transferts aux provinces, le fédéral crée un manque à gagner au Québec qui ne peut aboutir qu’à la détérioration des soins de santé.
L’opposition provinciale n’a plus qu’à crier aux mauvais soins pour récolter les votes. Les journaux s’en occupent. Ils amplifient. La crise de la santé est entretenue aussi artificiellement que celle du logement. Ce n’est pas avec de nouveaux immeubles en béton, dont on n’a peut-être pas besoin, si on se servait des anciens, qui solutionneront les problèmes de la santé ; mais en formant d’urgence plus de personnel.
Il devrait y avoir cinq hôpitaux majeurs à Montréal (un au centre et quatre autres à chaque point cardinal à Montréal) qui servent strictement d’urgence. Les anciens hôpitaux devraient être recyclés dans de nouvelles fonctions dans le système de la santé. Pourquoi tant de dépenses inutiles dans notre système actuel ? Un problème de gestion évident…
Si le Québec percevait tous les impôts, il pourrait facilement négocier ses droits et ses besoins face à Ottawa … les surplus du fédéral existent toujours sur le dos des provinces parce que ce sont elles qui sont sur la ligne de feu et elles doivent s’arranger avec ce qu’elles ont.
Selon la constitution, la santé relève des provinces, mais le gouvernement fédéral s’y incruste sous prétexte que la santé n’a pas de frontière.
Dans le cas du Québec, il est évident puisque le parti libéral d’ici est à la remorque du fédéral que celui-ci tentera de se servir des crises engendrées par le fédéral pour déstabiliser le gouvernement péquiste. On dirait qu’on ne sait pas qu’il ya des problèmes qui sont au-delà de la partisannerie politique.
C’est le cercle vicieux des enjeux politiques qui se jouent sur le dos des populations. Ottawa sabre dans la santé (mais il trouve de l’argent pour faire la guerre) la province s’engouffre dans une situation de plus en plus intenable. L’opposition (si elle est libérale surtout) profite du problème créé par son grand frère d’Ottawa, pour se créer du capital politique. C’est normal, mais ce sont encore les gens qui payent.
Il est bien évident que l’intérêt de la population (la politique étant sale de nature) passe derrière les intérêts des acteurs de ce drame. Les politiciens se sont votés des augmentations de salaires et de pensions qui frisent le vocable de «vol légalisé autorisé». Qui peut avoir une pension à vie après huit ans ?
Ainsi, grâce à son fric, payé par nous des provinces, Ottawa peut créer les crises qu’il veut, manipuler comme il le veut les gouvernements provinciaux et étendre malgré la loi (le partage des pouvoirs dans la constitution) sa dictature économique.
Le temps que la Cour suprême réagisse, il en coûtera plus cher de revenir au bons sens que d’endurer cette inégalité sociale.
C’est ainsi que le fédéral piétine la constitution avec les programmes partagés. Cette iniquité durera tant que le Québec ne sera pas un pays.
Ottawa est souvent, par sa manipulation pour centraliser le pouvoir, le créateur des crises qui surgissent dans les champs de compétence provinciales, laissant croire aux gens que les provinces sont les premières responsables de leurs maux.
L’HYPOCRISIE ET LE VOL DU RÉFÉRENDUM DE 1995.
On a forcé le premier ministre du Québec à démissionner parce qu’il a osé dire tout haut ce que tout le monde pensait tout bas : Le référendum de 1995 a été battu, grâce aux ethnies et à l’argent.
J’ajouterais que non seulement il a été battu, mais qu’il a été volé par le camp du non qui n’a pas respecté la loi pour gagner. Les fédéralistes l’ont remporté à l’arraché, grâce à leurs gestes illégaux.
La démission de M. Parizeau a été précipitée par les journaux du Québec, qui du jour au lendemain, ont été capables de faire croire aux gens que la déclaration du premier ministre était raciste alors qu’il invoquait simplement les faits.
Cependant, si au lieu d’avoir les féministes, les vieux qui avaient peur de perdre leur pension de vieillesse et le monde de la droite de la région de Québec, les francophones auraient fait comme les anglophones et voter à 90% en bloc et plus, nous serions déjà indépendant.
Fallait-il obéir au «politically correct», au gribouillage médiatique ? La campagne contre Jacques Parizeau prouve que les média au Québec sont une possession centralisée aux mains des fédérastes.
D’ailleurs, aussi surprenant que cela soit, aucun journal indépendantiste n’a survécu au Québec. Même le Devoir est devenu plus intellectuelle qu’indépendantiste.
Le colonialisme bourgeois exigeait » son exécution politique » pour avoir presque réussi, l’avenir le prouvera.
* *
Pour des écrits politiques trop engagés, peut-être une lettre à Stéphane Dion et Jean Chrétien, alors que j’étais encore à Val-d’Or, dans laquelle je leur disais que le fédéral incite à la violence, en supposant la partition, on m’a monté un bateau pour me jeter en prison pour me faire comprendre que si je ne la fermais pas, ce serait le reste de ma vie qui se passerait ainsi.
Le pire ce geste a détruit la vie de deux jeunes et a privé le Québec d’un bon prof : moi.
On m’a dit qu’on avait dû patienter vingt ans puisque j’étais un des seuls radicaux qui n’avait pas payé pour ses idées et ses activités politiques au début des années 1970. On m’a toujours identifié à faux comme un terroriste dangereux.
J’étais un peu fanatique comme tous les jeunes. J’ai toujours été un petit activiste politique. J’écris point. Comme me disait mon avocat : « ton cas est éminemment politique, mais pas dans le sens que tu le penses».
J’ai toujours été un petit anarchiste ou un libre penseur. Je ne connais pas exactement la différence, mais je suis un de ceux qui rêve d’un monde meilleur, un révolutionnaire quoi.
On m’a demandé de plaider coupable pour faire moins de temps, ce que j’ai refusé parce que les faits pour lesquels j’étais accusé étaient faux, gonflés à bloc. Même si j’ai touché à Mathieu, ce n’était pas du tout dans les circonstances et la façon dont on le racontait. Il n’y a jamais eu la moindre contrainte entre moi et Mathieu. Évidemment, il ne s’est pratiquement rien passé de répréhensible.
Même si j’avais sucé Mathieu à tous les jours de notre excursion, que je l’aurais masturbé à de multiples reprises, puisque je sais bien faire mon boulot, il ne s’en serait que mieux porté. Il a sûrement été plus traumatisé que l’on ne mette le nez dans sa vie privée et qu’on le force à me dénoncer.
Ni la masturbation, ni la fellation ne sont des gestes violents, des gestes qui font mal, bien au contraire, c’est très agréable à moins d’avoir été tellement élevé frustré qu’on croit que l’enfer nous arrive par le bas-ventre…
On peut trouver ça vulgaire, mais la vulgarité n’existe que dans la tête des hypocrites capables d’imaginer ce qu’est la vulgarité.
Quand je me suis ramassé en autobus avec Mathieu, j’ai vite compris que quoique je fasse je serais accusé. Un feeling. Il faisait pleine lune et j’ai pensé à l’étranger de Camus. Étais-je un Dracula qui se trompe d’artère ? Non, mais je le sentais. La lettre de sa mère, avant le départ, annonçait qu’il y aurait de la merde au bout de notre voyage.
Une mormone féminoune, c’est tout ce qu’il faut pour crier aux attentats à la pudeur au moindre échange de sourires.
Si on s’était mêlé de ses affaires (les féminounes et les mormons), on n’aurait pas entendu dire qu’il y a des centaines de haut-placés, hétéros, qui dans le monde jouent aux fesses avec la protection, le regard aveugle de la police.
Tant que les concernés sont consentants et ont un âge qui leur permet de comprendre ce qui se passe, ça ne regarde personne. C’est à eux et seulement eux de porter plainte.
Sauf que ces gens qui me condamnent parce que je suis pédérastes sont probablement plus sales dans leur âme que je ne le serai jamais. Moi, je n’ai tout simplement pas leur pouvoir et leur argent. Je n’haïs personne.
* * * *
C’est d’ailleurs la raison fondamentale pourquoi Ottawa veut modifier les règles sur l’immigration, il est perdant à long terme. Il a triché alors que des milliers d’immigrants qui n’auraient pas dû voter ont pu le faire parce que des juges fédérastes les ont assermentés pour voter non. Le comité du non a aussi volé des votes dans l’Estrie, par exemple. La prochaine fois, le Québec devra prévois ces coups bas et ces irrégularités.
En réalité, le Québec n’a pas perdu le referendum ; sans ces irrégularités, il l’aurait emporté : mais si faiblement que ça aurait été peut-être encore une catastrophe. Mieux vaut tout recommencer. La question doit être : « Voulez-vous que le Québec devienne un pays ?» Il faut plus de 50% pour le OUI, mais l’idéal serait de 55%, pour que tout soit absolument clair. Et alors, selon la loi canadienne, le fédéral serait obligé de négocier d’égal à égal avec le Canada pour trouver une nouvelle structure ou pour se séparer. Puisque le fédéral ne veut pas négocier, il ne reste vraiment que l’indépendance.
Le fédéral a obtenu une si faible majorité que ça fait honte d’entendre les ténors fédéraux parler d’une vraie victoire. Depuis, ils essaient de s’introduire dans tous les champs de compétence provinciale, sous prétexte que le peuple leur a donné raison. C’est faux.
Pire, ils ont entrepris une chasse aux sorcières pour se débarrasser de tous ceux qui sont radicaux quant à l’indépendance. Une gestapo dans le même esprit que celui qui essaie d’arracher les racines d’une plante pour qu’elle ne repousse plus.
Ottawa respecte les règles de la démocratie, seulement quand ça fait son affaire.
Ainsi, si le Québec francophone veut survivre — puisque l’immigration sert d’instrument d’assimilation et de colonialisme– le gouvernement du Québec devra mettre ses culottes et interdire le droit de vote à ceux qui obtiennent leur citoyenneté après la date de l’annonce faite de la tenue d’un referendum.
Ottawa ne doit pas pouvoir répéter son stratagème et revoler le droit d’un peuple à avoir son propre pays. Il faut absolument ne pas tolérer de violence et s’assurer que les nouveaux modes de votation ne soient pas une nouvelle façon de voler un referendum. La vieille formule demeure la plus sécuritaire, même si elle est moins rapide. Plus les bandits ont du temps, plus ils peuvent inventer de nouveaux outils pour mieux exécuter leur crime.
Il faut aussi convaincre les Anglophones que l’avenir du Québec doit être décidé par et pour les Québécois, eux, y compris, car ils profiteront autant que les francophones des fruits de l’indépendance. Mais il ne faut pas se fier sur eux pour la réclamer.
Il est préférable pour le Canada d’avoir un Québec ami qu’un voisin revanchard … Les canadiens anglais doivent comprendre que le meilleur moyen de dire aux Québécois qu’ils les aiment toujours (en dehors de la campagne référendaire) c’est de les respecter assez pour ne pas essayer de leur faire croire que tous les souverainistes sont des cons et de respecter le fait français.
Vouloir faire la souveraineté n’est pas un geste contre le Canada, mais le rejet du fédéralisme centralisateur.
Il est normal pour un peuple, une nation, de vouloir discuter de la structure politique qui convient le mieux à son émancipation. Qu’ils le veulent ou non, l’Ouest canadien devra se poser la même question que le Québec : le Canada doit-il exister pour assouvir les besoins de l’Ontario ?
La base économique du Canada (Ouest et Ontario) repose sur le pétrole et l’automobile alors qu’au Québec, c’est au contraire, l’électricité.
Vancouver aura sûrement de la difficulté a faire avaler le bilinguisme franco-anglais quand le mandarin ( le chinois) est la seconde langue la plus populaire en Colombie-Britannique, foulant ainsi aux pieds la vision bilingue du Canada de Pierre -E. Trudeau, fondée nécessairement sur les deux peuples dits fondateurs.
Jacques Parizeau a affirmé — maladroitement pour les âmes trop sensibles qui auraient voulu le voir à genoux à implorer pardon … ce qui était la plus stricte vérité mathématique. Les journaux ont réussi à lui faire porter le poids du NON au referendum, mais c’était un non de voleurs et d’hypocrites.
Le referendum a été volé par l’argent (en ne respectant pas les lois du Québec) et les nouveaux immigrants, 55,000 assermentés d’urgence par des juges venus du Nouveau-Brunswick.
Aujourd’hui, maintenant que l’émotivité est retombée, on reconnaît que le résultat a été faussé par le pouvoir, la malhonnêteté, l’hypocrisie du gouvernement fédéral. Même les anglophones commencent à comprendre que le vote ethnique ce n’est pas un élan de racisme anti-anglophone, mais simplement dénoncer le moyen employé par Ottawa pour fausser les résultats du referendum.
Aujourd’hui, de plus en plus de Canadiens anglais comprennent que l’ego trip de la bourgeoisie fédéraste canadienne française ne sert ni l’intérêt du Québec, ni l’intérêt du Canada. Ottawa rêve de pouvoir et de centralisation de façon à ce que l’Ontario, boive toutes les énergies du reste du Canada. L’Ontario a deux gouvernements Queens Park et Ottawa, en ayant une très grande majorité de députés libéraux, à Ottawa.
Ils ont au moins l’intelligence dans cette province de savoir ce qui est le mieux pour eux.
Quant au Québec, il a beau pleuré, il ne sera jamais rien d’autre au Canada qu’une minorité de plus en plus stérile, ne pouvant même plus former l’opposition officielle.
L’Ouest se détruira si le débat dure aussi longtemps qu’au Québec en luttes inutiles pour déconcentrer et décentraliser le pouvoir jusqu’au jour où ils comprendront que leur vraie avenir est le même que le Québec soit la création d’un pays qui leur soit propre.
La force d’Ottawa a toujours été de faire croire aux gens de l’Ouest canadien que l’est (Québec) bénéficie à pleine vapeur des avantages d’une fédération centralisatrice. La Confédération canadienne, comme l’indique son nom, n’existe pas. Ce problème n’est est pas seulement un problème de nom, de mots, mais d’une conception schizophrénique de la réalité canadienne. Pour qu’il y ait une vraie confédération canadienne, il faut d’abord que le Québec soit un pays.